Fin de la Puce à Zulie

La puce à Zulie Fin de la Puce à Zulie La puce à Zulie

Le mot de Martine


A cette époque de l’année, je vous envoie un courrier de pré-annonce de notre prochain spectacle au Studio des Champs-Elysées pour janvier de l’année suivante, et courant décembre, je vous adresse le programme officiel avec notre flyer.
 
image002 Et bien, 2022 aura été l’année « fossoyeuse»… car cette fois, çà y est, le rideau du théâtre est définitivement tombé et ne se relèvera pas. Depuis quelque temps, je vous le laissais imaginer, mais « LA PUCE A ZULIE » n’est plus.
 
En effet, difficile de la maintenir vivante pour pas mal de raisons : la 1
ère et la plus importante c’est que IBM subit la crise (et le COVID) comme beaucoup d’entreprises , les effectifs ont considérablement diminué, et par conséquent, les budgets également. Or, depuis quelques décennies, nous avons la chance de jouer dans de « vrais » théâtres parisiens, tels que le STUDIO des CHAMPS-ELYSEES, le THEATRE GREVIN, le THEATRE DEJAZET,… L’autre raison est liée à la motivation, et malgré nos campagnes pour recruter de nouveaux comédiens, nous n’avons pu renouveler le groupe. Par ailleurs trois d’entre eux ont démissionné après notre dernier spectacle joué en janvier de cette année.
 
Nonobstant tous ces points, la difficulté de trouver un théâtre « abordable » à Paris est très compliqué et nous perdrions beaucoup de spectateurs à jouer en banlieue.
Nous avons donc terminé notre répertoire sur une note très gaie car nous avons joué une pièce typique « boulevard », « RUMEURS » qui avait été interprétée par Jean Poiret, Pierre Mondy, Eva Darlan, Claire Nadeau,… (1). Nous avons pris un plaisir immense à jouer cette pièce, et les rires de nos derniers spectateurs nous ont fait très chaud au cœur ainsi que les applaudissements appuyés de l’ultime représentation. Nous étions bien sûr très émus en saluant plus longuement avant le dernier tombé de rideau. Nostalgie, nostalgie,…
 
Pour ceux qui se poseraient (encore) la question, je vous livre la genèse de l’origine de notre nom de troupe
« LA PUCE A ZULIE ». En fait, c’est né en 1984, lorsque nous avons joué « UN TRAMWAY NOMME DESIR » , qui était aussi ma première pièce… Nous jouions pour la première fois au Théâtre Dejazet, place de la République, et il nous fallait un nom officiel de troupe. Donc, un soir de répétition, chacun a réfléchi, et la lumière a jailli ! Ce sera « la Puce », car clin d’œil à IBM et la puce électronique, ensuite 2e clin d’œil : IBM était aussi appelée communément « Big Blue », et une pierre bleue s’appelle « lapis lazuli », le jeu de mot était prêt pour créer « LA PUCE A  ZULIE ». Il est à remarquer que beaucoup faisaient la faute en redressant en « LA PUCE A JULIE » bien sûr, et c’est ainsi que lorsque nous demandions à « Pariscope » et « L’Officiel des spectacles » d’inclure la parution de nos spectacles, il y avait presque systématiquement une coquille dans les programmes… Une 2e anecdote concerne aussi certains IBMers, pas toujours attentifs à la  publicité que nous faisions « en interne » (affiches, impression sur serviettes au restaurant, articles dans les brochures mensuelles, etc), nous disaient que « la Puce à Zulie » devait être un spectacle très drôle, (d’autant plus drôle, qu’on le jouait chaque année)…    
 
Comme ce courrier est le dernier (
MAIS NON PAS POUR VOUS !), je voulais bien sûr remercier tous les spectateurs qui sont venus nous applaudir très régulièrement,(certains sont restés fidèles depuis le début) des « acharnés » notamment, qui bravaient quelquefois le froid et la neige ou même les grèves… Car nous avions nos fans qui régulièrement nous demandaient ce que l’on allait jouer, du drame ou du drôle. A ce sujet, et paradoxalement, on nous demandait des pièces drôles pour « oublier » un peu les tracas du quotidien, mais curieusement, les spectateurs se souviennent surtout des drames et pièces fortes telles que « LES SORCIERES DE SALEM », « 12 HOMMES EN COLERE », ou « DIALOGUE DES CARMELITES » qui, pour ma part, m’a énormément touchée lorsque j’étais adolescente, et qui a été un vrai cadeau de jouer dans ce rôle de mère supérieure condamnée à l’échafaud.
 
Pour l’instant, je ne « souffre » pas encore trop de ce manque, mais en décembre, les répétitions qui s’accélèrent les soirs et les samedis entiers, l’essayage des costumes, l’excitation de répéter au théâtre et puis, bien sûr le plaisir de jouer et retrouver nos spectateurs.  
Comme IBM en profitait pour recevoir ses clients en début d’année, (instauré en 1989)  nous avions aussi le plaisir de les retrouver autour d’un cocktail dinatoire. Nous avions aussi nos fidèles parmi eux, et ils attendaient chaque année l’invitation d’IBM… Après la représentation, ils étaient fiers de nous dire qu’ils reconnaissaient untel/unetelle dans telle pièce. Oui, c’est sûr, en décembre et janvier, il y aura un grand vide car ce rendez-vous incontournable me permettait de voir chacun d’entre vous, car le théâtre avait aussi la vertu de nous réunir une fois par an, et de voir mes amis proches que je ne pouvais voir dans l’année. Tout ceci dans une joyeuse ambiance autour d’un pot amical dans le foyer.
 
image008 En guise de petit cadeau (d’ »adieu»Winking,(NON, PAS POUR VOUS, VOUS DIS-JE !)  je vous joins le répertoire de « LA PUCE A ZULIE » depuis 1984, (2)qui est aussi le mien, car depuis cette année-là, j’ai été distribuée chaque année dans une comédie ou un drame par nos différents metteurs en scène, qui étaient des comédiens ou auteurs de pièces professionnels et procédaient à des castings. (Il était possible qu’un rôle puisse convenir à deux ou trois personnes). J’ai donc eu la chance de jouer pendant 37 ans des rôles dramatiques ou comiques dans lesquels je me suis régalée à quelques exceptions près. Une seule fois, j’ai « failli » car une maladie neurologique m’est brutalement « tombée » dessus, et à la mi-novembre, j’ai dû céder mon rôle à un mois ½ de jouer !… alors que j’adorais cette pièce, « LES RUSTRES » de Goldoni, le Molière italien, dans une ambiance vénitienne et de superbes costumes du XVIIIe… Je vous joins également une photo d’un vide-poche que j’ai peint sur la porcelaine et étant inspirée par la forme des « oreilles », j’ai imaginé des masques, et cela m’a conduite à reproduire l’emblème de la PUCE A ZULIE.
 
image004 En qui concerne « l’APRES », je fais une pause théâtre, mais j’ai repris la peinture, -une autre de mes passions- mais cette fois je fais aussi une pause aquarelle pour me lancer dans l’acrylique, et pour bouger un peu, je prends des cours de image009 « BIODANZA », « danse de la vie », créée il y a quelques décennies par un brésilien, et qui permet de se « défouler » sur des rythmes brésiliens, africains, jazz, classique, tout en « méditant ».

Je vous envoie toutes mes amitiés et vous embrasse très fort.
 
Martine

inconnuET  image007



Mon Répertoire Théâtral


Cendrier « La Puce à Zulie »

Cendrier la Puce à Zulie



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Hiboux


Rumeurs 2022

La puce à Zulie Rumeurs La puce à Zulie

Le mot de Martine



Bonjour à tous les amis du théâtre,


Les projecteurs se sont éteints, le rideau est baissé, les derniers applaudissements se sont tus, mais ce rideau est tombé définitivement dimanche 23 janvier. (Mais çà fait bien 3 semaines que je dois vous écrire !).

L’émotion était sur scène et dans la salle, et nous étions portés par une ambiance « festive » au rythme de la bamba qui accompagnait nos saluts. Si les premiers jours ont été timides, les trois derniers, nous avons eu beaucoup de spectateurs pour notre plaisir (et réconfort).

La troupe 2022

C’est pourquoi je voulais remercier tous ceux qui sont venus nous applaudir et nous encourager. Si j’ai vu la plupart d’entre vous, je sais que certains sont repartis incognito dès la fin de la pièce, car bien sûr, conditions sanitaires obligent, nous n’avons pu organiser notre pot amical traditionnel où nous avions l’habitude de retrouver nos fidèles spectateurs et de trinquer en devisant gaiment…

Mais je m’adresse à tous, vous qui êtes venus, ceux qui souhaitaient venir, et qui, quelquefois ont appris à la dernière minute qu’ils étaient positifs ou cas contact, et ceux qui craignaient d’être « touchés » et ne sont pas venus. Mais nul n’est à blâmer, car cette cochonnerie ne nous lâche pas les baskets depuis deux ans. Et d’ailleurs, depuis, 7 d’entre nous -acteurs-sont devenus positifs... (1)

Pour remonter un peu l’ambiance, je vous envoie quelques souvenirs de «RUMEURS », notamment mon costume, qui était un peu décalé, par rapport à celui des autres… En effet, invitée à une soirée de dix ans de mariage chez un couple d’amis, j’arrive en russe folklorique, avec une « robe russe de 60 ans qui appartenait à ma grand-mère » (selon l’auteur) avec un coussin en forme de saucisse pour mon dos… Je sortais tout droit des « ballets Moïsseiev » ! Je vous adresse également un dessin qui illustre la pièce et que je réalise chaque année et destine à notre metteur en scène avec le cadeau que tous les comédiens lui offrent.

Cette pièce, très drôle, nous la préparions depuis septembre 2020… Beaucoup de spectateurs nous ont dit leur tristesse de ne plus voir « LA PUCE A ZULIE», car les fidèles nous suivent depuis des décennies… Même les clients d’IBM (pas vus depuis deux ans) étaient heureux de nous retrouver depuis 1989 autour d’un cocktail dinatoire.

En fait, le Club Théâtre existe depuis 52 ans, mais est devenu « la Puce à Zulie » en 1984, lorsque je jouais ma première pièce «Un tramway nommé désir», et depuis, j’ai eu la chance d’avoir été distribuée systématiquement chaque année, soit dans un drame ou une comédie (2).

Théâtre 2022-2

Nous n’avons pas envie de baisser les bras, mais justement, des bras nous manquent car nous manquons de nouvelles recrues. Et dans quelques jours, nous aurons notre AG pour faire le bilan de l’année passée et parler de l’avenir plus qu’incertain…

Après des mois de travail, de doutes, d’arrêt, et enfin de « feu vert », nous avons eu le plaisir de jouer enfin, mais l’arrêt fut un peu plus brutal que d’habitude, et le spleen s’est invité. Ma cousine, qui malheureusement n’a pu venir pour cause d’hospitalisation en urgence à Montauban, est restée quelques jours avec moi et est repartie sur son île en Guadeloupe. Elle a quand même pu décaler une séance d’immunothérapie à Cochin avant de repartir il y a deux semaines.

Je sais que je n’ai pas toujours été présente au téléphone ou sur le net, mais j’espère reprendre petit à petit contact avec mes amis. Mais entre le covid, mon hospitalisation, et les soucis familiaux, en plus de la période théâtrale, mon agenda était vite rempli, et cela fait plus de deux ans, que je n’ai pas touché un pinceau, mon autre passion… Alors, pardonnez ce silence un peu « assourdissant » pour certains… J’espère me rattraper…

En attendant, je « m’occupe », car je vais me transformer en chef de travaux, en effet, je refais faire ma chambre du sol au plafond. Un peu compliqué quand on est seul à manager, mais c’est toujours salutaire d’avoir des projets…

Je souhaite que vous puissiez passer à travers cette « chose » qui nous nargue », et que vous puissiez vous aussi, avoir quelques projets. Je ne parle pas de l’actualité terrible qui nous est tombée dessus, et cela nous fait une fois de plus, comprendre la chance que l’on a d’être en France, mais pour combien de temps ….

Merci encore pour vos rires qui nous ont récompensés, de nos efforts, de nos doutes, car nous n’étions sûrs de rien, de vos applaudissements qui ont été un peu plus appuyés le soir de la dernière.

Je vous embrasse en attendant des jours meilleurs, et une occasion de nous voir, nous lire, nous entendre, en dehors du théâtre…

Portez-vous bien et « aimons-nous vivants »…

Martine Moïsseiev 2022Martine



(1) Un miracle a eu lieu, car la semaine qui a suivi l’arrêt de notre spectacle, sept de mes partenaires et mon metteur en scène ont été déclarés positifs ; deux autres et moi-même sommes passés à travers alors que nous étions proches les uns des autres, notamment dans les loges.

(2) J’ai failli une seule fois, lorsque ma maladie neurologique m’est tombée brutalement dessus et la mort dans l’âme, j’ai dû abandonner les répétitions le 15 novembre, alors que nous projetions de jouer « les Rustres» de Goldoni, le Molière italien, avec costumes d’époque et atmosphère vénitienne que j’adore…

(3) Pour vous remercier de votre fidélité, je vous joins le répertoire de LA PUCE A ZULIE (depuis 1984) et le mien puisque j'ai eu la chance de jouer dans toutes ces pièces.


théatre




Théâtre 2022

Très chers(es) toustes,
 
image007 «L’Arlésienne » arrive !... Et voilà « l’Officiel du spectacle » ! Mais vous aviez déjà une idée, puisque vous aviez reçu une pré-annonce  avec le titre de notre pièce et notre calendrier.
 
Comme vous le savez, pour 2021, nous avions choisi
« RUMEURS », car après une « sale » année 2020, nous avions envie d’enfermer nos spectateurs dans une bulle de bonne humeur et de rires, car cette dernière année nous avait tétanisés et cloués au sol, armés de « laisser-passer » que nos parents avaient malheureusement connus, en des temps bien noirs. Nous avions été privés de nos familles, amis, sorties, et tout ce qui rend notre vie agréable et que nous trouvions « normale», mais c’était sans compter sur une bestiole qui a décidé de s’incruster avec acharnement puisqu’elle sème des « frères et sœurs » sur notre chemin !  
 
Nous avons donc décidé de vous présenter (enfin) ce spectacle en janvier 2022, qui vous permettra, nous l’espérons, de bien vous détendre. En ce qui nous concerne, nous sommes
10 comédiens (5 femmes 5 hommes) à prendre beaucoup de plaisir à répéter cette pièce, dans le labeur bien sûr, mais surtout dans les rires…
 
Comme vous le savez, IBM connaît quelques difficultés et a dû revoir ses priorités. Le théâtre en a pâti et nos 3 soirées privées pour les clients, programmées, ont dû être abandonnées. Mais pour le plaisir de tous nos spectateurs, nous avons
ajouté deux soirées supplémentaires :    

  A 20 h 30
VENDREDI 14 JANVIER 2022
SAMEDI 15 JANVIER
MERCREDI 19 JANVIER
JEUDI 20 JANVIER
VENDREDI 21 JANVIER
SAMEDI 22 JANVIER

A 16 h 00
DIMANCHE 16 JANVIER
DIMANCHE 23 JANVIER

image006 « Là-haut, Charly Brook baigne dans son sang. A-t-il essayé de mettre fin à ses jours, ou est-ce sa femme Myra qui lui a tiré dessus ? Telle est la question qui va se poser aux invités que le couple a conviés pour célébrer leur dixième anniversaire de mariage. Réduits aux conjectures, les invités vont tout faire pour éviter un énorme scandale et empêcher que les sales rumeurs ne prennent des proportions catastrophiques. Évidemment comme dans toute bonne farce, ce qu’ils vont inventer va les obliger à surenchérir dans le mensonge. Les portes claquent et les couples deviennent de plus en plus fous. Bientôt personne ne se souvient plus de ce qui a été dit et à propos de quoi. Mais comme chacun sait « : « Plus c’est gros mieux ça passe ! »… et plus ça fait rire le spectateur ».
 
Il est fort probable que ce soit notre dernière aventure théâtrale pour x raisons, en tout cas, avenue Montaigne.
 
C’est pourquoi, encore plus que d’habitude, nous
comptons vous voir plus nombreux.
 
2022 aura un parfum différent, car nous nous retrouvons dans ce théâtre depuis plus de 20 ans, après 15 ans au théâtre Grévin et 2 ans au théâtre Déjazet à la République. Et cela fait 37 ans exactement que je m’exprime par cet art qu’est le Théâtre, et qu’il m’a beaucoup apporté tant dans ma vie personnelle que professionnelle. Et en 37 ans -étant distribuée chaque année dans un drame ou une comédie-  je n’ai failli qu’une seule fois, pour cause de maladie brutale et sournoise. Mais je m’égare, et comme vous connaissez aussi mon goût pour l’écriture, je m’envole…     
 
Mais je voulais une nouvelle fois me faire pardonner de mon silence plus ou moins long, au téléphone ou par écrit, mais cette année a encore été très difficile, sur le plan familial et personnel. Et d’ailleurs, en ce moment, ma cousine est revenue à mes côtés afin de retrouver des soins et voir des spécialistes plus fiables qu’en Guadeloupe.
 
Je saisis l’occasion pour souhaiter à vous et votre entourage le meilleur des Noël possible, et à ceux qui souffrent de récupérer au mieux, une année nouvelle aussi la meilleure possible,  car 2022 ne va pas encore être un « long fleuve tranquille » et espérons que nous pourrons nous retrouver pour une nouvelle Piffonnade…
 
En espérant avoir le plaisir de vous retrouver pour rire avec les aventures de ces amis conviés à un anniversaire de mariage, autour du verre de l‘amitié après le spectacle, et d’un dîner amical pour clore cette belle soirée. La date retenue est donc le
MERCREDI 19 JANVIER.
 
Je m’en réjouis par avance, et vous embrasse très affectueusement,
 

Martine  
 

image003       inconnu             

 
 
Pour les « petits nouveaux » :
 
Comme indiqué sur la lettre programme, il faut réserver les places au numéro indiqué (qui nous est dédiéWinking. La réservation est indispensable car les places ne sont pas numérotées et « les premiers arrivés… ».
En ce qui concerne les anciens du LTE, l’un d’entre vous, Charles en l’occurrence, me transmet la liste des inscrits, je la communique à notre caissier et il  vous enregistre sur son cahier et le jour J de votre venue, vous annoncez votre nom et le nbre de places et vous réglez directement (
uniquement en chèque ou espèces). Je me charge également de la réservation du restaurant qui se trouve à deux pas du théâtre .

Tract RUMEURSTract RUMEURS2

Lettre Rumeurs 2022


théatre

 

Martine aux Emirats

Faucons ESCAPADE ABU DHABI et DUBAÏ Faucons
22 au 27 octobre 2021
(Abu Dhabi veut dire « père de la gazelle »Winking

Voilà exactement 612 jours qu’un petit groupe de caraistes attendaient ce moment… Nous en rêvions et le CARA l’a fait… Quel bonheur de se retrouver à Roissy 2 le 22 octobre au matin pour une destination pleine de surprises : ABU DHABI et DUBAI ! Mais le second bonheur est de retrouver nos chers amis du CARA, famille dont nous avons été privés pendant quasi 2 ans ! On se retrouve (pour ma part, une ancienne collègue qui était volontaire comme moi aux JO d’Albertville de 92) et d’autres que nous ne connaissions pas. Nous sommes 21, dont Danièle (Lacoudrée), qui a eu toutes les peines, donc tous les mérites, pour organiser ce périple lourd en formalités, notamment sanitaires. Nous le vérifierons plus tard…
Après un dernier test PCR inf. à 48 h, il nous faut aller sur un site local des Emirats Arabes Unis (EAU) à partir d’un QR code transmis, charger une application locale qui nous permettra d’être facilement reconnu avec un passe sanitaire pour toute entrée quelle qu’elle soit (resto, musée) avec photo faite à l’arrivée à l’aéroport.
Après 1 h 30 de retard, nous quittons le sol français et arrivons
à ABU DHABI et notre hôtel à 1 h du matin (pour nous, 3 h). Mais avant, il a fallu arpenter «quelques» couloirs pour déboucher sur une salle avec «de petits hommes blancs» masqués, nous attendant avec un petit goupillon très connu. Et hop, nous voilà retestés à l’arrivée ! Comme nous arrivons tard, la chaleur nous laisse un peu de répit. Après une nuit courte, nous pouvons commencer l’aventure après avoir reçu le QR code !
Notre guide, Nabil, marocain et francophone, nous fait connaître ce pays tout neuf : les EAU (formés de 7 états) né le 2/12/71, pour se détacher des colons anglais et gagner son indépendance. Un seul président pour 7 villes et 7 états dirigés par un prince d’une famille royale. La capitale administrative est ABU DHABI, et l’économique est DUBAI, plus connue par le tourisme et le commerce international.
Notre première visite à ABU DHABI est pour le
LOUVRE (créé en 11/17) dont le nom nous est très familier…Ici, pas de Joconde, mais des œuvres prêtées par «notre» Louvre avec des œuvres internationales, car les dirigeants d’ Abu Dhabi souhaitaient faire une destination culturelle et devenir une référence en matière d’art, d’éducation et de culture. Car il faut penser, d’ores et déjà, à «l’après-pétrole»…(1) Pour créer ce 1er musée national, dans le monde arabe, Abu Dhabi a souhaité s’associer au savoir-faire français - « cocorico ». Les œuvres sont nichées dans un bâtiment très moderne -créé par Jean Nouvel - dont le toit, fait d’une sorte de  «treillis» de métal, évoque un coquillage sur la mer.
Nous nous dirigeons ensuite vers le
QSAR AL WATAN, haut lieu de culture et de savoir-faire. Et là, nous sommes saisis par la grandeur et la beauté des lieux. Tout est harmonie de beige, or et les matériaux employés. Le marbre, le bois, le vitrail, nous accueillent dans un déferlement de formes géométriques harmonieuses. Pas un cm2 n’a échappé aux artisans. C’est tellement chargé que cela devient un fondu entre la matière et la couleur qui nous arrachent des cris d’admiration. Des lustres magnifiques descendent du plafond, énormes et étincelants, et c’est une « dégoulinure » de milliers de pierres Szwarovski… (quand on pense au prix de quelques pierres à nos oreilles) .On ne peut rester insensible à tant de beauté, de talents d’artistes. Seuls, quelques vitraux d’un turquoise éclatant viennent trouer cet espace qui nous envahit.
A l’extérieur, nous découvrons ces gratte-ciel qui nous rappellent un peu Manhattan à New-York, mais qui rivalisent de personnalité dans les formes et les couleurs, et ce n’est pas laid du tout. Une tour rose côtoie une bleue, et nous renvoie la lumière du soleil couchant dans un «feu» éclatant. Mais le soleil devient un gros ballon rouge, et nous devons nous diriger vers la baie d’Abu Dhabi pour notre
dîner-croisière. Nous naviguons ainsi pendant 2 h sur le « Royal dock», et glissons au milieu des lumières de la ville tout en partageant un buffet. Quelle journée !
Après un repos bien mérité, nous repartons à « l’attaque » de la ville avec quand même 39 °… Nous franchissons
l’ILE DE YAS où un circuit automobile de 5,8 kms attend le vrombissement des bolides, et la Marina, nous fait découvrir d’immenses yachts…
Le choc que nous ressentons est lié à la propreté et la verdure : ce pays, tout neuf, sorti du désert il y a tout juste 50 ans, est un modèle de propreté. Pas un seul mégot, papier, graffiti sur les murs ! Les palmiers et frangipaniers en fleurs, rivalisent de leur vert éclatant sur du gazon entretenu comme celui d’un golf ! Oui, mais ici, les lois sont appliquées et les amendes tombent vraiment… Voilà le secret… (nous le saurons plus tard, l’irrigation se fait par des tuyaux courant sur le sol, et un arbre mort est aussitôt remplacéWinking.
Nous nous dirigeons ensuite vers un lieu exceptionnel et quasi unique au monde :
l’HOPITAL POUR FAUCONS (le faucon est l’emblème du pays et la fauconnerie est « « le sport des princes » ! Et là, nous entrons dans une salle d’attente, où se tiennent des faucons (dont les yeux sont cachés) perchés, en attendant d’être opérés par un chirurgien ! Et nous assistons en direct à une anesthésie générale pour un faucon qui devait se faire faire une « manucure » pour ses serres abîmées. Quelqu’un du groupe, téméraire, va porter un oiseau perché sur une main gantée, et nous pouvons même assister au festin d’un «patient», fier sur son gant perché, qui aura au menu du jour, une petite caille dodue qu’il engloutit avec avidité. Aucun congelé pour ces chers (le prix peut aller jusqu’à un million d’euros) volatiles, mais que de la viande fraîche. La visite nous est commentée par un émirati qui a fière allure dans son habit traditionnel, très chic, une grande chemise blanche et immaculée qui tombe jusqu’aux pieds, appelée « gandoura ». Sur la tête, il porte un foulard blanc, nommé «goutra» fixé par un turban noir, le «ugal». Le «goutra» le protège du soleil et du vent. (Les femmes, moins gâtées en noir, portent une «abaya» avec un voile noir appelé  «ghera».
Mais ce qui nous attend, est encore une merveille !
la GRANDE MOSQUEE DE SHEIKH ZAYED, l’une des plus grandes et plus belles mosquées du monde, pouvant accueillir plus de 30 000 fidèles, ainsi que les non-musulmans. Et ce serait dommage de la limiter à cette religion. La structure est complètement blanche, tout en marbre, avec 4 minarets de 107 m de haut et 82 dômes de 7 tailles différentes. Les meilleurs artisans du monde ont œuvré à la construction. La France pour sa part, spécialiste en vitrail, a peint sur les colonnes de marbre immaculé des fleurs délicates qui courent le long de tous ces piliers entourés d’une couronne d’or en leur sommet. Le sol, brillant et constamment parcouru par quelqu’un poussant un balai, est incrusté de grandes fleurs et arabesques de marbre.
Eblouis par ce déferlement de talents, nous rentrons à l’hôtel pour nous délivrer des manches longues et foulards -indispensables dans les mosquées- pour affronter
le DESERT ! Et là, ce sont des sensations (très) fortes qui nous attendent ! 5 voitures 4 x 4 à l’entrée de l’hôtel pour gagner un campement de bédouins où nous attend un dîner barbecue au coucher du soleil… Et là, en convoi, les voitures prennent leur élan, gravissent et descendent les dunes en dérapage contrôlé ! C’est notre «Paris-Dakar» !! On redescend, remonte, secoués, penchés à droite à gauche, le pare-brise ensablé dans des cris et des rires. La peur peut s’exorciser sous différentes formes !! Une photo de groupe immortalise les « secoués » à l’arrivée. Mais la surprise continue, car des chameaux nous attendent et à quelques téméraires, nous chevauchons (ou « chameauchons »Winking ces animaux à une bosse qui ont un certain goût pour nous faire plonger en avant… Que de rires en perspective. Et dans la cour, des coussins nous attendent autour de grandes tables basses pour un buffet barbecue pris sous une douce chaleur et un ciel étoilé. Arrêt sur image ! Car cet instant est magique. Cette journée est un pur délice, que dis-je, un pur délire ! Tant de choses différentes, un voyage à elle toute seule !
Puis le 3
e jour, nous partons pour DUBAI (160 kms), 3 millions d’habitants, qui n’était qu’un petit village de pêcheurs, il n’y a que quelques décennies… C’est une débauche d’immeubles gratte-ciel, collés les uns aux autres, rivalisant de formes et de couleurs et cet ensemble est assez remarquable. Mais pourquoi tant d’immeubles ? Vont-ils être remplis ? Et bien oui, apparemment, car les étrangers constituent 75 % de ceux qui travaillent, les Cies aériennes s’installent avec leur personnel, le commerce est roi, et la main d’œuvre vient du monde entier. C’est une ville sans cesse réinventée…
On sent le luxe omniprésent : de nombreux hôtels 4 et 5 étoiles (
Le seul hôtel 7 étoiles au monde, en forme de voile est un délire de technologie et doit être admiré du monde entier !) On croise des Lamborghini, Ferrari, Maserati. Un métro la traverse en serpentant au milieu des tours. Ici pas de grève, ni révolution, sinon on est fiché. Les gens préfèrent s’installer à Dubaï (200 nationalités).
Nous traversons la « creek » avec de petits bateaux pour voir un marchand d’épices et de dattes (un palmier peut donner de 2 à 300 kgs de dattes). Nous faisons un arrêt photo devant le fâmeux hôtel Atlantis, situé près du « palmier » (ensemble de 16 palmes logeant de riches propriétés, prises sur les eaux de golfe).
Nous déjeunons au pied d’une tour, mais avant, Nabil nous organise une petite séance de test PCR, tous alignés dans le bus… Puis nous nous dirigeons vers la plus
GRANDE TOUR du MONDE, BURJ KHALIFA, haute de 808 m ! Bien qu’un peu anxieux, les personnes souffrant de vertige se mettent dans la queue pour aller jusqu’au 124e étage. Cà y est, c’est notre tour, et pour nous rassurer, une projection dans la cabine nous fait oublier que nous montons plus de 120 étages en un peu plus d’une minute et hop ! Presque un km au-dessus du sol ! La vue, à 360° est hallucinante. Les tours s’agglutinent dans un concours de hauteur, les grues, les routes s’entrecroisent et au loin, le désert, avec une seule tour au milieu, et les constructions qui n’en finissent pas… Nous redescendons de notre «perchoir» pour faire un tour dans le DUBAI MALL, le plus grand centre commercial au monde avec 1200 boutiques de luxe, où on retrouve des grandes marques françaises Dior, Louboutin, Cartier… Et à 18 h, au milieu de la Burj Khalifa, et des autres tours illuminées, on assiste à un très beau spectacle de fontaines musical, avec jets à 150 m.
Avant d’attaquer notre 4
e et dernier jour, nous sommes aux aguets pour savoir si le résultat du test est bien arrivé dans notre appli locale ! (pire que les résultats du bac). C’est bon, on peut donc partir pour AL- AïN, à 160 kms dans le désert. Elle est appelée « ville jardin », car paradoxalement, il y fait moins chaud qu’ailleurs, et les émiratis viennent se reposer loin des villes. Celle-ci est située dans les montagnes calcaires de l’Hajjar. Là aussi, la verdure est très présente, et les feux de circulation, richement décorés de noir et or, pourraient très bien être vénitiens…
Nous découvrons l’un des derniers
MARCHES AUX CHAMEAUX, où les propriétaires ont des discussions très animées. Le FORT JAHILI est un bel exemple de l’architecture militaire islamique. Un apéritif d’au revoir nous attend à l’hôtel et nous retrouvons les 3 du groupe qui avaient choisi de passer la journée à l’EXPO UNIVERSELLE DE DUBAI. Que de souvenirs se bousculent !
Le dernier jour commence à 2 h 30, car nous avons quitté le sol émirati à 8 h, mais la tête pleine de couleurs, de senteurs et d’étoiles… Et en un mot, nous sommes les «ROIS DU PETROLE»… !

  • Le pétrole est une vraie richesse : 4 millions barils/jour ! Il appartient à l’Etat et à aucune société privée. La Cie de pétrole s’appelle ACNOC (Abu Dhabi National Oil Company) dont l’emblême est le faucon. Pas de taxes, ni impôts sur les magasins…
Le Sheikh Zayed prend le pouvoir en 1966, et en 5 ans, l’Emirat connaît une métamorphose spectaculaire, passant du XVIIIe au XXe siècle. Chaque famille reçoit des terrains, les services municipaux sont gratuits, etc
On ne devient jamais emirati, sauf par le mariage .…

°°Winking°°

rédigé par Martine HERCOUËT le 3 nov 2021

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Le Repas des Fauves

La puce à Zulie Le Repas des fauves La puce à Zulie

Le mot de Martine




Très cher(es) toustes,

Et voilà que le rideau est tombé… Je vais essayer de souffler un peu, enfin presque (1), après cinq mois de travail intensif, l’aventure s’arrête brutalement. Je me pose un peu, mais l’effervescence quotidienne ne m’a pas empêchée de prendre connaissance de vos messages, tous plus « croquignolets» les uns que les autres qui m’ont fait sourire, et bien sûr les indispensables bulles qui donnent une nouvelle vie à de simples clichés…

Tout d’abord, je voudrais remercier tous nos nombreux amis qui sont venus jusqu’à l’avenue Montaigne pour venir applaudir cette superbe pièce qu’est «LE REPAS DES FAUVES ». Notre spectacle a fait l’unanimité tant auprès des clients que de nos spectateurs plus familiers. Il est vrai que cette pièce (que je mets en top 5 sur les 36 que j’ai jouées) très bien écrite, réalise l’exploit de nous faire rire au milieu d’une situation très dramatique. Et tous les acteurs y ont pris beaucoup de plaisir même les plus « abjects »…

Un grand merci tout particulier à Joss et Jojo qui ont traversé toute la France et qui m’avaient promis de « monter » à Paris. Ils ont malheureusement été empêchés l’an dernier pour raison de santé, mais ont tenu leur promesse en 2020. Et de plus, Jojo, outre ses célèbres bulles, s’est livré à un exercice de prose bien détaillé sur la soirée et les ressentis divers sur la météo, circulation, vibrations de la pièce, etc, ce
qui déjà vous a donné un aperçu de cette soirée fort sympathique. Et tu n’as pas à rougir de ton inspiration, Jojo, même si nous avons bien sûr regretté la plume très alerte de notre cher ami Père Ondi.

Et l’ombre de Michel nous a d’ailleurs accompagnés au restaurant, où nous avons été heureux de revoir sa chère Martine. J’irai d’ailleurs ajouter mes photos du resto sur la galerie de Doudou car si je vous envoie tous les souvenirs avec ma note, je vais me faire « houspiller » par Doudou qui se donne un mal fou à construire cette belle bibliothèque (qu’il a d’ailleurs modifiée pour améliorer notre lecture).

Mais je vous joins quand même quelques souvenirs, notamment l’aquarelle habituelle que je confectionne chaque année sur la pièce jouée et que je donne à notre metteur en scène en même temps que notre cadeau le soir de la dernière, ainsi que les tracts « réels » que je donne à Vincent pour les brûler avant que d’être arrêtée par la Gestapo, les « Officiel du spectacle» parus sur deux semaines avec les « grands », notre décor ,etc. Le soir de la dernière, j’ai même reçu une belle corbeille de fleurs dans ma loge, puis nous avons fini la soirée au « George V », ma nouvelle « cantine » car j’y suis allée pas mal de soirs après le pot et le spectacle et où les serveurs
nous accueillent toujours avec le sourire et où l’un d’entre eux, Bertrand (cf photo) m’accueille à chaque fois avec « tiens voilà Martine » tonitruant… C’est vrai que dans ce quartier du « triangle d’or » parisien, c’est plutôt inhabituel…

Je saisis l’occasion pour rejoindre Maryvonne et souhaiter un bon anniversaire à notre cher hôte de Piffonds : Klus.

Je vous embrasse bien fort et vous remercie de me donner votre amitié si importante pour moi.

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(1) Comme je vais bientôt rejoindre le club des « cloche-pieds » comme Maryvonne, puisque le 18 mars, j’aurai en principe une 2e jambe « neuve », je suis bien sûr obligée de passer par la case dentition irréprochable.
Depuis lundi matin et mon passage chez le dentiste, cela se corse, car il a découvert une carie très profonde, qu’il ne peut soigner car elle est partie jusqu’à la pointe de la racine et a pollué la dent voisine ! Il va essayerde me trouver un rv chez une collègue qui a un microscope, mais ce n’est pas gagné, et je suis bien partie pour une extraction des deux dents ! Je suis partie pour rejoindre les célèbres Bodins… Le souci principal est que je vois l’anesthésiste le 20/2 et que je dois voir disparaître la polka des leucocytes ainsi que toute anomalie dentaire avant de passer sur le billard…

Moins drôle : j’ai eu confirmation le soir de la dernière, que ma jeune cousine - qui est comme ma sœur et vit en Guadeloupe- avait une récidive de cette saleté de maladie bien connue, et qui cette fois, s’accroche à la vessie qu’il va falloir lui enlever - avec attribution d’une poche - mais en n’étant pas sûr que ce ne soit parti ailleurs. Ce qui me désole c‘est que de méchantes fées se sont penchées sur son berceau, parce que depuis l’âge de 18 mois, elle ne connaît que de grands malheurs, et elle n’a que 58 ans…
C’est la personne la plus proche de moi car mes parents l’ont élevée comme leur fille. Elle s’est beaucoup battue pour survivre mais j’ai peur qu’elle baisse les bras cette fois. Mais bon, ce n’est pas l’objet de mon message, et chacun porte sa croix un jour ou l’autre.



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