Musée haut, Musée bas

La puce à Zulie Musée haut, Musée bas La puce à Zulie

Le mot de Martine


Coucou à tous,
 
Au moment où j’allais vous adresser ce message, mon ami Pérondi m’a coiffée au poteau. Et c’est vrai, qui mieux que lui pouvait décrire notre spectacle et notre univers et je le remercie de sa plume si fertile et subtile. 
 
Au seuil de ma dernière représentation (ce soir), je souhaite remercier tous mes amis qui sont venus au Studio des Champs-Elysées et qui, apparemment ont bien apprécié notre nouveau spectacle. Heureusement, nous avons choisi un divertissement et les rires de la salle chaque soir nous sont allés droit au coeur, surtout en cette période chahutée.
 
Cette pièce est foldingue, décalée, “surréaliste” mais sait bien dépeindre les travers de notre société. La tradition veut que nous offrions des chèques cadeau à notre metteur en scène pour le remercier de sa patience et j’ai pris l’habitude de les accompagner d’une petite aquarelle ou dessin que je réalise sur notre spectacle et qui en donne un peu le ton. Je vous l’envoie en souvenir, où les spectateurs retrouveront quelques bonnes scènes et les autres leur donnera un petit aperçu de notre spectacle.
 
Grosses bises en attendant Piffonds 8 auquel je serai bien sûr heureuse de participer et de vous retrouver.



Martine

Dessin Musée Haut 2015




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tintin2 L’oeil du critique

A tous le Z'Anciennes et les Z'Anciens du LTE CORBEIL,   

PACE y SALUTE ! 

Hier soir, nous avons assisté à la pièce donnée par la troupe amie de notre Diva … J'ai nommé la Belle Gamelle !  garfield5

Comme à l'accoutumée, nous avons passé une très «mauvaise» soirée. Je vous en ai d'ailleurs brossé un petit compte rendu. Quel dommage que vous n'ayez pas pu venir y assister. Ce soir ?  …… C'est la dernière   

Vite à l'année prochaine pour une nouvelle pièce emballante.


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Contrairement à mon habitude, je vais commencer par remercier et vivement et sincèrement féliciter l’ensemble de la troupe qui, comme à l’accoutumée, nous a littéralement embarqué dans un univers complètement déjanté et onirique et qui résonne d’accents aussi «baroques que surréalistes».
Cette troupe quasi professionnelle a réalisé un véritable exploit, à mes yeux.
Celui d’avoir réussi à monter, de très, très belle manière, cette folle pièce en aussi peu de temps et de répétitions.

UN ENORME BRAVO et MILLE MERCIS


Que dire de cet univers qui ressemble à une ruche bourdonnante et retentissante ?

D’abord, j’ai pu réaliser que dans cet univers relativement clos de ce musée fantasmagorique allumé et illuminé, nous avions vu défiler quelques 69 personnages ! Vous avez bien lu : 69 personnages !
Quel drôle de nombre, très symbolique, pour ce conservateur de musée qui est mené dans sa vie par sa phobie des plantes vertes, bouquets en tous genres et tout l’univers animal qui gravite autour.

Celui-ci, d’ailleurs, organise une exposition temporaire de photos de bites, de bites, de bites !
Ce qui est bête est que je n’ai pas eu le temps de noter tous les noms et joyeux diminutifs que ce sexe pouvait présenter ! Bite – Braquemard – Poireau – Molosse – Colosse – Popaul – etc, etc, etc …
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Bon ! Allons plus loin !
Mais ? Que fait donc cette femme qui courre partout dans le musée, complètement affolée?
Ah OUI, elle cherche Kandinsky.

Et ce père, qui après avoir vu toutes les statues grecques de mâles dénudés, décide d’en parler le soir même au diner à ses rejetons, et, si besoin, de leur montrer «son sexe» pour démystifier l’existence de la bite dans la vie courante.

Il y a aussi ce créatif très, très allumé qui, pour aller au bout de son œuvre, décide de plastifier sa propre mère ?

Que dire de cette femme qui est toujours contente, trop contente, jusqu’à la saturation, et qui ne perçoit que le coté positif des choses, qui ne peut faire autrement que d’avoir le sourire et même le rire au coin des lèvres.
Si nous étions dans le midi provençal, nous l’appellerions «la ravie».

Ah ? Et Lui ? Il ne peut plus se rappeler du nom du parking où il a « posé » sa voiture ». Il s’appelle BAGNOLE et son épouse ne peut supporter PICASSO. Ils auraient mieux fait de venir en taxi !

Que faire de la souffrance de ces Gardiens de Musée qui n’en peuvent plus d’être harcelés par le regard de ces œuvres qu’ils gardent avec respect mais qui les torturent, les hantent, les poussent jusque dans leurs derniers retranchements psy. Heureusement, d’ailleurs, que le conservateur déjanté a eu la très bonne idée d’installer au premier étage, une exposition de mammouths ! Cela repose ! ! !

Mais quel bazar dans les Beaux-Arts !


Comme dans un musée, la vie est présentée et représentée dans son incongruité, sa loufoquerie, dans son inconstance, dans son inconsistance, dans sa folie. Nous passons, comme dans un musée de pièce en pièce, pour découvrir un autre univers délirant et burlesque. Plein de contradictions, mais de vie. De ressentis différents. Chacun de nous absorbe et digère l’ ART de sa propre manière

L’opposition qui nous est montrée entre

l’ART et l’ECOLOGIE – NATURE et CULTURE – Le CREATIF et le DANGER – Le RAISONNEMENT et la PENSEE

nous prouve aussi que notre ressenti face aux choses est définitivement plus important que toute explication donnée par un soi-disant spécialiste.

Quand TOUT nous est expliqué il n’y a plus de ressenti.


Moi je vous le dis : tout ceci est d’un « Baroque » définitivement achevé !


Le tout très « tendance » est, parfois même, d’une actualité saisissante les dialogues semblent avoir été écrits de manière assez surprenante la semaine dernière tellement ils sont percutants et actuels !
Oui, justement la semaine dernière.

Jean Michel RIBES prouve, une fois encore en cas de besoin, qu’il est lui aussi CHARLIE et qu’il manie l’ironie, la dérision et la caricature de main de Maître.

Très amicalement 

Michel Perondi Le Père ONDI



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