Petites histoires

Le balai serpilleur

En ce mois d’avril, nous nous remettions paisiblement de notre recherche (réussie) d’un lieu pour réaliser notre réunion annuelle (2013) quant un appel au secours nous est parvenu !



VermalleMichel2010 Salut à vous,
Os court ! 
Depuis une dizaine de jours environ, je ne reçois plus AUCUN message des anciens de Corbeil*... Je m'en suis ouvert à Nono qui m'a confirmé que le "flux" est toujours aussi soutenu. J'ignore qui est l'administrateur de notre site mais a-t-il une possibilité de vérifier sur Google Groups si mes coordonnées (dany.v2@wanadoo.fr) n'ont pas été modifiées ou supprimées, ou peut-être puis-je le faire mais je ne connais pas la procédure...
Je double ce message par un envoi d'une autre adresse (ellamrev@gmail.com) car j'ignore si les envois aux « Anciens de Corbeil" partent véritablement.
Merci et au plaisir de vous lire à nouveau.
Michel

* je n'ai rien "touché" de particulier sur ma messagerie...,


En fait, compte tenu des échanges intenses lors de notre recherche d’un gite, une période d’accalmie s’en est suivie et pas de panne à priori. Plusieurs anciens se sont d’ailleurs manifestés pour répondre à Michel : « tout va bien, c’est juste très calme tout de suite ». J’ai envoyé quelques informations supplémentaires :

Bonsoir Michel et toustes,

Depuis une dizaine de jour tout est calme et il ne doit pas y avoir eu de message !
Ton adresse (
dany.v2@wanadoo.fr) est bien celle qui est active sur le groupe Google dont je suis l'administrateur principal (mais il y en a d'autres). Comme je vois que tu as une adresse gmail (la deuxième en verlan), tu peux te rendre sur le groupe : https://groups.google.com/forum/?hl=fr&fromgroups#!forum/anciens-de-corbeil ,te connecter avec ton adresse gmail et ton mot de passe et gérer ton profil. Mais en allant juste à l'adresse du groupe tu peux voir les derniers messages qui ont été postés et voir si tu les reçois bien à ton adresse mail. Sinon, tu envoies un message comme tu as fait et si tout marche bien tu dois le recevoir comme tout le monde !
J’ai ajouté « Michel si tu en as envie, tu peux nous raconter des histoires pour faire "vivre" le groupe; pour qu'il y ait des messages il faut juste quelques personnes de bonne volonté. »

Rigolade 

Merci Jean-Pierre de ces précisions, 

Et j'ai bien reçu ton message sur ma BAL que je pensais en panne.
Du coup, si "c'est calme et qu'il n'y a pas eu de message" il est normal que j'ai rien reçu, mais sur le coup, au vu de la "tonicité" habituelle de ce groupe, j'ai cru que j'étais coupé du monde...
Ouf !

Si y a pas de messages, c'est que tout le monde est occupé à tondre la pelouse et/ou garder le p'tit-fils (je sais, j'en ai un à la maison, et, sacré pétard, qu'est-ce que ça court vite à 5 ans ...).

Bonne idée, ça, les histoches, mais je suis comme tout le monde :  mes histoires sont plutôt tournées vers mon domaine professionnel, l'aviation, et depuis un certain film (le Dîner de Cons, pour ne pas le nommer), j'essaie de me restreindre quand je cause avia. 
Vaut mieux la fermer et passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet...

Mais il se trouve que mon épouse a acheté au marché de Notre Dame de Monts, un balai serpilleur à essorage tournant qu'un camelot très convaincant vendait par dizaines.
Heureusement que le gars nous a expliqué dans sa présentation car après l'achat, c'est pas sûr qu'on aurait bien compris le mode d'emploi...
j'ai réussi à "déchiffrer" le mode d'emploi !


Je vous le livre en garantissant l'exactitude rigoureuse de la syntaxe. J'ai du mérite car c'est imprimé en police 4 sur l'emballage en nylon souple par une rotative fatiguée (allez lire un texte en grisé imprimé sur nylon transparent à 65 ans !) :

Balai serpillère


Step 1        :    Pousser la poignée en bas à l'endroit le plus bas jusqu'à ce que font ce loin de la serrure sûr. La terre de balai laveur est OK.
Step 2        :    Faire reculer de haut en bas la poignée jusqu'à ce que le font excéder le sommet de la serrure.
Step 3        :    La tournure a laissé la poignée en bas, tourner en attendant à droite la poignée ascendante, par cette voie que vous pouvez tordre de l'eau sèche.
Step 4        :    Après tordent la tête de tissu sèche, poussent de haut en bas la poignée loin le lock, after cela devient des bandes droites, vous pouvez la terre de balai laveur de nouveau.
Step 5        :    Repoussez la poignée en bas de la serrure
Step 6        :   Après le retournement du tissu supérieur, vous pouvez voir là tête en plastique verte à l'intérieur le saisir ensuite et la bobine le tube en plastique renforcé violet vert gauche pour le démonter finalement.
Step 7        :    Après démontent des têtes de tissu, les tirent directement vers le haut, les enlèvent finalement
Step 8        :    Enlevez la poignée verte dans les têtes de tissu, vous pouvez les remplacer ensuite.
 

Youpi (ça, c'est moi qui l'ai rajouté...)

Je tiens à la disposition des sceptiques l'emballage de l'objet (que j'ai conservé roulé dans le manche biscotte je savais qu'on me croirait pas...) qui est de toutes façons illisible à l'oeil nu (et même habillé de lunettes, on lit pas mieux).
Vous pouvez diffuser ce texte, je ne pense pas que son auteur vous fasse des ennuis... !

Balai microfibres

Michel

PS : ceci dit, l'objet est de construction légère, mais pratique et vendu avec une serpille de rechange. Pour la facilité d'emploi, même moi je l'utilise, c'est dire... Regardez plutôt la démonstration :





Anibar3

L'anniversaire de J. Castell

Encore une journée calme qui s'annonçait sur notre beau pays, lorsque notre copain Cocotte décida de secouer notre apathie ....

Cocotte L'anniversaire de Jacques Castell


Salut à vous,

 
Je n'utilise pas le site des anciens de Corbeil, vous allez comprendre pourquoi.

 
Le 10 mai 2012 est l'anniversaire de notre cher et talentueux peintre Jacques CASTELL et son monde irréel et surréaliste, 80 printemps (né le 10 mai 1932 à Cherbourg, vu sur son site internet où il expose quelques oeuvres).

https://www.galeriesdart.net/jacques.castell/
 
On pourrait peut être créer une surprise, mais en communiquant entre nous sans passer par le blog, car il reçoit nos messages.

Il y a certainement des idées, n'est-ce pas Tataz ?
il faudrait peut-être insister pour avoir aussi sa présence à Piffonds 2012 ?

A bientôt

N'UTILISEZ PAS le BLOG (message adressé en petit comité, pour l'instant - pour Maryvonne: transmettre à Bébért)

Liste des conjurés (par ordre d'entrée en scène) : Gégé, Le Père Ondi, François, Alain, Jean-paul, Klus, J-P Dré, Doudou, Tataz, Bébert & Maryvonne.

Doudou :
Bonjour Bernard,
Voilà une excellente idée que de profiter de cette occasion pour revoir J. Castell.
Peut-être pourrions-nous (le NOUS pourrait pour la première partie être représenté par J-P Dré qui est sans doute le meilleur créateur d'entre nous) :
Créer un tableau pastiche de l'autoportrait du Maitre (
https://www.galeriesdart.net/jacques.castell/index.php?pg=306  100 x 73 cm) par collage de photos - en fond bâtiments du LTE + nos têtes d'alors par exemple - l'artiste suivra son inspiration … dont on enverra un .pdf pour le 10 mai avec une invitation…
au vernissage de l'oeuvre à Piffonds le 7 juin !

C'est sans doute déjà difficile à faire dans les temps (pour le 10 mai) mais J-P a (avait ?) l'habitude d'être 'charrette' donc s'il se sent de le faire, il devrait comme toujours y arriver. Bien sur, je suis prêt à aider en mettant mes faibles possibilités à disposition.

J-P Dré :
Bonjour au petit cercle des comploteurs,
Charette, ce mot qui me file des boutons me poursuit.... En effet, pour le 1er mai je serai 4 jours dans le Berry et le 7 ce sera une quinzaine chez Bébert à qui j'ai promis de faire une fresque (ou un graffiti, on jugera une fois terminéWinking sur le mur de sa cour, celui près duquel il avait installé sa fontaine "rhumaine".(4,50mx1,50m)

Ceci dit, c'est une bonne idée qui me tente mais le temps est vraiment serré; je vais y réfléchir.
Comploteurement.

Bernard :
Bonjour à tous,

Effectivement nous comptons sur le talent de Jean Pierre Dré et on a pu le constater, à nos dépens, que Georges faisait aussi d'excellents montages.
 
Le temps est compté, j'avais noté la date anniversaire dans un coin, tout juste rentré de 15 jours en Charente à Angoulême où j'y ai présenté un exposé sur un de mes ancêtres architecte et aventurier, émigré et mort au Brésil en 1886 qui y a eu une aventure incroyable. Une délégation de la ville de PELOTAS (sud du Brésil près de la frontiére avec l'Uruguay, où de nombreux charentais et basques s'étaient implantés) était présente invitée dans le cadre de la foire expo à la mi-avril (le théme étant le Brésil). Ce personnage, Pierre-Dominique PINEAU  (pour un charentais c'est normal), avait laissé un grand souvenir dans la réalisation de divers bâtiments de cette ville. Il descendait d'une lignée de sculpteurs et architectes de Louis XIV, XV, XVI et aussi sous le tsar de Russie Pierre le Grand.

 
Donc notre affaire se met en route pour les 80 ans de Jacques CASTELL

Le moment venu on pourra contacter l'ensemble des anciens pour adresser la surprise à notre peintre.

Doudou : (à destination de Jojo qui a semble-t-il raté un épisode)
Bonjour Georges,
Résumé : J-P Dré pressenti est un retraité surbooké. Il aimerait bien être l'auteur du "cadeau" que nous espérons envoyer à J. Castell pour ses 80 printemps. Mais (bien qu'il ait peut-être déjà terminé à l'heure ou je t'écris), il pense ne pas avoir le temps pour y arriver. En plus, croyant le motiver (après tout il est retraité et devrait prendre  le stress à la rigolade), j'ai malencontreusement agité la "charrette", ce qui l'a crevé (comme chacun sait les roues de charrettes sont particulièrement sensibles aux clous).
Donc, nous recherchons toujours un(e) autre courageu(se)x ayant une imagination débridée et qui accepterait de se sacrifier pour créer le petit chef d'oeuvre espéré.
Bref nous comptons sur toi !!
En attendant et pour le cas ou les Meilleurs ne se décideraient pas ou n'auraient pas le temps, je concocte un petit encas.

J-P Dré :
Salut ter tous (en Ch'ti)
Je me suis "légèrement" penché sur la question mais je pars demain jusqu'à mercredi puis direction La plaine lundi 7 : ça va pas l'faire....
Mon idée partait du tableau de J. Castell, La Nef des Fous (tout un programme) avec la photo chez Bébert, de tout le monde devant la maison et sur le balcon du 1er, posée sur le bateau...mais voilà c'est trop court pour bien finaliser car aux yeux de mon ancien prof je ne peu pas faire n'importe quoi et risquer une retenue le samedi, qu'est-ce qu'il dirait Bébert?  Bon maintenant il faut qu'j'arrette.
Georges si tu le sens (et si le temps le permet) je laisse la place bien malgré moi.
Merci Doudou pour ton invitation mais "charrette"....
Bon déméningement.

Jojo :
Ok Doudou, concis et précis, j’adore... merci pour le recap.
Y a-t-il déjà une idée de base ? des éléments ?
Si oui, merci de me les passer... Je ne suis pas à la retraite j’ai donc
du temps... et j’adore faire des cadeaux !

Bisous à tous à bientôt.

Doudou :
Bonjour toutes et tous,
Nous sommes le 8 donc il ne reste plus qu'un jour pour réaliser notre cadeau d'anniversaire et l'envoyer. Donc où en êtes-vous ??? Winking
Pour vous inciter à montrer vos idées, voici ma réalisation dans le style de l'époque : collage et tampons de couleurs (à l'époque découpe de formes dans une patate et gouache bien sur !).

Vous avez beaucoup mieux j'en suis sur, mais pas tout à fait terminé; dépêchez-vous on attend !
Et tant que vous y êtes n'oubliez pas de composer un petit billet d'accompagnement Winking


80ansCastell_low

Tataz :
Salut Doudou, Salut Cocotte, salut à tous,

Alors là, Doudou, vous m'épatâtes ! Je ne savais pas que l'on pouvait faire de pareils chefs-d’œuvre avec les tubercules de M. Parmentier !
Bravo et merci pour ce beau cadeau. Je t'envoie le bon à tirer !
J'espère que M. Castell sera des nôtres à Piffonds.

Jojo :
Je n'ai pas oublié que j'avais promis (Je n'ai jamais fait de politique) Je suis juste en déplacement... Mais je rendrai ma copie sous peu... Patience.


Puis un peu plus tard ....
Salut Doudou,

Désolé je n’avais pas saisi l’urgence du dossier, je pensais que nous projetions quelque chose pour le prochain piffonds !!!
De toutes façons j’ai commencé un montage (voir ci-joint) mais j’ai abandonné car les éléments que j’ai à ma disposition ne sont pas de qualité suffisante pour faire un montage propre, ce sera minable au tirage… J’ai donc arrêté. Désolé.

Le Bateau des fous2


Le message d'anniversaire de Bernard :
Bonjour Jacques CASTELL,
 
En ce 10 Mai, au nom de tous les Anciens et Anciennes du groupe de Corbeil, crée depuis quelques années et que vous suivez assidument, nous vous souhaitons un HEUREUX ANNIVERSAIRE et surtout  que nous puissions encore profiter longuement de vos oeuvres.
Nous vous adressons une petite surprise de la part du groupe:
Notre surprise
 
Cette année, 5e grande réunion festive à PIFFONDS du groupe d'anciens (charmant village du Gâtinais près de Montargis) et nous serions très heureux de votre présence le jeudi 7 juin.
 
Bien amicalement.

et un message à notre groupe Google pour que chacun(e) puisse envoyer directement ses voeux :

Bonjour à Toutes et Tous,

 
Aujourd'hui 10 Mai est le 80e anniversaire de notre talentueux prof. de dessin Jacques CASTELL, que nombre d'entre nous ont connu au lycée de Corbeil, ou connaissent maintenant au travers de ses oeuvres.

Avec un petit groupe nous lui avons préparé une surprise pour cet événement au travers du lien suivant :
Notre surprise pour vos 80 ans
 
Que chacun lui adresse à son tour ce lien ci-dessus, s'il le souhaite bien entendu. 

En espérant qu'il soit également présent pour la 5e Piffonade à PIFFONS (45) chez notre ami  KLU (Michel Lucas) le jeudi 7 juin, pour encore une journée de réjouissances. Et aussi rendez-vous à tous à Piffonds.
Cordialement.

Bien entendu, il y a eu de nombreux messages de sympathie envoyés à J. Castell avec parfois une note d'étonnement comme celle-ci :
Christian Roques :
Ah mais c’est une idée formidable d’y avoir fait figurer mes dessins exécutés sous la tutelle de Monsieur Castell !
Cela ne me serait pas venu à l’idée de le faire dans un courriel perso, d’autant que je n’ai pas ma photo de l’époque sur le site du lycée.

Merci encore à l’heureux créateur de cette carte et .....

BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CASTELL



...... Et bien sur la réponse de Jacques Castell, un peu plus tard, car comme il nous l'explique ......

Jeudi 24 mai ... A tous les ex de Corbeil ...

MERCI à vous tous d'avoir encore quelque considération pour l'un de vos ex-profs ! ...

Pourquoi cette réponse tardive ? Au bout d'un certain kilométrage, il faut parfois changer les pièces de la mécanique ... c'est mon cas, et contraint d'aller au "garage" à cause d'une hanche qui ne voulait plus monter les escaliers, je suis resté sans PC du 25 avril jusqu'à ce soir ... Après une huitaine pour l'opération et un bon délai de rééducation, me voici (enfin) de retour à la maison.
"Nettoyant" ma boîte postale (485 messages), cette agréable surprise me comble ...
Comment, après une cinquantaine d'années, des élèves peuvent-ils encore honorer ainsi un vieux prof ?
J'avais "fêté" mes 80 ans bien entouré d'infirmières mais je vous assure, et confirme, que vos messages et le montage à partir d'authentiques dessins de l'époque (j'avais oublié les bouteilles: silhouettes découpées réalisées de mémoire) m'ont bien plus fait chaud au coeur. Encore
MERCI !

Bien qu'ayant quatre fois vingt ans, je "tourne" sur trois pattes pour un certain temps et ne saurai envisager le moindre déplacement. Mais sachez que je suis toujours de très près toutes vos aventures et comme elles sont toujours très bien commentées, photographiées voire illustrées, avant, pendant et après, je m'en régale tout autant !
Bon PIFFONDS à toutes et tous les participant(e)s ...

Quand même, pour ne pas être en reste, je vous dévoile, en pièce jointe, ma dernière toile (peinte avant l'opération) : "Symbiose vitale" 116 x 89 cm
Très sensible à vos sympathiques témoignages, je vous adresse à mon tour mon plus cordial souvenir.

Jacques Castell



Jacques CASTELL  Symbiose vitale 116x89cm



13d2d0


 

2 Juillet 2004

2 juillet 2004, une journée de merde !

Quand le Nokia 3310 a sonné 6h30, j’ai péniblement ouvert un œil avant d’appuyer sur la touche d’arrêt de la sonnerie, puis comme un éclair la première pensée qui m’a traversé l’esprit a été : « Aujourd’hui va être une journée de merde ».
Dix minutes plus tard je me demandais encore pourquoi ma première pensée de la journée avait été aussi pessimiste… En écartant le rideau à fleur de la chambre d’hôtel où je suis depuis deux jours, je me suis aperçu qu’il pleuvait doucement et que le ciel était complètement plombé. Bon, c’est vrai qu’on est en juillet et qu’il y a certainement beaucoup d’endroits où il fait beau, mais je commence, depuis vingt et un mois à avoir l’habitude de ce temps pourri été comme hiver.
Décidé à ne pas me laisser abattre par cette pluie, je me rase, un coup de gant de toilette sur le museau et un coup d’eau de toilette finissent de me réveiller. Vite fait j’enfile pantalon, chemise et le reste, pour aborder dignement le petit déjeuner qui m’attend certainement dans la salle du restaurant au rez-de-chaussée.
La patronne, j’ai envie de dire la matronne, du fait de son volume, a effectivement mis en place l’unique petit déjeuner qu’elle servira de la journée. Un croissant, deux morceaux de pain, un petit peu de beurre et de confiture attendent la tasse de café chaud qui va arriver dans quelques minutes.
Je déjeune en écoutant William Leymergie diffusé par la télé au-dessus de ma tête à douze mètres au dessus du parquet usé de la salle du resto. Enfin quand je dis j’écoute… c’est beaucoup dire car la patronne essaie de me faire la conversation et du coup je ne comprends ni ce qu’elle dit, ni ce que William raconte. Je termine de déjeuner sans m’être renversé le café sur le pantalon et sans avoir échappé la tartine de pain beurré que je grignote de bon cœur. Je me dis que cette première épreuve étant passée la journée n’est pas si mal engagée.
En prenant ma voiture garée sur le parking face à l’hôtel, je pense un instant qu’elle ne va pas démarrer, mais si, comme d’habitude elle part au quart de tour et je prends la route vers Hornoy-le-Bourg à vingt kilomètres de là. Je roule doucement, contrairement à mon habitude, car ma vielle pensée du matin est toujours là, par derrière. Je me dis que la chaussée est mouillée et qu’il faut être prudent sur cette petite route sinueuse, j’en profite donc pour admirer le paysage de la campagne normande dans le petit matin et les vaches qui me regardent passer quatre fois par jour, il n’y a pas de train dans le coin, elles n’ont donc rien de mieux à faire.
En traversant les quelques villages du parcours je fais particulièrement attention car il a plu tout le long du chemin et de temps en temps il arrive qu’un paysan, mal réveillé, débouche à l’improviste persuadé qu’il est chez lui et que les étrangers n’ont qu’à rester chez eux. Mais non, rien de particulier, j’arrive aux installations de chantier sans encombre, surpris que ma mauvaise impression matinale ne se soit pas encore concrétisée.
Aujourd’hui, l’objectif de la matinée et de terminer avec Fabrice le dossier de réception de la couche de forme du Lot 1. Quand j’arrive Fabrice est déjà au boulot, cela fait huit jours qu’il patine sur ce dossier et j’ai peur qu’il ne s’en sorte pas. Vers dix heures il me remet enfin le premier jet du document pour que je le valide. Je suis assez content car je n’aime pas les choses qui traînent en longueur et je sens qu’on va enfin en finir avec ce sujet. Je découvre, à la lecture, un paquet de conneries qui me posent vraiment problème, mais après réflexion et quelques discussions on trouve ensemble une solution à chaque problème et le dossier peut enfin être bouclé.
Le reste de la matinée se passe à des tâches diverses dont je ne me souviens plus tant elles ont été variées. Aujourd’hui c’est vendredi, nous ne travaillons que la matinée et vers onze heures, les plus pressés de partir en week-end, souhaitent bon week-end à ceux qui restent jusqu’à midi. Sur le coup des midi et demie je m’aperçois que je suis seul dans les bureaux et que c’est encore moi qui vais fermer le portail des installations.
Je me tâte un moment pour savoir si je reviens cette après-midi pour avancer un peu mon travail et je me réponds que oui, je reviendrai travailler un peu, bien que seul dans le bâtiment, cela ne soit pas très gai. Au moins je serai tranquille. Je cherche ensuite où je pourrais bien aller déjeuner hésitant entre Aumale et Blangy, j’opte finalement pour la pizzeria d’Aumale avec dans l’idée une bonne pizza calzone.
Je pars donc en direction d’Aumale qui est également à une distance de vingt kilomètres environ. La départementale 18 est petite et bordée tout le long par des champs de blé ou d’orge. Je fume une cigarette et roule doucement, je ne suis pas pressé et de plus la route est toujours mouillée car il a continué à pleuvoir une bonne partie de la matinée. Je roule à
soixante dix kilomètres par heure au maximum. Quand j’ai fini ma cigarette je baisse la vitre pour jeter le mégot, comme je le fais si souvent…quand mon cendrier est plein. Mais, malgré l’humidité ambiante je me dis que ce serait idiot de foutre le feu à tout ce beau blé bien mûr, bien jaune. Je me ravise donc et écrase mon mégot dans le cendrier déjà bien plein, en prenant bien soin de ne pas le faire déborder. Cette précaution prend mon attention pendant quelques secondes car il est vraiment bien plein mon cendrier…
Quand je relève la tête, mon sang ne fait qu’un tour… je le vois arriver sur ma droite à toute vitesse, fulgurant ! Il débouche d’un champ et ne me voit pas, c’est sûr il ne m’a pas vu ! Tout se déroule alors comme au ralenti, j’évalue à toute vitesse les possibilités, freiner me paraît hasardeux car même avec l’ABS, la route est étroite et mouillée et la distance vraiment très courte. Il faudrait freiner vraiment fort et le risque de partir dans le décor est grand. Le coup de volant me paraît tout aussi risqué car il y a un fossé en terre assez profond de chaque côté et j’ai toutes les chances de passer sur le toit malgré la vitesse réduite à laquelle je roule. Pendant que ces pensées me traversent l’esprit et en quelques dixièmes de seconde j’ai encore le temps de le voir, il accélère ce con, persuadé qu’il va arriver à passer, je l’observe car maintenant il est tout prés, je sais que le klaxon ne servira à rien et je n’essaie même pas. Au dernier moment mes doigts se crispent un peu sur le volant, je prie, oui, je prie pour que ça se passe le mieux possible. J’ai encore le temps de penser que si Jocelyne était là à côté de moi elle serait certainement en train d’hurler, c’est fou tout ce qui peut vous traverser l’esprit dans ces moments !
Ma dernière pensée est clairement « Fais demi-tour, merde, fais demi-tour » mais c’est impossible, c’est idiot, à la vitesse à laquelle il est lancé c’est im-pos-sible et moi, je ne peux pas non plus.
Je ferme les yeux un quart de seconde en attendant l’inévitable choc… mais, rien… alors l’espoir renaît, j’hésite, j’ai peur de la vérité, mais je regarde quand même dans le rétro pour comprendre, oui, il est bien là, derrière moi, écrasé comme une crêpe… le petit mulot !

…… Une journée de merde, je le savais !


Georges


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Le vieux Chien

Martine et Michel Pérondi 12-2010 Une riche vieille dame va faire un safari photo en Afrique. Elle emmène son fidèle vieux caniche pour lui tenir compagnie. Un jour, le caniche part à la chasse aux papillons,  et se perd dans la brousse. Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon repas. Le vieux caniche pense : 
chien_018 - "Oh, oh! Je suis vraiment dans la  merde, là !"

Remarquant les quelques os d'une carcasse sur le sol, il se  met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche. 
Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux  caniche s'exclame haut et fort :
- "Ouah, ce léopard était vraiment excellent !  Je me demande  s'il y en a d'autres par ici ?"

En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein  élan; il regarde le caniche avec effroi, et s'enfuit en rampant  sous les fourrés.
- "Ouf !", soupire-t-il, " c'était tout juste ! Ce  vieux chien a failli m'avoir !"
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Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène assis sur une branche d'arbre se dit qu'il pourrait mettre à profit ce  qu'il a vu et entendu pour négocier avec le léopard et obtenir sa protection.
Il court donc le rattraper, mais le vieux caniche, le voyant courir  à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se  tramer.
36 Le singe rattrape vite le léopard, et lui dévoile le pot aux roses.
Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : 
- "Viens, le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin !"

Le vieux caniche voit le léopard accourir avec le singe sur son dos  et s'inquiète : 
- "Que vais-je faire maintenant ?"

Au lieu de s'enfuir, le chien s'assied dos à ses  agresseurs, faisant semblant de ne pas les avoir vus, et juste au moment  où ils arrivent à portée de voix, il s'exclame : 
- "Où est donc passé ce foutu singe ? Ça fait une heure que je  l'ai envoyé me chercher un autre léopard !" 

animaux_120
Morale  de cette histoire

- On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille.
- L'âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et  de la force !
- L'astuce et l'esprit viennent seulement avec l'âge et  l'expérience.   
- Si vous ne l'envoyez pas à cinq "anciens", il y aura cinq personnes de moins dans le monde qui riront.
Je ne suis nullement en train d'insinuer que vous êtes vieux, c'est  juste que d'autres sont plus jeunes. 

Au fait, vous avez remarqué que c'est écrit bien gros pour que vous  puissiez lire plus facilement !  

Martine Stassens-Pérondi  alias la Mère Ondi
Michel Pérondi alias le Père Ondi



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Ah! la Qualité

Une fable moderne à la manière de Jean de La fontaine.

Martine et Michel Pérondi 12-2010 Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d'une campagne quand, d'un nuage de poussière, surgit une rutilante BMW venant dans sa direction. Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani, chaussures Gucci,lunettes Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger
- "Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m'en donnerez-vous un ?"
Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :

mouton11 - "Certainement !"

L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet vers la page de la NASA, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région, ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes.
Finalement, il sort un rapport détaillé d'une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au berger en disant :

medecin_1- "Vous avez exactement 1586 moutons dans votre troupeau".

- "C'est exact, dit le berger. Et comme nous l'avions convenu, prenez-en un".
Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
- "Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous ma bête ?"
- "Pourquoi pas ?" répondit l'autre.
- "Vous êtes Ingénieur Qualité et vous faites des audits, dit le berger".
- "Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?"
- "C'est facile :

  • Vous débarquez ici alors que personne ne vous l'a demandé,
  • vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais déjà la réponse et dont tout le monde se fout
  • et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier."
- "Alors........ rendez-moi mon chien...!" bouvbern

Conclusion

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con !!!

Michel Pérondi alias le Père Ondi


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Histoire abominable

La terrible et douloureuse histoire de la courgette à Doudou

Résumé des épisodes précédents : Avant de repartir le lendemain matin, Jean-Pierre le jardinier nous a fait la récolte de ses produits; nous les avons dégustés religieusement. Le plus coriace fut la super courgette que nous n'osions pas attaquer de face, mon frère et moi (en vacances ensemble...avec la courgette..).


0- elle grandit la courgette à Doudou 1- l'animale devient menaçant...



Comme promis, je vous tiens au fait des événements douloureux qui se sont déroulés dans le courant de ce mois d'août.
La courgette à Doudou n'arrêtait pas de grandir, semant la terreur parmi nos femmes.
Ne voulant qu'aucun contentieux ne s'installe entre Anne-Marie, Doudou et nos femmes, nous primes, Marc et moi le taureau par les cornes et la décision fut prise d'en finir.



2- la décision est prise, il ne passera pas la nuit !

3- le dépeçage s'est effectué sans que les cris de la bête n'alertent les voisins.


Notre reporter sur place (ma fille Karine) nous a suivis pendant l'exécution des basses œuvres.
J'ai reçu récemment ses photos que je vous transmets afin de vous faire vivre ces moments intenses.
Ames sensibles et enfants de moins de 15 ans s'abstenir.



4- et se fût la curée (de campagne).

5- mais de remords nous fûmes pris et nous décidames de nous retirer dans un refuge d'altitude.

Jean-Pierre Drévillle

Marc Dréville

Souvenirs, souvenirs …

L’histoire contée par nos anciens…


Et aller !...de plus belle.

Attention c'est difficile...qui peut bien se souvenir d'un animateur d'Europe N°1 dont le nom est : Maurice Gardett ???
Mais pourquoi s'en souvenir ? Vous, je ne sais pas, mais moi oui, car il avait acheté à Château-Landon une propriété (Boite de nuit) qui s'appelait "Le Domaine de Jallemain"
J'y allais souvent avec cette rare beauté qui deviendrait mon épouse... de temps en temps, quand il n'y avait pas de monde on dînait avec lui et son épouse de l'époque, une ravissante blonde autant que je me souvienne.
Il avait joué aussi dans quelques films, dont le Triporteur...
Cet endroit nous a donné l'occasion de rencontrer plusieurs célébrités de l'époque... comme Annie Cordy et d'autres ?
Je vais vous mettre sa tête...


Roger-Camille Pahour.



Salut Roger.


Le domaine de Jallemain est devenu une maison de retraite ou nous nous retrouverons peut-être, mais toi tu auras vu  tous les stades de la maison.
Le dénommé Gardett est parti à la cloche de bois un beau matin car il avait une série de casseroles derrière lui. Pourvu que l'histoire ne se reproduise pas et que la maison soit toujours ouverte quand nous en aurons besoin…


Michel Lucas (dit Klus)


Anibar3

Après le lycée

Souvenirs (presque) vrais.

Après le Lycée, il a fallu faire son devoir militaire. J’ai donc été convoqué au bureau de recrutement de Versailles. Et là, les surprises vont s’accumuler à un rythme incroyable ! Tout d’abord j’ai retrouvé Hervé Denizo et Gérard Souverain pour passer la fameuse visite médicale. C’est déjà pas mal ! Mais attendez la suite...
Au moment de passer la visite, dans le plus simple appareil, nous avons constaté que nous avions tous les trois un tatouage sur la zigounette avec les initiales énigmatiques A E. Il fallut expliquer  tout ça à l’officier recruteur !

Et Hervé d’expliquer que quand il était dans de bonnes dispositions, le
A E se transformait en ANNIE en souvenir d’une célèbre blonde pour qui il avait eu beaucoup d’affection…

Quand à Gégé il s’agissait du souvenir d’une petite Nemourienne, prénommée ALICE.

Mais quand vint mon tour, je dus avouer mon admiration pour Corneille et son cidre. En effet quand je suis dans de bonnes dispositions on peut lire : A VAINCRE SANS PERIL, ON TRIOMPHE SANS GLOIRE.
C’est comme ça que j’ai été viré de l’armée française !
Ah, ce Tataz, quel vantard !

Jean-Pierre Arlettaz.


Gérard Souverain : Je confirme pour le tatouage A E mais pour le prénom ce n'est pas ALICE mais ARMANDE et on peut faire des jeux de mots avec.

Roger Pahour : Comme c'est curieux les interprétations... Moi j'aurai cru : A Eviter...

Curieusement il n’y a pas eu d’autres commentaires; à suivre donc…

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