Histoire abominable
La terrible et douloureuse histoire de la courgette à Doudou
Résumé des épisodes précédents : Avant de repartir le lendemain matin, Jean-Pierre le jardinier nous a fait la récolte de ses produits; nous les avons dégustés religieusement. Le plus coriace fut la super courgette que nous n'osions pas attaquer de face, mon frère et moi (en vacances ensemble...avec la courgette..).
0- elle grandit la courgette à Doudou 1- l'animale devient menaçant...
Comme promis, je vous tiens au fait des événements douloureux qui se sont déroulés dans le courant de ce mois d'août.
La courgette à Doudou n'arrêtait pas de grandir, semant la terreur parmi nos femmes.
Ne voulant qu'aucun contentieux ne s'installe entre Anne-Marie, Doudou et nos femmes, nous primes, Marc et moi le taureau par les cornes et la décision fut prise d'en finir.
2- la décision est prise, il ne passera pas la nuit !
3- le dépeçage s'est effectué sans que les cris de la bête n'alertent les voisins.
Notre reporter sur place (ma fille Karine) nous a suivis pendant l'exécution des basses œuvres.
J'ai reçu récemment ses photos que je vous transmets afin de vous faire vivre ces moments intenses.
Ames sensibles et enfants de moins de 15 ans s'abstenir.
4- et se fût la curée (de campagne).
5- mais de remords nous fûmes pris et nous décidames de nous retirer dans un refuge d'altitude.
Jean-Pierre Drévillle
Marc Dréville
Encore des vacances.
Les souvenirs de Robert.
En 1965, je crois bien que le camp s'est fait en Corse.
Nous avions fait un séjour de 3 semaines, dans 3 lieux différents :
• 1ère semaine : vallée de la Restonica, au dessus de Corté où une équipe (dont je faisais partie) a fait une randonnée prévue de 2 jours, mais comme la carte d'état-major que nous possédions était très vieille, on a trouvé le moyen de se perdre. Résultat, on a passé une nuit supplémentaire à la belle étoile dans la montagne Corse, et on n'avait plus rien à manger. Heureusement un berger nous a fait gouter ses beignets au fromage et nous a vendu du fromage corse. Il nous restait du pain, ce fut notre repas du soir. Nous sommes rentrés tranquillement au camp le lendemain matin, mais avec la faim au ventre. En bas, il commençaient à s'affoler...
• 2ème semaine : à Palmento, au dessus de L'Ile Rousse,
• Dernière semaine : à Argentella, sur la commune de Galéria : seule occupation, la plage, et un concours de repas,remporté haut la main par notre équipe (recette de poulet à la basquaise, la base étant le poulet).
Il me semble que c'est là que j'ai le souvenir le plus précis de Jean-Paul Happe.
L'année suivante, en 1966, tout le camp s'est déroulé à Fontgillarde, avec les grands ballades vers le Pain de Sucre, l'Italie (Chianale) et le Pic de Roquebrune, le lac vers Ceillac.
En 1967, nous avons dû faire 1 semaine Fongillarde, une semaine à faire de la voile sur le lac d'Embrun, vers Savines et la dernière semaine au Festival d'Avignon.
Et une anecdote concernant le chalet: il y en a un ou une qui a retrouvé un jour son lit dans un arbre (il y en avait peu à côté du chalet)...
Robert Rouffineau