Vacances et voyages

Martine aux Emirats

Faucons ESCAPADE ABU DHABI et DUBAÏ Faucons
22 au 27 octobre 2021
(Abu Dhabi veut dire « père de la gazelle »Winking

Voilà exactement 612 jours qu’un petit groupe de caraistes attendaient ce moment… Nous en rêvions et le CARA l’a fait… Quel bonheur de se retrouver à Roissy 2 le 22 octobre au matin pour une destination pleine de surprises : ABU DHABI et DUBAI ! Mais le second bonheur est de retrouver nos chers amis du CARA, famille dont nous avons été privés pendant quasi 2 ans ! On se retrouve (pour ma part, une ancienne collègue qui était volontaire comme moi aux JO d’Albertville de 92) et d’autres que nous ne connaissions pas. Nous sommes 21, dont Danièle (Lacoudrée), qui a eu toutes les peines, donc tous les mérites, pour organiser ce périple lourd en formalités, notamment sanitaires. Nous le vérifierons plus tard…
Après un dernier test PCR inf. à 48 h, il nous faut aller sur un site local des Emirats Arabes Unis (EAU) à partir d’un QR code transmis, charger une application locale qui nous permettra d’être facilement reconnu avec un passe sanitaire pour toute entrée quelle qu’elle soit (resto, musée) avec photo faite à l’arrivée à l’aéroport.
Après 1 h 30 de retard, nous quittons le sol français et arrivons
à ABU DHABI et notre hôtel à 1 h du matin (pour nous, 3 h). Mais avant, il a fallu arpenter «quelques» couloirs pour déboucher sur une salle avec «de petits hommes blancs» masqués, nous attendant avec un petit goupillon très connu. Et hop, nous voilà retestés à l’arrivée ! Comme nous arrivons tard, la chaleur nous laisse un peu de répit. Après une nuit courte, nous pouvons commencer l’aventure après avoir reçu le QR code !
Notre guide, Nabil, marocain et francophone, nous fait connaître ce pays tout neuf : les EAU (formés de 7 états) né le 2/12/71, pour se détacher des colons anglais et gagner son indépendance. Un seul président pour 7 villes et 7 états dirigés par un prince d’une famille royale. La capitale administrative est ABU DHABI, et l’économique est DUBAI, plus connue par le tourisme et le commerce international.
Notre première visite à ABU DHABI est pour le
LOUVRE (créé en 11/17) dont le nom nous est très familier…Ici, pas de Joconde, mais des œuvres prêtées par «notre» Louvre avec des œuvres internationales, car les dirigeants d’ Abu Dhabi souhaitaient faire une destination culturelle et devenir une référence en matière d’art, d’éducation et de culture. Car il faut penser, d’ores et déjà, à «l’après-pétrole»…(1) Pour créer ce 1er musée national, dans le monde arabe, Abu Dhabi a souhaité s’associer au savoir-faire français - « cocorico ». Les œuvres sont nichées dans un bâtiment très moderne -créé par Jean Nouvel - dont le toit, fait d’une sorte de  «treillis» de métal, évoque un coquillage sur la mer.
Nous nous dirigeons ensuite vers le
QSAR AL WATAN, haut lieu de culture et de savoir-faire. Et là, nous sommes saisis par la grandeur et la beauté des lieux. Tout est harmonie de beige, or et les matériaux employés. Le marbre, le bois, le vitrail, nous accueillent dans un déferlement de formes géométriques harmonieuses. Pas un cm2 n’a échappé aux artisans. C’est tellement chargé que cela devient un fondu entre la matière et la couleur qui nous arrachent des cris d’admiration. Des lustres magnifiques descendent du plafond, énormes et étincelants, et c’est une « dégoulinure » de milliers de pierres Szwarovski… (quand on pense au prix de quelques pierres à nos oreilles) .On ne peut rester insensible à tant de beauté, de talents d’artistes. Seuls, quelques vitraux d’un turquoise éclatant viennent trouer cet espace qui nous envahit.
A l’extérieur, nous découvrons ces gratte-ciel qui nous rappellent un peu Manhattan à New-York, mais qui rivalisent de personnalité dans les formes et les couleurs, et ce n’est pas laid du tout. Une tour rose côtoie une bleue, et nous renvoie la lumière du soleil couchant dans un «feu» éclatant. Mais le soleil devient un gros ballon rouge, et nous devons nous diriger vers la baie d’Abu Dhabi pour notre
dîner-croisière. Nous naviguons ainsi pendant 2 h sur le « Royal dock», et glissons au milieu des lumières de la ville tout en partageant un buffet. Quelle journée !
Après un repos bien mérité, nous repartons à « l’attaque » de la ville avec quand même 39 °… Nous franchissons
l’ILE DE YAS où un circuit automobile de 5,8 kms attend le vrombissement des bolides, et la Marina, nous fait découvrir d’immenses yachts…
Le choc que nous ressentons est lié à la propreté et la verdure : ce pays, tout neuf, sorti du désert il y a tout juste 50 ans, est un modèle de propreté. Pas un seul mégot, papier, graffiti sur les murs ! Les palmiers et frangipaniers en fleurs, rivalisent de leur vert éclatant sur du gazon entretenu comme celui d’un golf ! Oui, mais ici, les lois sont appliquées et les amendes tombent vraiment… Voilà le secret… (nous le saurons plus tard, l’irrigation se fait par des tuyaux courant sur le sol, et un arbre mort est aussitôt remplacéWinking.
Nous nous dirigeons ensuite vers un lieu exceptionnel et quasi unique au monde :
l’HOPITAL POUR FAUCONS (le faucon est l’emblème du pays et la fauconnerie est « « le sport des princes » ! Et là, nous entrons dans une salle d’attente, où se tiennent des faucons (dont les yeux sont cachés) perchés, en attendant d’être opérés par un chirurgien ! Et nous assistons en direct à une anesthésie générale pour un faucon qui devait se faire faire une « manucure » pour ses serres abîmées. Quelqu’un du groupe, téméraire, va porter un oiseau perché sur une main gantée, et nous pouvons même assister au festin d’un «patient», fier sur son gant perché, qui aura au menu du jour, une petite caille dodue qu’il engloutit avec avidité. Aucun congelé pour ces chers (le prix peut aller jusqu’à un million d’euros) volatiles, mais que de la viande fraîche. La visite nous est commentée par un émirati qui a fière allure dans son habit traditionnel, très chic, une grande chemise blanche et immaculée qui tombe jusqu’aux pieds, appelée « gandoura ». Sur la tête, il porte un foulard blanc, nommé «goutra» fixé par un turban noir, le «ugal». Le «goutra» le protège du soleil et du vent. (Les femmes, moins gâtées en noir, portent une «abaya» avec un voile noir appelé  «ghera».
Mais ce qui nous attend, est encore une merveille !
la GRANDE MOSQUEE DE SHEIKH ZAYED, l’une des plus grandes et plus belles mosquées du monde, pouvant accueillir plus de 30 000 fidèles, ainsi que les non-musulmans. Et ce serait dommage de la limiter à cette religion. La structure est complètement blanche, tout en marbre, avec 4 minarets de 107 m de haut et 82 dômes de 7 tailles différentes. Les meilleurs artisans du monde ont œuvré à la construction. La France pour sa part, spécialiste en vitrail, a peint sur les colonnes de marbre immaculé des fleurs délicates qui courent le long de tous ces piliers entourés d’une couronne d’or en leur sommet. Le sol, brillant et constamment parcouru par quelqu’un poussant un balai, est incrusté de grandes fleurs et arabesques de marbre.
Eblouis par ce déferlement de talents, nous rentrons à l’hôtel pour nous délivrer des manches longues et foulards -indispensables dans les mosquées- pour affronter
le DESERT ! Et là, ce sont des sensations (très) fortes qui nous attendent ! 5 voitures 4 x 4 à l’entrée de l’hôtel pour gagner un campement de bédouins où nous attend un dîner barbecue au coucher du soleil… Et là, en convoi, les voitures prennent leur élan, gravissent et descendent les dunes en dérapage contrôlé ! C’est notre «Paris-Dakar» !! On redescend, remonte, secoués, penchés à droite à gauche, le pare-brise ensablé dans des cris et des rires. La peur peut s’exorciser sous différentes formes !! Une photo de groupe immortalise les « secoués » à l’arrivée. Mais la surprise continue, car des chameaux nous attendent et à quelques téméraires, nous chevauchons (ou « chameauchons »Winking ces animaux à une bosse qui ont un certain goût pour nous faire plonger en avant… Que de rires en perspective. Et dans la cour, des coussins nous attendent autour de grandes tables basses pour un buffet barbecue pris sous une douce chaleur et un ciel étoilé. Arrêt sur image ! Car cet instant est magique. Cette journée est un pur délice, que dis-je, un pur délire ! Tant de choses différentes, un voyage à elle toute seule !
Puis le 3
e jour, nous partons pour DUBAI (160 kms), 3 millions d’habitants, qui n’était qu’un petit village de pêcheurs, il n’y a que quelques décennies… C’est une débauche d’immeubles gratte-ciel, collés les uns aux autres, rivalisant de formes et de couleurs et cet ensemble est assez remarquable. Mais pourquoi tant d’immeubles ? Vont-ils être remplis ? Et bien oui, apparemment, car les étrangers constituent 75 % de ceux qui travaillent, les Cies aériennes s’installent avec leur personnel, le commerce est roi, et la main d’œuvre vient du monde entier. C’est une ville sans cesse réinventée…
On sent le luxe omniprésent : de nombreux hôtels 4 et 5 étoiles (
Le seul hôtel 7 étoiles au monde, en forme de voile est un délire de technologie et doit être admiré du monde entier !) On croise des Lamborghini, Ferrari, Maserati. Un métro la traverse en serpentant au milieu des tours. Ici pas de grève, ni révolution, sinon on est fiché. Les gens préfèrent s’installer à Dubaï (200 nationalités).
Nous traversons la « creek » avec de petits bateaux pour voir un marchand d’épices et de dattes (un palmier peut donner de 2 à 300 kgs de dattes). Nous faisons un arrêt photo devant le fâmeux hôtel Atlantis, situé près du « palmier » (ensemble de 16 palmes logeant de riches propriétés, prises sur les eaux de golfe).
Nous déjeunons au pied d’une tour, mais avant, Nabil nous organise une petite séance de test PCR, tous alignés dans le bus… Puis nous nous dirigeons vers la plus
GRANDE TOUR du MONDE, BURJ KHALIFA, haute de 808 m ! Bien qu’un peu anxieux, les personnes souffrant de vertige se mettent dans la queue pour aller jusqu’au 124e étage. Cà y est, c’est notre tour, et pour nous rassurer, une projection dans la cabine nous fait oublier que nous montons plus de 120 étages en un peu plus d’une minute et hop ! Presque un km au-dessus du sol ! La vue, à 360° est hallucinante. Les tours s’agglutinent dans un concours de hauteur, les grues, les routes s’entrecroisent et au loin, le désert, avec une seule tour au milieu, et les constructions qui n’en finissent pas… Nous redescendons de notre «perchoir» pour faire un tour dans le DUBAI MALL, le plus grand centre commercial au monde avec 1200 boutiques de luxe, où on retrouve des grandes marques françaises Dior, Louboutin, Cartier… Et à 18 h, au milieu de la Burj Khalifa, et des autres tours illuminées, on assiste à un très beau spectacle de fontaines musical, avec jets à 150 m.
Avant d’attaquer notre 4
e et dernier jour, nous sommes aux aguets pour savoir si le résultat du test est bien arrivé dans notre appli locale ! (pire que les résultats du bac). C’est bon, on peut donc partir pour AL- AïN, à 160 kms dans le désert. Elle est appelée « ville jardin », car paradoxalement, il y fait moins chaud qu’ailleurs, et les émiratis viennent se reposer loin des villes. Celle-ci est située dans les montagnes calcaires de l’Hajjar. Là aussi, la verdure est très présente, et les feux de circulation, richement décorés de noir et or, pourraient très bien être vénitiens…
Nous découvrons l’un des derniers
MARCHES AUX CHAMEAUX, où les propriétaires ont des discussions très animées. Le FORT JAHILI est un bel exemple de l’architecture militaire islamique. Un apéritif d’au revoir nous attend à l’hôtel et nous retrouvons les 3 du groupe qui avaient choisi de passer la journée à l’EXPO UNIVERSELLE DE DUBAI. Que de souvenirs se bousculent !
Le dernier jour commence à 2 h 30, car nous avons quitté le sol émirati à 8 h, mais la tête pleine de couleurs, de senteurs et d’étoiles… Et en un mot, nous sommes les «ROIS DU PETROLE»… !

  • Le pétrole est une vraie richesse : 4 millions barils/jour ! Il appartient à l’Etat et à aucune société privée. La Cie de pétrole s’appelle ACNOC (Abu Dhabi National Oil Company) dont l’emblême est le faucon. Pas de taxes, ni impôts sur les magasins…
Le Sheikh Zayed prend le pouvoir en 1966, et en 5 ans, l’Emirat connaît une métamorphose spectaculaire, passant du XVIIIe au XXe siècle. Chaque famille reçoit des terrains, les services municipaux sont gratuits, etc
On ne devient jamais emirati, sauf par le mariage .…

°°Winking°°

rédigé par Martine HERCOUËT le 3 nov 2021

Notre guide NabilQsar Al Watan3
Louvre Abu DhabiQsar Al Watan2
Qsar Al WatanLa marelle
Qsar Al Watan4IHopital Faucons
Grande Mosquee De Sheikh ZayedGrande Mosquee De Sheikh Zayed2
Grande Mosquee De Sheikh Zayed3IMG_3526
Vaissaux du désertvroum-vroum
Al-aïn - PalmeraieDubai depuis Burj KhalifaDubai Mall



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La Fenadoce de Pelotas 2012

Cocotte qui est amateur de généalogie a retrouvé la trace d'un de ses ancêtres bâtisseur d'édifices publics de la ville de Pelotas au Brésil. Après avoir rencontré des représentants de la ville de Pelotas lors d'un congrès en France, il a continué son voyage après Piffonds vers le Brésil. Voici un message qu'il aura à coeur, je l'espère, de compléter à son retour par un carnet de voyage complet.


Monique et Bernard La Fenadoce de Pelotas.

Bonjour à Tous(tes),

Je devrais dire Bom dia, je vous suis depuis le Brésil à PELOTAS (130 km de l'Uruguay), et je me bat depuis plusieurs jours avec internet pour me connecter.
J'en profite pour remercier Michel et Marie-Hélène pour ce Piffonds 5.
Ici, et ce n'est pas une galéjade, il fait plus froid : 9°Winking et plus de pluie qu'à Piffonds !!, si si c'est possible. C'est l'hiver et il y a 48h à PORTO ALEGRE il y avait quand même 32°. Le Brésiliens sont extras. Encore quelques jours à RIO et retour.
Et une photo pour vous faire rêver :  Avec la Reine, et ses Princesses, de la FENADOCE de PELOTAS (la fête nationale des douceurs, connue dans tout le Brésil). Elle a tenu absolument à poser avec des Français !!

Cordialement à tous(tes)
Bernard (cocotte) & Monique

La reine de la Fenadoce de pelotas 2012


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En mémoire d'un ancien ... devenu comédien

Juste le 24 décembre, Robert a proposé le petit exercice de mémoire suivant :
Quelqu'un se reconnaîtrait-il sur cette photo qui date de 1968, prise au bord du lac proche de Ceillac, peut-être le lac Sainte-Anne, les souvenirs sont un peu lointains. Bien sûr, c'était lors d'un camp du FSE, à Fontgillarde.
Sur la photo, il y a 2 naïades qui doivent s'amuser avec le fils de Mme PARAT, peut-être même que Mme PARAT est l'une d'entre elle. L'eau est manifestement froide ! Je pense que la 3ème naïade pourrait se reconnaître, bien que vue de dos !
Quant au mâle (dominant ?...), il était en classe technique. S'il te plaît, Monique, laisse les mariner un peu !
Au boulot, les souvenirs !...

Camp FSE Ceillac 1968

Monique :
Un indice : je ne suis pas l'une des naïades. D'ailleurs tu avais dit précédemment que cette photo avait été prise en Corse !!
Alors, ta mémoire te joue-t-elle des tours ?

Robert :
Nan, nan, pas possible ! les photos corses étaient en noir et blanc ! Ce n'est que plus tard que je suis passé à la couleur...
J'ai peut-être fait des mélanges de photos, et peut-être aussi des erreurs... Toujours est-il que cette photo n'est pas corse. Je suis affirmatif. Et il est sûr que le jeune homme sur la photo n'était pas en Corse car il a dû arriver au lycée après le séjour en Corse. Et à son propos, ma mémoire ne me joue aucun tour, affirmatif de passerelle (un ex-marin!)
Et il est vrai que tu n'es pas l'une de ces naïades, mais tu aurais pu l'être : Peut-être que l'idée de mettre un bout de pied dans l'eau froide de ce petit lac de montagne ne t'as pas vraiment tenté. Par contre l'élément masculin, lui, a plongé dedans !

Monique :
J'infirme le fait que l'apollon soit arrivé au Lycée après la Corse. Je pense que le séjour en Corse a eu lieu soit avant 1965, soit après mon départ. Or, j'ai cessé de fréquenter le lycée en qualité d'élève en 1966. Et autant qu'en emporte le vent de la mémoire, j'ai fait deux camps. Le premier à Fontgillarde et le second avec l'escapade d'Avignon où l'on campait à Montfavet et où je me goinfrais de lait fraise en "empruntant à titre définitif" les très longues cuillères. Cela dit il est effectivement possible qu'il s'agisse de Ceillac, mais cela ne m'évoque aucun souvenir. J'avais fait un malaise lors de la randonnée pour aller à Ceillac ou j'avais eu un lumbago qui m'avait cloué au Coin. Donc normal que je n'ai eu aucun souvenir. Donc cette photo date d'avant 1968. Jean Benoît le fils de Mme PARAT ne me semble pas très grand or il est né en 1961 comme OBAMA, c'est sa mère qui me l'a confirmé lors du cinquantenaire du Lycée. Et sur la photo il avait au maximum 4 ans. Dur de se souvenir .....
Dis donc, c'est sans doute à cause du réveillon et de l'ouverture des huîtres, mais les réponses ne fusent pas. Il va falloir que tu les mettes sur la piste. Allez messieurs, au travail pour l'ouverture des petites bêtes, la découpe de la viande ou de la volaille et le service de verres.

Puis le 25 décembre :
Opération spéléo : J'ai retrouvé des diapos. Avignon et Embrun = 1967 Ceillac = 1967 (donc j'y étais puisque j'ai une photo de la Chapelle). J'ai la même année une photo du Lac Blanc qui est peut-être celui où tu as photographié qui ils ne savent pas, mais que nous savons. Encore qu'il faut avoir la mémoire des faits pour reconnaître le mystérieux inconnu.
Voilà avec preuves à l'appui parce que du côté mémoire c'est, pour ma part, un zéro pointé. Mais que veux tu le DD est tellement plein qu'il a fallu faire de la place ....
Pour l'instant, je ne peux envoyer de photos car je n'ai pas de scanner de diapos, enfin pas encore. Bientôt peut être, je ne sais.

Robert :
Autant pour moi, pour la date de la photo, j'ai pas dû me relire et j'ai tapé trop vite: 1966 est plus proche de la réalité, Monique. Méa culpa...
Confirmation: La photo du lac et l'escapade à Avignon sont de la même année. Le séjour en Corse est antérieur (1965).
Donc cette année là (1966) le camp du FSE s'est déroulé en 3 temps :

  • 1ère semaine à Fontgillarde
  • 2ème semaine à faire de la voile sur le lac de Serre-Ponçon, à Embrun.
  • et 3ème semaine à Avignon, au Festival : est-ce là que notre Apollon aurait contracté son virus ?
Une de nos naïades, qui n'est pas Monique, me semble déjà intégrée au groupe : Elle pourrait se reconnaitre, même de dos !

Christine le 27 décembre :
Je n’ai pas réagi jusqu’à présent car la fameuse photo semblait attribuée à l’année 1968, et j’avais quitté le lycée en 1966, comme Monique. Mais si l’on se met à parler du camp de Fongillarde de 1966, là j’interviens car j’y étais… !
En effet, première semaine à Fongillarde…
Deuxième semaine à Embrun, voile sur « caravelle » sur le lac de Serre-ponçon, brevet de barreur à la clé !!! (je crois l’avoir encore !)
Troisième semaine au Festival d’Avignon, où j’ai souvenir d’avoir siroté une limonade à la terrasse d’un troquet à côté de Jean-pierre CASSEL !! Ca, ça ne laisse pas d’autre trace qu’un souvenir bien impalpable ...
 
Il faut absolument que je recherche dans mes photos… Peut-être retrouverais-je de nouvelles richesses pour alimenter celles du camp...
En tous cas, je ne suis pas l’une des deux naïades qui balancent Jean-Benoît Parat, je crois reconnaître celle de droite mais ne me souviens plus de son nom… et je ne me reconnais pas non plus comme étant celle qui regarde la scène… mais je peux me tromper !
 A bientôt, après mes recherches…

Jean-Paul :
Il me semble que le déroulement du camp soit correct. J'ai passé aussi mon brevet de barreur !

Monique
:
Je crains que notre jeu surprise ne s'arrête là, car une nouvelle terrible vient d'être diffusée par la radio à l'instant : la mort de Bernard-Pierre Donnadieu à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer !
Or, vous l'aurez peut être compris, c'était notre invité mystère sur la photo de Robert.
Je me souviens qu'à cette époque il ne se faisait appeler que Bernard et c'est au fil de sa carrière qu'il a accolé son second prénom. Bien jeune pour quitter ce monde.
A Robert de vous révéler le nom des naïades qui essaient de noyer Jean-Benoît.
Désolée d'être au lendemain et à la veille de ces fêtes porteuse de mauvaises nouvelles. Bonne journée à tous, et que chacun profite du moment présent, ce type d'événement étant là régulièrement pour nous le rappeler.

Bernard-Pierre Donnadieu 2008

Bernard-Pierre Donnadieu en 2008

Robert :
C'est avec tristesse que je viens d'apprendre le décès de notre Appolon de la photo. Il est décédé ce matin à Versailles des suites d'un cancer. C'était lui qui était sur la photo, au bord du lac.
Et je penses bien que Christine est aussi sur la photo.
Bernard-Pierre nous a donc quitté aujourd'hui, mais les souvenirs des moments passés avec lui au lycée, au camp de Fontgillarde, sur une caravelle au lac à Embrun, au Festival d'Avignon, au baraquement Nord ou il avait commencé à forger ses futures armes de comédien, resteront impérissables dans ma mémoire...


Christine
:
Nous étions deux à l’avoir obtenu ce petit brevet, c’est donc toi le deuxième, Jean-Paul !….
Mais il y a erreur…..  Je viens de retrouver un album et quelques photos…. Et le brevet de barreur (une relique) ! Nous sommes allés à Fontgillarde en 1966 et 1967… J’ai une photo de 1966 au sommet du Pain de Sucre sur laquelle tu te trouves, mais mon brevet est daté de 1967… et j’ai une photo de la caravelle de stage avec Robert… Sommes-nous allés deux années de suite au Festival d’Avignon ? Je n’ai pas de repère pour m’en souvenir.
Pendant que j’y suis, j’ai aussi retrouvé des photos d’un séjour de neige (mes débuts à ski) au chalet du Coin – Pâques 1967. Je les scannerais également, et vous me direz si ça « parle » à quelques-uns d’entre vous ???

Jean-Paul à propos du Festival d'Avignon :
Une lumière, nous étions dans la cour centrale et assistions à un ballet de Béjard.

Monique :
En
1966, le Festival d'Avignon s'ouvre à la danse et invite Maurice Béjart et son Ballet du XXe siècle à se produire dans la cour d'honneur du Palais des Papes. Voici les informations trouvées sur Wikipédia.

NOUS Y ETIONS !

Il y fut dansé le Boléro de Ravel et j'ose espérer que c'est ce que nous avons vu. Compte tenu du grand souvenir que j'ai de ce spectacle qui m'a beaucoup marquée, je pense qu'il s'agit effectivement du boléro devenu si célèbre par la suite. Nous allions aussi l'après midi au Cloître des Carmes ou des Célestins, peut être les deux puisque nous avons "dévoré" la culture à pleines dents.

Christine :
Mes essais de scan ont été laborieux... Mais en voici les résultats.
Les photos du Pain de sucre et du Lac d’Embrun sont de 1966, celles du stage de voile sont de 1967.
Comme j’avais pris soin de dater les photos à l’époque, j’ai pu constater que nous sommes allés à Embrun en 1966 et en 1967. Par conséquent, nous sommes aussi allés au Festival d’Avignon ces deux années-là.
Mais je me souviens particulièrement du Ballet de Béjard de 1966 semble-t-il… C’est tout pour aujourd’hui.

Robert Rouffineau betty_boop06 Monique Dechambre

Barregat-Vallé Christine2010 Christine Vallé (Barrégat) HappeJeanPaul2009 Jean-Paul Happe




Pain de Sucre 1966- C. Vallé Lac d'Embrun 1966-C.Vallé Stage de voile à Serre-Ponçon 1967
Pain de Sucre et Lac d'Embrun 1966 et Stage de voile à Serre-Ponçon en 1967


Dernièrement (03/2011), Georges Dupuy nous a fait parvenir ce lien sur un article paru dans l'Hérault :
http://www.herault.fr/2011/02/02/commune-d-olargues-se-souvient-de-bernard-pierre-donnadieu-8957


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Chateaux de la Loire

Voyage de fin d’année TES + TM1 - 3 et 4 Juin 1966


Azay-le-Rideau : Françoise Dupuis, Maryse Alméras, Martine Gamelin, Gérard Bellot, Nicole Lelièvre, Martine Vaissier, Françoise Marie - debout : Gilles Gueugnot et M. France Laurent.


Petit déjeuner à Chambord : G. Bellot, N. Lelièvre, C. Rauch, M. Gamelin, M. Vaissier et F. Marie.


Restaurant à Monts : G. Gueugnot, M. Gamelin, Rémi Masingue, Christine Barrégat, Monique Dechambre, C. Rauch, G. Bellot - de dos - et N. Lelièvre, au 1er plan Gilles Gauthier (le seul garçon de notre classe de TES !)


Dégustation : Claudine Rauch, Françoise Dusouil, Rémy Masingue, Christine Barrégat, Monique Dechambre et Martine Gamelin.


Restaurant à Monts : J. Paul Pluet prof. de philo et autre prof ??
Monique Gibelin(?) et Françoise Dusouil.

Martine Hercouët (Gamelin).


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Encore des vacances.

Les souvenirs de Robert.

En 1965, je crois bien que le camp s'est fait en Corse. Nous avions fait un séjour de 3 semaines, dans 3 lieux différents :
1ère semaine : vallée de la Restonica, au dessus de Corté où une équipe (dont je faisais partie) a fait une randonnée prévue de 2 jours, mais comme la carte d'état-major que nous possédions était très vieille, on a trouvé le moyen de se perdre. Résultat, on a passé une nuit supplémentaire à la belle étoile dans la montagne Corse, et on n'avait plus rien à manger. Heureusement un berger nous a fait gouter ses beignets au fromage et nous a vendu du fromage corse. Il nous restait du pain, ce fut notre repas du soir. Nous sommes rentrés tranquillement au camp le lendemain matin, mais avec la faim au ventre. En bas, il commençaient à s'affoler...
2ème semaine : à Palmento, au dessus de L'Ile Rousse,
Dernière semaine : à Argentella, sur la commune de Galéria : seule occupation, la plage, et un concours de repas,remporté haut la main par notre équipe (recette de poulet à la basquaise, la base étant le poulet). Il me semble que c'est là que j'ai le souvenir le plus précis de Jean-Paul Happe.



L'année suivante, en 1966, tout le camp s'est déroulé à Fontgillarde, avec les grands ballades vers le Pain de Sucre, l'Italie (Chianale) et le Pic de Roquebrune, le lac vers Ceillac.

En
1967, nous avons dû faire 1 semaine Fongillarde, une semaine à faire de la voile sur le lac d'Embrun, vers Savines et la dernière semaine au Festival d'Avignon.
Et une anecdote concernant le chalet: il y en a un ou une qui a retrouvé un jour son lit dans un arbre (il y en avait peu à côté du chalet)...

Robert Rouffineau





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Rude vie de montagnard

Quand les crêpes nous jouent des tours.

Nous en étions à la fin de la deuxième semaine de camp, et une randonnée de 3 jours était programmée en montagne, avec comme objectif principal d’atteindre la Font Sancte, un pic à plus de 3000 m.
La veille au soir, Georges (Guillemin) avait préparé des crêpes à la bière pour tout le monde. Moi, Jean-Paul, je n’en n’avais jamais mangé de telle sorte. Ma maman n’en faisait qu’avec du lait, de la farine et des œufs. Mmmmm ! Qu’elles étaient bonnes ces crêpes à la bière !!!!
Mais au beau milieu de la nuit, mes intestins se mirent à manifester jusqu’à m’empêcher de dormir. Puis sur le petit matin, ce fut une explosion, si je puis m’exprimer ainsi ! Une première fois, en courant, je réussis à atteindre l’emplacement qui nous servait de ouatères. Ouf ! Quel soulagement ! Une seconde envie pressante me prit, et là, je ne suis arrivé qu’à mi chemin de nos ouaoua ! Deuxième soulagement ! La troisième alerte me prit complètement de court, et j’eus à peine le temps de sortir de la tente avant un débordement de soulagement…en un mot comme en cent, j’avais chopé la … c’est un mot qui commence par chi… et qui finit par …asse. Me voilà propre ! Enfin, pas tout de suite, mais juste après m’être lavé dans le torrent à 6 °C afin de tenter d’être opérationnel pour le départ, une heure plus tard.



Mon petit déjeuner, qui consistait à ingurgiter un demi litre de lait fut réduit à une demi tablette de chocolat noir…il paraît que ça resserre !! Mais comme on ne laisse rien perdre, j’ai rempli ma gourde métallique (qui me restait de mon passage chez les scouts) du bon lait frais que nous allions chercher à la ferme. A cette époque là, c’était encore possible, du bon lait entier plein de crème mmmm! Le détail aura son importance plus tard.
L’heure du départ sonna et nous nous mîmes en route par le chemin qui longeait le torrent en le remontant. Je marchais en tête avec quelque autres quand j'aperçus une famille de petit mammifères qui s’ébrouait devant nous. Sans plus réfléchir, je bondis et réussis à capturer deux spécimens de ces quadrupèdes, un dans chaque main. Seules leurs têtes dépassaient de mes mains refermées. Ces bestioles étant extrêmement souples et possédant des dents très aiguisées parvinrent chacune de leur coté à me mordre sur toute la périphérie des colliers de chair constitués par mes mains. La douleur me fit lâcher ces boules de poils beaucoup plus vite que je ne les avais attrapées. Hormis le sang qui perlait de mes blessures, la surprise fut qu’une odeur très forte et persistante m’imprégnait les mains. Devinez ce que je venais de relâcher…des putois. Cela, je m’en suis rendu compte pendant toute la durée de la randonnée, car même en se lavant les mains à chaque cours d’eau rencontré, la puanteur a persisté.
Mais revenons aux suites de mes problèmes de tuyauteries en nous projetant 24 heures plus tard. Nous étions au pied de la Font Sancte, nous préparant à prendre notre collation de la mi journée. Comme j’avais soif, je décidais de me désaltérer à ma gourde pleine de lait, pendue à ma ceinture depuis la veille, et ballottant au gré de notre marche. Je dévisse donc le bouchon et porte le récipient à ma bouche…mais, ça ne sort pas bien ! Il y a un bouchon ! M… flute alors ! Comme c’est bizarre ! J’investigue promptement, et me rends compte que le bouchon en question n’est autre que du beurre, oui, vous avez bien lu, du beurre ! Ce jour là, pour mes sandwiches du midi, je fus le seul à avoir eu des tartines beurrées !
Voilà deux des anecdotes que j’ai en mémoire comme si je les avais vécues hier, 46 années après…

Mais le voyage ne s’est pas terminé là. Je pourrais parler de nos descentes dans les pierriers instables, de nos nuits à la belle étoile, du mémorable orage que nous avons subi en passant un col à plus de 2500 m, de notre passage à Château Queyras…

Jean-Paul Dupuis.





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Vacances en Queyras

Fontgillarde et le chalet du Coin - Près de Molines

Le lycée Robert Doisneau (notre LTE) possède par l'intermédiaire du FSE (Foyer Socio-Éducatif) un chalet situé au hameau du Coin sur la commune de Molines (alt. 2025 m) dans la région du Queyras (Hautes Alpes), qui accueille des séjours de classes à la montagne. Mais quelle est son origine ?
Georges Guillemin, 'le surgé', organise le premier camp de vacances pour les élèves du lycée pendant l'été 1962 pour y pratiquer escalade et randonnées. Le campement en toile de tente s'installera en juillet et août sur les bords du torrent, l'Aigue Agnelle, en amont de Fontgillarde autre hameau de Molines avec un groupe d'une trentaine de garçons.
Il en sera de même l'été 1963 toujours au bord du torrent, et le premier groupe de filles s'installera dans une grange au hameau du Coin. Des privilégiées, car pour les garçons toilette et vaisselle se faisaient dans l'eau glaciale du torrent !
Les moniteurs étaient les pions du lycée ainsi que des élèves plus âgés. Georges Guillemin et sa famille assuraient le ravitaillement en vivres et nous étions en totale autonomie pour la cuisine. Ce qui n'était pas triste.

En 1964 une ancienne ferme ayant été acquise au hameau du Coin, les premiers volontaires élèves du lycée viendront passer leurs vacances à rénover le bâtiment pendant plusieurs années en vue de le rendre habitable et cette bergerie sera transformée en superbe chalet.

Bernard Lacotte.




Je me souviens de ma première journée à Fontgillarde.

Nous venons d’arriver le matin même à Fontgillarde, aussi Georges Guillemin nous donne "quartier libre" en cet après-midi ensoleillé.
Un groupe se forme alors (sans son avis) pour aller escalader la petite montagne en face faisant-partie de notre si beau décor. Ce qui paraît une petite ballade s'avère en fait, très rapidement, une virée d'envergure. Le temps passe, la nature est belle, le temps passe vite et le ciel s’assombrit. Le danger, connais pas !
Les gars ne s'aperçoivent pas des signes que leurs font les copains restés en bas. Non, il ne s'agit pas d'encouragements, mais plutôt d'un ordre immédiat de rebrousser chemin et en particulier de la part de Georges. Le groupe ne s'en rend pas compte et content que l'on puisse l'observer retourne des signes de joie. Une marmotte par-ci, un edelweiss par-là, quel plaisir..
Au fait, il faut rentrer ! Eh-oui, en bas, le comité d'accueil est là, Georges en tête. Une dispute pour chacun des contrevenants, un choc mémorable et j'en passe... Au fait… j'étais de ce groupe !



La ballade des gens heureux.

Je me souviens d’un bivouac sur 2 jours, une longue marche vers le "Pain de Sucre" d'environ 20 km dont le but était d’observer le lever de soleil… la ballade des gens heureux.

Une veillée à laquelle nous avions convié les gens du petit village local. Nous voici, d’un coup, improvisés acteurs ou saltimbanques ! Nous avions passé la nuit à la belle étoile blottis confortablement dans nos sacs de couchage autour d’un feu de camp dont la combustion était assurée par le tour de garde de chacun.
Au retour, nous étions exténués de porter notre paquetage ! Nous avions eu l'occasion d'assister au championnat de France de hors-bord sur le lac de Serre-Ponçon ainsi que de faire une courte escapade à Turin. Je me souviens de ce retour en car et d’un match de foot improvisé contre de jeunes italiens avant de refranchir la frontière.
C'est là que j'ai “découvert” en Georges Guillemin “le Surgé”, un homme très humain et ô combien sympathique.

Daniel Chagnot.





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