Histoires du LTE

Qui suis-je ?

En mars 2011, Michel Vermalle avait découvert notre site et comme il préparait un déménagement avait exhumé une photos d'une joyeuse expédition à Rouvray en 1967 (voir "je découvre"). Yves Sabourdy qui en était, avait alors fait ressurgir les détails de cette "mémorable" expédition. Et puis, Michel découvrant nos rendez-vous annuelles à Piffonds avait dit (tout comme Yves d'ailleurs) : "Où que ce soit la prochaine fois, j'y serais". Peut-être aurait-il du ajouter "Sinon que le diable me patafiole !". Bref,le temps a passé et divine surprise, Michel nous est réapparu à la faveur de la préparation de JullyFonds 2013, notre pique-nique de cette année.



VermalleMichel2010 Coucou, me revoilou...

J'ai raté Piffonds 2012, je me raccroche à 2013.
Bravo pour la recherche du gîte et le travail fourni...
J'aurai le plaisir d'être des vôtres lors de la réunion le 6 juin (1 personne AVEC nuitée).
Bien que j'habite près de Nantes, je viendrai de Paris (Villeneuve St Georges, banlieue Sud-Est). J'aurai des places disponibles mais ne pourrai assurer le retour vers la capitale (retour sur Nantes).
Si malgré cela çà intéresse quelqu'un...
Amitiés à vous tous(tes)

Michel Vermalle



Michèle et JP CV Cher Michel,

Très heureux de faire ta connaissance... de visu !
Cette année nous avons deux nouveaux anciens: Charles Pitault et toi ! (
il y en a en fait un de plus : Julien Delpeu).
Dans mon fichier j'ai comme adresse : 1 chemin du Mirage Melotin 37380 Reugny, pas de téléphone, ni date de naissance, ni classes suivies, ni profession...
ça fait pas lourd. A tout bientôt.
Bien amicalement.

Tataz

VermalleMichel2010 Salut à tous(tes),

Effectivement, merci à Maître Tataz qui me fait remarquer que mes renseignements donnés lors de mon premier contact sont à actualiser.
Voici donc pour mettre à jour les grimoires :
Je suis né en 1948 (le 1er mai) à Villeneuve St Georges et suis arrivé au LTE en seconde "Technique" à la rentrée1963.
J'ai ensuite suivi le cursus technique-math : 2eT, 1ereT (+ un redoublement) et TM.
Le bac a été obtenu sans gloire particulière en 67, puis je suis allé "tâter" de la Fac de sciences à Paris-Jussieu.
Padbol, c'était l'année 67-68... qui paradoxalement m'a décidé à contracter un engagement au sein de l'Armée de l'Air.
J'y ai retrouvé en 72 le gars Nono puis nos chemins se sont de nouveau séparés, mon contrat initial s'est transformé en carrière d'officier-pilote et j'ai quitté l'Armée de l'Air à ma limite d'âge en 1998.
Après avoir entièrement restauré une maison en Touraine pendant 2 ans, je me suis tourné vers l'associatif : bibliothécaire, conteur, musicien et choriste(*).
En 2011, mon épouse et moi avons quitté la Touraine pour la région nantaise, et nous habitons désormais 19 rue Frédéric Chopin à 44120 Vertou (Loire Atlantique, ci-devant Inférieure).
Au premier semestre 2012, une cagade informatique couplée à une erreur de ma part m'ont fait rater le Piffonds. C'est donc avec plaisir que je vais participer pour la première fois cette année à cette réunion.
Parmi les anciens, je ne connais que Nono ainsi qu'Yves Sabourdy, avec lequel nous avions fait une mémorable virée en Bourgogne... Pour ce qui est des anciennes, le "Technique" étant alors dramatiquement "macho", le souvenir est encore plus ténu. Au vu des différentes photos publiées, j'en suis désolé...
À bientôt donc et amitiés à tous(tes).

Michel Vermalle

* Chorale Pavane de Vertou, au répertoire uniquement RENAISSANCE...
site :
https://pavanevertou.canalblog.com/
https://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/n/Contenus/Articles/2012/06/19/La-chorale-La-Pavane-realise-son-reve
https://www.youtube.com/watch?v=CScjS4YpoHE

PS : en relisant mon précédent mail, je m'aperçois que la formulation peut prêter à confusion. Je confirme donc que je pense arriver de Paris au matin du 6, suffisamment tôt pour aider aux derniers préparatifs, et repartir (si je suis en état) le en fin d'après-midi.

Puis de nouveau Michel, quelques minutes plus tard …
Haha.
D
écidément, je ferais mieux de tourner 7 fois ma souris sur son tapis avant d'envoyer un message...
En relisant le PS de mon message d'hier, je m'aper
çois qu'il manque  (tout à la fin) la date de mon départ.
En cons
équence, prière de lire "... et repartir (si je suis en état) le 7 en fin d'après-midi."
Pour la nuit
ée du 6 au 7, je suis preneur d'un lit mais j'ai mes propres draps, couverture, oreiller etc... 
Merci.
Amicalement,

Michel Vermalle

Et pour conclure notre Nono de nous informer quelques jours plus tard :

R. Noiret 2011 Bonjour à toutes et tous,

Je viens d'avoir un message de Michel Vermalle qui me dit qu'il sera là le 06 Juin !!!!!!


René Noiret

Morale : Ah ! C'est beau l'amitié.
Morale de la morale :
ça a l'air d'être de "sacrées têtes en l'air" ces anciens de l'armée de … l'air !



canards



Sur la piste des profs

Delevaque Jean-Jacques Delevaque vient de nous rejoindre et c'est bien sur l'occasion de ressortir quelques photos et souvenirs ...

Jean-Jacques :
Ces retrouvailles avec les "a-c-d" me font le plus grand plaisir...!!
J'ai écrit mes mémoires vers 35, 38 ans, rien depuis.
Le LTE Corbeil en fait partie, voici un texte nommé "
alouette"
Au sujet d'un prof. du LTE Corbeil (en sandalette, mal rasé, gréviste)
  • qui m'a donné le goût de la lecture.
  • qui se trompait de ligne d'élève en rencontrant mon père inquiet, car je redoublais ma 4 ème après m'être fait virer du collège de Savigny sur Orge pour indiscipline !!!!
  • qui osait des trucs, pas possible aujourd'hui...

Je lui suis très reconnaissant.

Gaston :
Drouet Pour le prof de français,la description correspond à Drouet mais je ne l'imagine pas pleurant, personnellement même les plus emmerdants ne m'ont pas fait pleurer. A suivre...

Jean-Jacques :
C'est bien Drouet qui m'a profondément marqué en 3ème.

  • qui nous emmenait voir une alouette à l'essor dans les champs derrière le lycée...
  • qui jouait "l'avare" dans les couloirs.... au grand dam des autres profs !
  • qui se rasait au lycée les jours de grève....
  • qui préparait l'agreg. aussi avec notre classe.....
  • qui m'a donné le goût de lire (je l'ai déjà dit).....
Moi non plus je ne le vois pas pleurer (qui sait !)
Dans ma carrière perso de prof, j'en ait maudit certes mais pas au point d'en pleurer !


Alouette

En classe de troisième mon prof de français prépare l'agrégation. Il nous fait des explications de texte absolument ahurissantes, comme quoi, Perette (de Perette et le pot au lait de La Fontaine) serait un peu ‘pute’ sur les bords, ou encore que Racine est un génie à l'aide d'une démonstration mathématique qui nous laisse complètement sidérés au point qu’Abadie, le premier de la classe par ordre alphabétique demande : - m’sieur, pourquoi n’appliquez vous pas votre démonstration, vous seriez un génie ?
Le prof :
- le génie s’explique, il ne se fabrique pas, c’est cela la création.

Nous découvrons aussi la littérature érotique avec ‘Bel ami’ de Maupassant (il faut être un peu givrée pour rouler ses cheveux autour des boutons de veste de l'homme que l'on aime juste pour avoir un peu mal à son départ).
Pour le théâtre de Molière, il n'hésite pas à sortir de la classe et crier à pleins poumons :
- au voleur, au voleur on a volé ma cassette (deux minutes plus tard, toutes les classes de l'étage sont dans le couloir).
Aujourd'hui, La Fontaine, cette fois-ci, il est question, dans je ne sais plus qu'elle fable « d'alouette à l'essor »(1).
Le prof :
- savez-vous ce qu'est une alouette à l'essor ?
La classe : .......
Le prof :
- laissez vos affaires sur les tables sortez en silence on se regroupe dans la cour.

Mon lycée est un lycée neuf, j'y suis rentré en classe de quatrième en 1962, il reste encore deux étages à terminer. Il est constitué de deux magnifiques barres de béton, l'une est l'internat l'autre l'externat, plus un bâtiment pour les ateliers, c'est un lycée technique et enfin d'un gymnase couvert. Il est construit sur le plateau, à la périphérie de Corbeil Essonne à une bonne demi-heure à pied de la gare. Autour il n'y a rien à part les champs, il y a juste un café, au bord de la nationale 7, « le désert » qui sert les chauffeurs routiers, maintenant les routiers quittent ce lieu envahi par les potaches férus de baby-foot , de flipper et de musique rock'n'roll (I’m just a gigolo : Louis Prima).

Le prof nous rejoint, nous sommes en rang, chouette on sort du bahut, il explique au pion qui garde la porte :
- tout le monde revient dans un quart d'heure.
La classe longe la clôture du côté ouest entre les ateliers et un grand champ de blé : - asseyez-vous au bord du champ et silence.
Un peu de vent nous souffle sur le visage, nous regardons les épis onduler. Et là soudain, face à nous, à moins de trois mètres, une alouette sort des épis en chantant, elle monte à la verticale frénétiquement et très rapidement elle n'est plus qu'un petit point dans le ciel mais on continue de l'entendre chanter, puis plus rien, le silence et elle plonge littéralement dans les épis.

- voilà vous avez vu une alouette à l'essor, on rentre.

(1) - Jean de La Fontaine - Fables (1668 à 1694), Livre quatrième, XXII, l’Alouette et ses Petits avec le Maître d’un champ
............
L'alouette à l'essor, le maître s'en vient faire
Sa ronde ainsi qu'à l'ordinaire.
............

Jean-Jacques :
Qui parmi vous reconnaîtra ces deux profs d'histoire-géo qui ont exercé au LTE Corbeil ?

indice : nous avions imaginé que l'un d'entre eux avait une fille qui devrait s'appeler "Hélène" pour faire un jeu de mot (pourri) avec son patronyme.
A la suite, un extrait de mes "
mémoires" : "La descente au garage à vélo".
Remarque : les noms des potaches sont réels, qu'ils me pardonnent cette petite délation !

Jean-Pierre :
Le prof au vélo c'est Devert (qu'on surnommait 2 bloches). il y a l'anecdote du tuyau dans notre bouquin (et oui tu n'es pas le seul à écrire tes mémoires !) à la page 29 :
Livre des 50 ans du lycée
Donc ça va pour sa fille Hélène Devert !!
cool qui était très jolie.
L'autre je sais pas.

Jean-Jacques :
L'autre prof d'histoire - géo, c'est M.Danet.

Michel (Vermalle) :
Fraîchement arrivé dans le bateau, je suis néanmoins heureux de voir que les années n'ont point émoussé l'enthousiasme et beaucoup de messages font remonter des épisodes à la surface de mon souvenir.
Je me souviens très bien de Drouet, prof atypique, qui envoyait un élève aller lui acheter des cigarettes quand il en manquait et l'autorisait même à emprunter SA 2CV (dont certains assuraient que les essuie-glaces fonctionnaient avec une ficelle, quelqu'un peut-il confirmer ?). Je me souvient aussi qu'il portait des nu-pieds en toute saison...
Sacré bonhomme, à cause de mon aspect "coincé" de l'époque il m'a fait jouer "le jeune homme" dans Electre... et il a eu raison.
Quant à Devert, houla ! souvenir cuisant... Pour nous (2T5 en 63-64), il sévissait dans la salle de cours N° 215. Un cours sur la "
tropopause" nous a valu un nombre de "zéro" impressionnant, lors de l'un de ses contrôles ultérieurs.  J'ignorais l'épisode du "tas de sable" mais j'apprécie. Nous avons eu aussi (en TM ?) en géographie une prof toute jeune, Armelle Bogart, qui devait avoir très peu d'années de plus que nous. En plus elle était jolie... Nous n'étions pas très dissipés, mais l'ambiance lors de ses cours était assez particulière...
Le nom de Chénieux me dit qqch, mais je me souviens mieux de l'étau-limeur, machine avec laquelle j'avais peu d'atomes crochus, après qu'une pièce ait volé dans l'atelier à la suite d'une profondeur de passe "un peu" exagérée...
Je préférais le tour, avec lequel nous organisions des concours du plus long copeau... Là aussi, d'ailleurs, il n'était pas rare que des pièces entre tocs insuffisamment serrés se libéraient toutes seules... Nous vivions dangereusement, à cette époque.
Je me souviens aussi d'un prof (de dessin industriel ?) qui n'arrêtait pas de casser du sucre sur le dos des anglais (un descendant de Jehanne, sans doute) et à qui un élève avait reproché un jour d'être anglophobe...
"Moi, anglophobe, vous n'y êtes pas du tout... Je suis angloPHAGE"...

La descente au garage à vélo.

Le prof de géo (Devert) nous explique qu’il ne veut pas perdre de temps pour nous faire réciter nos leçons. Ça prend bien 20 minutes ses explications.
Sa technique est simple. Il appelle un nom, si on ne démarre pas au quart de tour la récitation du résumé du cours précédent, c’est zéro, et il appelle le suivant. Comme il commence au hasard de la liste alphabétique de la classe, tout le monde à peur, mais si il commence par ‘Lemaire’ et que l’on s’appelle ‘Delévaque’ on est tranquille car il interrogera les quatre ou cinq suivants, cette fois là ce n’est que partie remise.
Dans la classe, il y en a qui prennent le risque de ne plus se lever à l’appel de leur nom, c’est risqué mais ça marche des fois. Le prof croit qu’on est absent, il passe à un autre. Biloué et Ritz font le concours de la plus faible moyenne. Ritz a 1,5 et Biloué 3. Tout le monde espère que la philo sera tirée au sort au bac (ce fût le cas).
On est habitué ça fait trois ans qu’on l’a ce prof. Déjà en classe de quatrième il nous terrorisait en faisant l’inventaire de nos trousses lorsque que nous devions dessiner des cartes en classe, le régime était sévère, un zéro par article manquant, le minimum étant : un porte plume à dessin (avec sa plume) une cartouche d’encre de chine, un crayon papier HB (taillé, sinon zéro), un taille-crayon, une gomme, au moins six crayons de couleur, de couleurs différentes (le célèbre problème des couleurs pour le cartographe).
En classe de première on a eu un autre prof de géo, celui là était marrant, il faisait les cours d’histoire en nous racontant la vie amoureuse des hommes politiques, …… le général boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse….. De plus lui, durant les cours de géographie,qui nous fait découvrir le monde, il nous fait des cours sur le riz dans le monde, le blé dans le monde etc. passionnant.

On a, le vendredi matin, 4 heures d’atelier. A la pause, on sort sur la pelouse en face du garage à vélo situé sous le bâtiment de l’enseignement général. Une rampe d’accès y conduit de façon assez raide après un virage à 90°. Il arrive, 10h28, main en bas du guidon, Devert vient de monter la côte de Corbeil, il est tout rouge, il amorce la descente. Pour l’avoir vu faire 10 fois, on sait que, sans descendre de vélo, il ouvrira la porte ensuite il exécutera un demi tour sec pour éviter le tas de sable (pour le verglas, l’hiver) et il rentrera dans le garage.
Deux fois on l’a piégé. Ritz a ôté le clou qui tient la poignée de la porte. Lorsqu’il a voulu ouvrir la porte, la poignée lui est restée dans les mains. Première gamelle.
Le prof est bon en vélo. Il gratte Pigeat qui vient en solex au Lycée et qui doit pédaler pratiquement durant toute la montée pour arriver au Lycée.
Duchamp, (un fort en maths), avait remarqué que le prof prenait ‘à la corde’ le virage qui conduit à la descente au garage à vélo, à la façon des coureurs professionnels. Duchamp a placé un gros tuyau d’arrosage sur la ligne du parcours dans la descente, quasiment invisible du cycliste avant qu’il soit engagé dans la descente.
Vendredi , 10h28, il arrive, braquet 52-14, pleine vitesse pour nous épater. Le corps se penche à l’abord du virage, le genou intérieur s’ouvre. Il voit le tuyau, infranchissable, trop tangent, impossible de s’écarter pour le prendre perpendiculairement, il va trop vite, ça descend raide, le freinage est peu efficace, le tas de sable l’accueille sous les applaudissements de la Terminale TM2.

Delevaque Jean-Jacques Delevaque



canards



Cruels internes, objets de notre jeune amour

martineMartine Hercouët qui nous a déjà donné un morceau choisi de son inspiration poétique d'alors ('Mon cher Lycée'), nous en a retrouvé un autre :

En lisant ta note Jean-Jacques (Delevaque), et surtout en découvrant ta photo, j'ai repris 47 ans "dans les gencives"... En effet, je te confirme que le garçon au 1er rang, 2e en partant de la droite est bien Troubat Gabriel, avec sa blouse blanche et sa "célèbre" chemise à carreaux rouge et noire...

Pourquoi ce détail alors que ta photo est en noir et blanc ? Parce que j'en parle dans un poème ! Et parce que j'étais secrètement un peu amoureuse de ce garçon depuis que je l'avais vu jouer dans "Cinna". Tout ceci n'était que platonique car je n'ai jamais osé lui parler et comme j'étais extrêmement timide, je rougissais à chaque fois que je le croisais dans les couloirs... Et comme vous l'allez voir, la preuve est dans un des poèmes que j'avais écrits lorsque j'étais en 1ère...

1TM1

J'ai toujours eu un goût pour l'écriture, et j'aimais écrire en alexandrins à cause de leur musique. Et à cette époque, tout m'inspirait et c'est ainsi que j'ai fait un poème sur le lycée qui s'ennuie quand nous sommes partis en vacances, sur la difficulté d'avoir 16 ans, sur une séance de travaux pratiques, et même sur un examen de sténo... Mais aussi sur nos amis internes.

Et oui, chers amis internes, je l'avoue aujourd'hui, vous nous intriguiez un peu mes amies et moi et comme nous ne vous connaissions pas, nous vous attribuions des surnoms, d'où Cinna pour Gabriel...(alors qu'il ne jouait pas ce rôle si ma mémoire est bonne). Nous vous baptisions et rêvassions...

Il y a deux ans, j'avais retrouvé ces manuscrits et je vous livre donc le "fâmeux" poème écrit sur les internes. A noter qu'une de mes copines était surnommée Zizi car elle s'appelait Jacqueline Jeanmaire...

martine Martine



O cruels internes, objets de notre jeune amour...

(Ecrit à 16 ans en classe de 1ère E4 par Martine GAMELIN (HERCOUËT)
en fin d’année scolaire juin 1965



O cruels internes, objets de notre jeune amour
Combien de pas pour vous, nous fîmes dans la cour
Mettez donc la main sur notre cœur
Et voyez comme il se trouble au nom de son vainqueur !

Toi, « Poupinet », en perm, Zizi de te voir à la chance
Pour toi « Bel Ami », Françoise bénit les stocks et nous arpentons les couloirs
Et toi « Cinna », je ne te vois point, et les cours recommencent
Tous trois ignorez que nos pensées sont au dortoir.

O cruels internes, soucis perpétuels de nos conversations
Nous troublant le jour, nous troublant la nuit
Mais ne nous donnant bien souvent pour satisfaction
Que la vision décevante de vos charmants sosies.

Toi, « Cinna », pourquoi es-tu parti en classe de Maths Elem ?
J’avais pourtant de chances de te croiser dans les couloirs
Au Technique, étais-tu incapable d’appliquer les théorèmes ?
Je ne puis maintenant que te voir, courant au réfectoire.

Que sais-je de toi ? Rien sinon que tu es blond
Que Gabriel tu as pour charmant prénom
Où demeures-tu ? Je l’ignore encore
A Juvisy ? Savigny ? Ou plus au Nord ?

Dis-moi mon blondinet, quel est ton nom ?
Apelle-toi César, Auguste ou Troubat
Le dernier est bizarre je l’avoue au fond
Mais qu’importe, puisque « Cinna » pour moi toujours tu resteras.

Et toi que j’oubliais « toubib » puisque tel est ton surnom
Tu ignores avec quelle ardeur nous scrutons le parking
Mais tout est oublié quand tu parais dans ton noir smoking
Car tu n’es pour Madeleine qu’un adorable petit pion.

Quand tu parais avec Roc à la sortie du réfectoire
En une charmante pivoine elle se métamorphose
Et nous lance songeuse en se versant à boire
« C’est drôle comme le hasard fait parfois bien les choses ».

O « Cinna » pourquoi restes-tu insensible ?
N’entends-tu pas mon cœur plein de détresse 
Te crier « Cinna, Cinna » sans cesse ?
Ne vois-tu pas un sourire à peine perceptible ?

Et le samedi, que fais-tu ? Je ne vois que des internes
Sauf toi bien sûr. Vas-tu sortir de ce Moderne ?
Mes yeux sont las de te guetter en vain
Et je m’en vais bien tristement prendre mon train.

Tu n’es pas encore là et pourtant le lycée bouge
Pour moi il est immobile et désert puisque tu n’es pas là
Mais voici que paraît une chemise noire et rouge
C’est bien toi que voilà mon petit « Cinna ».

Pourquoi fallait-il que je tombe à ta table ?
Depuis ce jour fatal, mon cœur se sent tout drôle
Ne pas t’avoir connu eût été regrettable
Je porte donc ma croix sur mes frêles épaules.

Et vous, Monsieur « Poupinet » on ne comprend pas la sténographie ?
On demande innocemment des explications à Zizi
Qui rougissant ne demande pas mieux de s’exécuter
Sous l’œil amusé d’un pion qui reste médusé.

A lors « petit Dauphin » puisque tel est ton surnom
On tombe comme cela en panne de gauloises ?
Avec l’air innocent d’un petit garçon
On demande négligemment la commission à Françoise ?

Si donc les enveloppes constituent la bonne solution
Un interne a réussi à entrer en relation
Et toi « Cinna » useras-tu de ce stratagème
Toi mon petit « Cinna- que de tout mon cœur j’aime ?

Peut-être qu’un jour aussi me faudra-t-il te rapporter
Comme à tous ces internes des enveloppes timbrées
N’osant imaginer qu’elles sont pour ma rivale
A ce moment, mon cœur me fera mal, très mal.

Et vous Monsieur « Poupinet », on se dévergonde ?
On raccompagne Zizi à la porte du lycée ?
A peine nous effaçons-nous pendant une seconde
Vos regards reflètent le bonheur et la gaité.

Voici « Bel Ami » qu’à l’horizon tu reparais
Bien mort pourtant nous te croyions
Mais un feu dans son cœur encore brûlait
Puisqu’aujourd’hui de son foyer, elle ranime les tisons.

oooOooo

(retranscrit en septembre 2008, 43 ans après...)

Carte élève martine


théatre

Je découvre

VermalleMichel2010 Michel Vermalle vient de découvrir notre site des Anciens par pur hasard et dans la même veine il nous retrouve aussitôt une photo qui bien sur réveille des souvenirs chez certains !

Michel :
Je suis actuellement en train de préparer un déménagement, et c'est l'occasion de (re)découvrir des trésors cachés dans des classeurs ou tiroirs un peu oubliés...
Je vous joints donc quelques photos, agrémentées des noms dont je me souviens...

La fête TM 1967

Yves Y. Sabourdy 2009

Ta première photo ? Avec quelques années, sans plus, me disait quelque chose, mais sur le moment rien sur le nom !

Mais maintenant avec cette photo de Rouvray !

Je suis yves Sabourdy, un copain transfuge du  technique au moderne, interne avec toute la joyeuse équipe de la première T3.

Tu parles d'une virée. Nous dormions dans la grange de la grand-mère de Michel Boilin. Bal de société à  Saulieu où nous n'avions pu entrer que parce que le père de Michel était "honorablement connu" dans la région. Il faut dire qu'avec nos chapeaux, melons ou hauts de forme, nos barbes naissantes sur un seul côté du visage nous détonions un peu !

Je me rappelle que nous tournions dans ce bal pour inviter les jeunes filles "bien" du secteur. Les uns derrière les autres, dans le genre Frères Jacques.  A un moment je suis en tête de la bande, j'invite une "charmante" à une table de la bonne société locale. Elle se lève déjà, sensible à un charme ... quand son père, un gros bien sapé entouré de semblables, qui discutait avec animation se retourne et interpelle sa fille "
je t'interdis de danser avec ce genre d'individu". Je reste de marbre, mais vous, bande de faux frères, vous éclatez de rire et vous multipliez les grimaces.

La "charmante" est livide, le père rouge comme un steak local et moi, moi... Il me faut repartir en chasse !

Salut à toute l'équipe. Je vais relancer Boillin et il faut que nous fassions un retour gagnant sur ses terres !

Amicalement à toi, aux tiens et à tous les anciens.

Je suis les  préparatifs de la Pif Ô nade vendéenne, mais hélas depuis  mon séjour breton j'ai donné rendez-vous ce jour là à des copains normands, d'origine napolitaine ....etc. Nul n'est parfait !

Il y aura d'autres Piffonds ! (*)

(*) : C'est ce qu'on dit, mais le temps perdu ne se rattrape jamais …


Anibar3


En mémoire d'un ancien ... devenu comédien

Juste le 24 décembre, Robert a proposé le petit exercice de mémoire suivant :
Quelqu'un se reconnaîtrait-il sur cette photo qui date de 1968, prise au bord du lac proche de Ceillac, peut-être le lac Sainte-Anne, les souvenirs sont un peu lointains. Bien sûr, c'était lors d'un camp du FSE, à Fontgillarde.
Sur la photo, il y a 2 naïades qui doivent s'amuser avec le fils de Mme PARAT, peut-être même que Mme PARAT est l'une d'entre elle. L'eau est manifestement froide ! Je pense que la 3ème naïade pourrait se reconnaître, bien que vue de dos !
Quant au mâle (dominant ?...), il était en classe technique. S'il te plaît, Monique, laisse les mariner un peu !
Au boulot, les souvenirs !...

Camp FSE Ceillac 1968

Monique :
Un indice : je ne suis pas l'une des naïades. D'ailleurs tu avais dit précédemment que cette photo avait été prise en Corse !!
Alors, ta mémoire te joue-t-elle des tours ?

Robert :
Nan, nan, pas possible ! les photos corses étaient en noir et blanc ! Ce n'est que plus tard que je suis passé à la couleur...
J'ai peut-être fait des mélanges de photos, et peut-être aussi des erreurs... Toujours est-il que cette photo n'est pas corse. Je suis affirmatif. Et il est sûr que le jeune homme sur la photo n'était pas en Corse car il a dû arriver au lycée après le séjour en Corse. Et à son propos, ma mémoire ne me joue aucun tour, affirmatif de passerelle (un ex-marin!)
Et il est vrai que tu n'es pas l'une de ces naïades, mais tu aurais pu l'être : Peut-être que l'idée de mettre un bout de pied dans l'eau froide de ce petit lac de montagne ne t'as pas vraiment tenté. Par contre l'élément masculin, lui, a plongé dedans !

Monique :
J'infirme le fait que l'apollon soit arrivé au Lycée après la Corse. Je pense que le séjour en Corse a eu lieu soit avant 1965, soit après mon départ. Or, j'ai cessé de fréquenter le lycée en qualité d'élève en 1966. Et autant qu'en emporte le vent de la mémoire, j'ai fait deux camps. Le premier à Fontgillarde et le second avec l'escapade d'Avignon où l'on campait à Montfavet et où je me goinfrais de lait fraise en "empruntant à titre définitif" les très longues cuillères. Cela dit il est effectivement possible qu'il s'agisse de Ceillac, mais cela ne m'évoque aucun souvenir. J'avais fait un malaise lors de la randonnée pour aller à Ceillac ou j'avais eu un lumbago qui m'avait cloué au Coin. Donc normal que je n'ai eu aucun souvenir. Donc cette photo date d'avant 1968. Jean Benoît le fils de Mme PARAT ne me semble pas très grand or il est né en 1961 comme OBAMA, c'est sa mère qui me l'a confirmé lors du cinquantenaire du Lycée. Et sur la photo il avait au maximum 4 ans. Dur de se souvenir .....
Dis donc, c'est sans doute à cause du réveillon et de l'ouverture des huîtres, mais les réponses ne fusent pas. Il va falloir que tu les mettes sur la piste. Allez messieurs, au travail pour l'ouverture des petites bêtes, la découpe de la viande ou de la volaille et le service de verres.

Puis le 25 décembre :
Opération spéléo : J'ai retrouvé des diapos. Avignon et Embrun = 1967 Ceillac = 1967 (donc j'y étais puisque j'ai une photo de la Chapelle). J'ai la même année une photo du Lac Blanc qui est peut-être celui où tu as photographié qui ils ne savent pas, mais que nous savons. Encore qu'il faut avoir la mémoire des faits pour reconnaître le mystérieux inconnu.
Voilà avec preuves à l'appui parce que du côté mémoire c'est, pour ma part, un zéro pointé. Mais que veux tu le DD est tellement plein qu'il a fallu faire de la place ....
Pour l'instant, je ne peux envoyer de photos car je n'ai pas de scanner de diapos, enfin pas encore. Bientôt peut être, je ne sais.

Robert :
Autant pour moi, pour la date de la photo, j'ai pas dû me relire et j'ai tapé trop vite: 1966 est plus proche de la réalité, Monique. Méa culpa...
Confirmation: La photo du lac et l'escapade à Avignon sont de la même année. Le séjour en Corse est antérieur (1965).
Donc cette année là (1966) le camp du FSE s'est déroulé en 3 temps :

  • 1ère semaine à Fontgillarde
  • 2ème semaine à faire de la voile sur le lac de Serre-Ponçon, à Embrun.
  • et 3ème semaine à Avignon, au Festival : est-ce là que notre Apollon aurait contracté son virus ?
Une de nos naïades, qui n'est pas Monique, me semble déjà intégrée au groupe : Elle pourrait se reconnaitre, même de dos !

Christine le 27 décembre :
Je n’ai pas réagi jusqu’à présent car la fameuse photo semblait attribuée à l’année 1968, et j’avais quitté le lycée en 1966, comme Monique. Mais si l’on se met à parler du camp de Fongillarde de 1966, là j’interviens car j’y étais… !
En effet, première semaine à Fongillarde…
Deuxième semaine à Embrun, voile sur « caravelle » sur le lac de Serre-ponçon, brevet de barreur à la clé !!! (je crois l’avoir encore !)
Troisième semaine au Festival d’Avignon, où j’ai souvenir d’avoir siroté une limonade à la terrasse d’un troquet à côté de Jean-pierre CASSEL !! Ca, ça ne laisse pas d’autre trace qu’un souvenir bien impalpable ...
 
Il faut absolument que je recherche dans mes photos… Peut-être retrouverais-je de nouvelles richesses pour alimenter celles du camp...
En tous cas, je ne suis pas l’une des deux naïades qui balancent Jean-Benoît Parat, je crois reconnaître celle de droite mais ne me souviens plus de son nom… et je ne me reconnais pas non plus comme étant celle qui regarde la scène… mais je peux me tromper !
 A bientôt, après mes recherches…

Jean-Paul :
Il me semble que le déroulement du camp soit correct. J'ai passé aussi mon brevet de barreur !

Monique
:
Je crains que notre jeu surprise ne s'arrête là, car une nouvelle terrible vient d'être diffusée par la radio à l'instant : la mort de Bernard-Pierre Donnadieu à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer !
Or, vous l'aurez peut être compris, c'était notre invité mystère sur la photo de Robert.
Je me souviens qu'à cette époque il ne se faisait appeler que Bernard et c'est au fil de sa carrière qu'il a accolé son second prénom. Bien jeune pour quitter ce monde.
A Robert de vous révéler le nom des naïades qui essaient de noyer Jean-Benoît.
Désolée d'être au lendemain et à la veille de ces fêtes porteuse de mauvaises nouvelles. Bonne journée à tous, et que chacun profite du moment présent, ce type d'événement étant là régulièrement pour nous le rappeler.

Bernard-Pierre Donnadieu 2008

Bernard-Pierre Donnadieu en 2008

Robert :
C'est avec tristesse que je viens d'apprendre le décès de notre Appolon de la photo. Il est décédé ce matin à Versailles des suites d'un cancer. C'était lui qui était sur la photo, au bord du lac.
Et je penses bien que Christine est aussi sur la photo.
Bernard-Pierre nous a donc quitté aujourd'hui, mais les souvenirs des moments passés avec lui au lycée, au camp de Fontgillarde, sur une caravelle au lac à Embrun, au Festival d'Avignon, au baraquement Nord ou il avait commencé à forger ses futures armes de comédien, resteront impérissables dans ma mémoire...


Christine
:
Nous étions deux à l’avoir obtenu ce petit brevet, c’est donc toi le deuxième, Jean-Paul !….
Mais il y a erreur…..  Je viens de retrouver un album et quelques photos…. Et le brevet de barreur (une relique) ! Nous sommes allés à Fontgillarde en 1966 et 1967… J’ai une photo de 1966 au sommet du Pain de Sucre sur laquelle tu te trouves, mais mon brevet est daté de 1967… et j’ai une photo de la caravelle de stage avec Robert… Sommes-nous allés deux années de suite au Festival d’Avignon ? Je n’ai pas de repère pour m’en souvenir.
Pendant que j’y suis, j’ai aussi retrouvé des photos d’un séjour de neige (mes débuts à ski) au chalet du Coin – Pâques 1967. Je les scannerais également, et vous me direz si ça « parle » à quelques-uns d’entre vous ???

Jean-Paul à propos du Festival d'Avignon :
Une lumière, nous étions dans la cour centrale et assistions à un ballet de Béjard.

Monique :
En
1966, le Festival d'Avignon s'ouvre à la danse et invite Maurice Béjart et son Ballet du XXe siècle à se produire dans la cour d'honneur du Palais des Papes. Voici les informations trouvées sur Wikipédia.

NOUS Y ETIONS !

Il y fut dansé le Boléro de Ravel et j'ose espérer que c'est ce que nous avons vu. Compte tenu du grand souvenir que j'ai de ce spectacle qui m'a beaucoup marquée, je pense qu'il s'agit effectivement du boléro devenu si célèbre par la suite. Nous allions aussi l'après midi au Cloître des Carmes ou des Célestins, peut être les deux puisque nous avons "dévoré" la culture à pleines dents.

Christine :
Mes essais de scan ont été laborieux... Mais en voici les résultats.
Les photos du Pain de sucre et du Lac d’Embrun sont de 1966, celles du stage de voile sont de 1967.
Comme j’avais pris soin de dater les photos à l’époque, j’ai pu constater que nous sommes allés à Embrun en 1966 et en 1967. Par conséquent, nous sommes aussi allés au Festival d’Avignon ces deux années-là.
Mais je me souviens particulièrement du Ballet de Béjard de 1966 semble-t-il… C’est tout pour aujourd’hui.

Robert Rouffineau betty_boop06 Monique Dechambre

Barregat-Vallé Christine2010 Christine Vallé (Barrégat) HappeJeanPaul2009 Jean-Paul Happe




Pain de Sucre 1966- C. Vallé Lac d'Embrun 1966-C.Vallé Stage de voile à Serre-Ponçon 1967
Pain de Sucre et Lac d'Embrun 1966 et Stage de voile à Serre-Ponçon en 1967


Dernièrement (03/2011), Georges Dupuy nous a fait parvenir ce lien sur un article paru dans l'Hérault :
http://www.herault.fr/2011/02/02/commune-d-olargues-se-souvient-de-bernard-pierre-donnadieu-8957


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Souvenirs sportifs

Médaille Hand - A. Malaveau Médailles LTE Hand et Rugby Médaille Rugby

Je n'ai gagné aucune médaille sportive au lycée. Je me souviens surtout que, pendant des années, Madame Moreau, m'a inlassablement ordonné de grimper à une corde qui partait du sol pour rejoindre un impossible plafond que je n'ai d'ailleurs jamais rejoins !!  Désespérant !  Et ces foutus cross dans le froid et la pampa de l'autre côté de la nationale où flottait une horrible odeur provenant  d'une usine ! Et ces interminables matchs de baskett où il fallait mettre un ballon dans un panier beaucoup trop haut pour moi en calculant son nombre de pas .... Horrible !  Sans parler des matchs de hand où des filles bien plus costaudes me piquaient violemment la balle avant même que j'ai pu m'apercevoir que je l'avais dans les mains ! bon au fil des années, j'ai appris à me défendre, mais quand même..... Et je vous passe les années de 6eme, 5ème .... les cours d'éducation physique étant mixtes et les filles en minorité, nos charmants camarades de classe ne se privaient pas d' envoyer moult quolibets sur nos poitrines naissantes !
Heureusement Madame Parrat est arrivée dans mes dernières années de lycée et m'a fait aimer l'athlétisme.
Bravo aux médaillés mais que tous ceux qui  ont souffert comme moi lèvent le doigt  !!!!!!

VaugarnierHabertAnnie2010 Annie Vaugarnier-Habert


Pauvre Annie !
Moi, c'était en maths que j'ai le plus souffert.
Je compensais avec l'anglais, les matières littéraires et .... la gym.
J'attendais impatiemment le jeudi pour retrouver le stade d'athlétisme et le terrain de hand. L'équipe s'appelait les "black & white" because short blanc, collant et sweat noir.  
Je me défoulais et Mme Parrat et autres Férrignac (mari et femme) me poussaient à être parmi les meilleures.
Putain, le 60 m ligne droite avec Annick Veillé !  J'avais un mal fou à la battre ! Coriace qu'elle était ! Quels sprint !
Annick si tu nous lis, souviens-toi. Comme si c'était hier ! 
A chacun et chacune ses meilleurs souvenirs .... J'en ai d'autres. 
Ensuite, ce fût le théâtre. Ah le théâtre et les sorties à l'Odéon ! Que du bonheur...


SelommeAnny2008Corbeil Anny Malaveau



Bien sûr que je me souviens des jeudis après midi et de l'athlétisme. C'était un de mes meilleurs moments, j'étais assez bonne au 60m (1ère ou 2ème) ainsi qu'au saut en hauteur  et en longueur, mais nulle au lancer de poids. D'ailleurs, j'ai une anecdote, à un cours de gym. Martine Stassens m'a à moitié assommée  en voulant prendre de l'élan pour lancer son poids mais c'est ma tempe qu'elle a frappée. Cet incident ne nous a pas empêché de rester très amies. Le sport rattrapait certaines autres matières où j'étais nulle (notamment les maths et la physique).
Je lis toujours vos messages, mais en ce moment j'ai plutôt envie de rester dans mon coin,  un peu de vague à l'âme, certainement le temps.

SaureauAnnick2008 Anik Soreau


Mais oui  il y avait aussi le lancer du  poids !!!  Fallait tenir une boule en métal entre l'épaule et le cou, courir, la jeter. C'est une torture ce truc là ! Je n'ai jamais dépassé les 2 m et encore avec la moins lourde !
Quant aux gazelles du 60 m, j'en ai connu quelques unes, mais là j'arrivais à m'en sortir. Tout n'était pas négatif !
Il faut bien un peu de dérision ....


VaugarnierHabertAnnie2010 Annie Vaugarnier-Habert

Insigne ASLCE - G. Dupuy


canards


Petites histoires de Jojo : André


un type redoutable et pas marrant du tout… comme on peut changer !


Comme promis voici la seconde anecdote...
 
En 1983/84 j'ai été envoyé par ma société pour prendre la direction du laboratoire de contrôle sur la construction de l'aéroport de Jakarta en Indonésie. C'était une grosse mission, le labo était composé de 55 personnes dont quatre ingénieurs et le chantier était énorme et réalisé par un groupement de 3 entreprises SAE, SaintRap et Brice et Colas.
Quand j'ai été accueilli par le Directeur du Groupement il m'a présenté le chantier et m'a expliqué que la Maîtrise d'Oeuvre était assurée par ADP et que le patron local d'ADP était un type redoutable et pas marrant du tout. Il m'annonce ensuite que nous allions prendre rendez-vous pour que je lui soit présenté... (j'étais un peu étonné déjà que l'on soit obligé de prendre rendez-vous, comme si on allait rencontrer le Pape, mais bon...). Deux jours plus tard nous obtenons le rendez-vous et nous nous y rendons. Nous nous annonçons au secrétariat du Pape et on nous demande de patienter. Pendant que nous faisons antichambre (une bonne demi-heure) mon patron m'explique à voix basse que le mec est intransigeant, pointilleux etc... et que moins j'en dirai pendant l'entrevue mieux ce sera... drôle d'ambiance !
Puis, après une demi-heure on nous annonce qu'on peut entrer dans le bureau, ce que nous faisons... Nous entrons de front et là, immédiatement j'éclate de rire et je dis au mec qui nous reçoit et tout en riant : "Ahhhh, c'est toi qui fait chier tout le monde ?" Là, je vous assure que j'ai vu mon patron passer par toutes les couleurs, vert, bleu, blanc il pensait qu'on allait lui couper la tête dans les cinq minutes...
Puis il a été un peu surpris et roulait des billes pas possibles quand il a vu qu'on tombait dans les bras l'un de l'autre avec une grande accolade et des bourrades pas possibles... Comme je craignais qu'il ne me fasse un infarctus je me suis tourné vers lui et lui ai dit : "Ne vous inquiétez pas Monsieur, Lormant et moi avons passé 5 ans en pension ensemble... "Il a repris des couleur et le chantier s'est très bien passé !
 
Elle est pas belle celle-là ?



Georges


canards

Petites histoires de Jojo : Interoute 2004



Il n'y a pas école demain et je vois que vous aimez les gens qui parlent alors j'ai envie de vous raconter deux anecdotes qui peut-être trouveront place sur "notre" site...
 
La première concerne ma rencontre en 2004 avec Patrice Parizé.
 
Cette année 2004 se tenait à Montpellier le Salon INTEROUTE 2004. Ce salon est un salon réservé aux professionnels des Travaux Publics, les entreprises exposent qui son matériel, qui sa technologie ou son savoir. A cette époque je m'occupais de recyclage routier et mon entreprise m'avait demandé de tenir un stand pour présenter la machine que notre groupe a créé et qui est destinée à recycler les chaussées anciennes ou fatiguées. La machine mesurant 40 mètres de long il n'était bien sûr pas question de l'exposer mais je disposais pour appuyer mes explications d'une très belle maquette.
Nous savions que le Directeur des Routes, personnage important s'il en est, dans notre métier, devait visiter le salon (qui durait 3 jours) et l'objectif que nous nous étions fixé était d'essayer, par tous les moyens, d'arrêter ce personnage important sur notre stand pour lui présenter la machine et la méthode... 
Comme nous sommes des gens efficaces, vers midi le Directeur passe a proximité et finalement s'arrête à notre stand. Les hauts personnages de mon entreprise étaient évidemment là pour cette aubaine. La présentation commence et le père Jojo mitraille à qui mieux mieux la scène...
Le soir en rentrant à la maison, harassé mais heureux d'avoir réussi ce coup, je m'empresse de sortir mes photos pour les montrer à Jocelyne et en particulier les photos avec le Directeur des Routes sur notre stand... Jocelyne regarde les photos et d'un coup me dit :
- Il s'appelle comment ton Directeur des Routes ?
- Moi : Parizé, pourquoi ?
- Elle : Non, son prénom, c'est quoi ?
- Moi : J'en sais rien, mais je vais regarder sur internet...
Deux minutes plus tard sur le site du Ministère des transports je trouve : Directeur des Routes Patrice Parizé
- Moi : Il s'appelle Patrice...
Et là j'ai réalisé !!!! Nous sommes restés (surtout moi) un moment ébahis, puis j'ai dit à Jocelyne "Sort moi les photos du hand au lycée..."
J'ai choisi la photo sur laquelle Patrice est en plein shoot à Coubertin et l'ai mise dans ma poche....
Le lendemain matin, je savais que le Directeur devait revenir pour une conférence et j'ai surveillé son arrivée... mais sans succès, je ne l'ai pas vu arriver et il est entré en conférence sans que je puisse l'intercepter... Je me suis débrouillé à coincer son assistante (la dame blonde sur la photo) Je lui ai demandé à quel moment M. Parizé pourrait m'accorder 2 minutes... "Impossible, il est très pressé et en sortant de la conférence il va devoir courir pour sauter dans la voiture puis dans l'avion pour Paris". Je la remercie et lui dit que j'allais me débrouiller. J'ai fait le pied de grue devant la porte de la salle de conférence en attendant la sortie de Patrice... Quand il est sorti, il était en mode "sprint" et son assistante avait du mal à suivre... Alors je lui ai emboîté le pas au sprint aussi, en courant j'ai sorti ma photo et la lui ai tendue... "Ca vous dit quelque chose cette photo M. Le Directeur ?" sans s'arrêter et du tac au tac il s'est marré et m'a dit "Oui, c'était à Coubertin... qu'est-ce que tu fou là toi ?" On a échangé trois phrases et il a continué au sprint vers sa bagnole, moi, je n'avais plus de souffle et j'ai décroché mais j'étais content !!!
Le lendemain dans mon bureau il y avait la photo que je joins ici et la photo de classe avec nos deux têtes cerclées. Ce jour là, je suis devenu quelqu'un d'important dans ma boîte... (je déconne).
Amicalement à vous

Georges


 canards


Le jour de mes 18 ans

Terminales TES + TM1 à l’Oasis 13 mars 1966
Le jour de mes 18 ans !



Martine Vaissier, Daniel Bray -Biquette-, Monique Pinard, ?, Martine Gamelin et Gilles Gueugnot accroupi Guy ?



Camille Navet, M. Pinard, M. Vaissier, J. Michel Gomez, G. Gueugnot, Guy ?, Biquette et ?



G. Gueugnot, M. Gamelin, M. Pinard, M. Vaissier, JM Gomez, Biquette et Guy ?

Martine Hercouët (Gamelin).



canards


L'imagination de Roger

L'imagination fonctionne quand on "glande" en perm...






Tiens ! voilà de l'archive...
 
Pour résumer, c'est l'histoire de 3 ou 4 mecs qui avaient décidé de partir avec deux 2 CV pendant les vacances, en Turquie, passant par l'Italie,...Bulgarie et Turquie !
L'épopée était osée, ils ont osé et ils l'ont fait ! Mais pas sans dommage.
Il y avait si je me souviens : Hervé Tessonneau, Daniel Geyelin, Elie Lheureux et un autre ? peut-être...
Quoiqu'il en soit, je sais que Hervé était tombé malade en Turquie, qu'il avait été hospitalisé et craignant pour sa survie, ses deux copains l'avaient "enlevé"...de nuit de cet endroit sordide pour éviter le pire.
Je sais aussi qu'en revenant, l'une des deuch' ayant des problèmes, elle était tirée par la première qui eu la mauvaise idée de passer sur une route fraîchement goudronnée, ce qui eut pour effet de badigeonner le pare brise de celle qui était tirée !!!
Je crois que Daniel conduisait la première et Hervé la deuxième...Mal lui en a pris ! Il a mis les essuie glace…Le pire venait de se produire, obscurité...
Pour finir, la dite 2 chevaux rendit l'âme à la frontière française en sortant d'Italie. De mémoire, le père de Daniel est descendu du Plessis-Chenet à Menton pour récupérer ce qui pouvait l'être.
Tout ça pour expliquer le "crobard" joint que j'avais fait avant qu'ils partent...Tout compte fait, je ne m'étais pas beaucoup trompé.

Roger-Camille Pahour

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Mon cher lycée

O mon cher lycée

Ecrit à 16 ans en classe de 1ère E4 par Martine GAMELIN (HERCOUËT)
en fin d’année scolaire juin 1965


Fin 2nde juin 64_2

Ah qu’il est charmant le temps du lycée,
Plus tard après toi, nous soupirerons
Nous aurions donc tort de ne pas nous amuser
Car c’est dans un royaume qu’en ce moment nous vivons.

Comment ne pas oublier ces deux bâtiments carrés
Comment ne pas oublier cette grande cour
Qui nous a vus tour à tour travailler et manger
Qui a vu s’épanouir nos premières jeunes amours.

O cher lycée, tu ne sauras jamais
Combien de larmes après toi nous verserons
Tu seras toujours le témoin sourd et muet
De nombreuses jeunes filles et garçons.

Pendant les vacances, tu restes triste et las
Mais quand arrive l’automne revient un long ruban
Tu offres avec joie grands ouverts tes bras
Pour accueillir de tout cœur tous tes chers enfants.

Le vois-tu le matin, ce ruban qui s’étire ?
Qui joyeux et bruyant se presse vers tes portes
Les entends-tu tristement se dire
«Et voilà que bientôt une année sera morte» ?

Quand la surveillante générale entre et réclame les blouses
Tu n’écoutes point et restes de glace
La vois-tu la méchante femme comme elle est jalouse
De ne pas avoir parmi les élèves sa place ?

Toi qui nous vis debout tremblants au tableau noir
Subissant avec effroi le sarcasme des profs
Mais nous t’aimons quand même et chantons «à ma gloire»
Bien qu’ayant souvent frôlé la catastrophe…

O lycée, les mots me manquent pour te dire
Combien j’aurai de peine à te quitter
Et ce n’est pas sans un profond soupir
Qu’un jour je te dirais «adieu mon charmant lycée».


oooOooo

(retranscrit en septembre 2008, 43 ans après)

Carte 3 MNF 1ère 65


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Les profs de Corbeil

Quelques souvenirs de nos profs d'alors.

Vaste sujet s'il en est ! Voici quelques anecdotes prises, au hasard, pour rendre l'atmosphère de l'époque au travers des souvenirs de quelques-uns.

Apprentissage de la valse.
Si mes souvenirs sont bons, nous étions en terminale (TI). Un beau jour, une prof. d'Education Physique, Mme Suzanne Forget, petite brune aux cheveux courts (qui était l'amie du prof. de français M. Martin disparu trop rapidement) recrutait des garçons pour servir de cavaliers à des filles qui pratiquaient les danses folkloriques, après le réfectoire et avant de reprendre les cours de l'après-midi. Avec deux ou trois copains de la classe, nous avions négocié notre prestation contre l'apprentissage de la valse, dont nous ignorions complètement les rudiments. Le contrat étant passé, nous avons topé et le contrat fut honoré par les différents partis concernés, à savoir, nous avons appris à valser et nous avons participé à différentes manifestations/ exhibitions de danses folkloriques. Comme quoi, il suffit de peu de chose pour apprendre à danser !!!

Jean-Paul Dupuis.



La géographie, l'histoire et le vélo.

J’ai une petite anecdote sur Devert notre prof. d’histoire-géo.
D’abord il nous appelait “les Charlots de 4T3” ce qui était tout à fait mérité
! Ensuite il était communiste convaincu et le faisait savoir. Il avait fait la résistance pendant la guerre et à cette occasion avait fait beaucoup de vélo dans les maquis pour transmettre des messages. Et le vélo, il l’avait dans la peau ! Tous les jours, malgré son âge avancé, il montait la côte de 1ère catégorie qui va de la gare de Robinson au LTE en suivant la N7. Or, son passage coïncidait avec l’arrivée du train des demi-pensionnaires qui montaient la côte en troupeau compact. L’ambiance était chaude et les encouragements nombreux. “Allez Devert !”, “Allez Bobet”, “Allez Bahamontez”… Mais pour troubler la fête, il y avait de temps en temps, un camarade du Lycée, qui montait lui aussi la côte en vélo. Alors le spectacle était total. Devert, rouge comme une écrevisse se battait comme un beau diable et ne voulait pas se laisser dominer par un gamin. Et les encouragements et les applaudissements redoublaient.
On dit même qu’un jour, le “gamin”, qui avait battu ce jour là Devert au sommet de la côte, l’avait retrouvé quelques minutes plus tard en classe et s’était ramassé zéro à l’oral
! Il pédalait bien mais il n’avait pas appris sa leçon !

Jean-Pierre Arlettaz.

En ce qui concerne la “Montée de Corbeil”, je pense que l'exploit a été réalisé en 1962-63 par Daniel Deslandes qui un matin est arrivé avec le sourire radieux du vainqueur. Il faut dire qu'il était externe et grimpait cette côte comme Devert deux fois par jour. Je me souviens bien que nous avions cours avec lui dans la matinée et que Deslandes s'était fait reprendre (pas sûr pour la bulle). L'ancien lui avait dit quelque chose du genre : “Ce n'est pas parce que j'ai eu aujourd'hui une faiblesse qu'il faut croire que ça va se reproduire”. Il n'aimait pas bien l'idée qu'il puisse être dépassé.

Jean-Pierre Doucet.

Je me souviens aussi d'une fois où Devert avait roulé sur un tuyau d'arrosage avec son vélo dans une allée de la cour du lycée. Inutile de vous dire que le soleil qui avait suivi avait été de toute beauté.
Par contre, ceux qui ont ri le plus n'étaient pas les plus proches de cette mémorable cascade... De plus, Devert s'était relevé encore plus vite qu'il n'était tombé, et avec le sourire !
La classe, non
?

Daniel Bray.

Mais non, les maths ce n'est pas si désagréable que ça …

Stone (Michel Delapierre) était, comme chacun le sait, le super-crack de la classe en maths. Au cours de Mlle Moracchini, une superbe brune-canon avec des pulls moulants et des jambes de top-model, toute la classe était sous le charme. Elle aurait pu nous dire 2 + 2 = 5 on aurait tous dit “oui, Mlle Moracchini !”
D'ailleurs Guy Bourel en est encore amoureux aujourd'hui... 40 ans après et je suis sûr qu'il n'est pas le seul
! Donc toute la classe admirait la plastique foudroyante de la belle... et personne ne suivait le cours... Personne... sauf Stone qui était toujours une ligne en avance sur elle car il connaissait déjà le cours par coeur ! Et moi, j'étais à coté de Stone en maths... De temps en temps il me donnait un coup de coude : “Attention elle va se planter...”. Et effectivement une minute plus tard elle commençait à paniquer et à rosir de confusion (pour notre plus grand plaisir). Alors Stone chevaleresque intervenait et la remettait sur la voie.

Jean-Pierre Arlettaz.




canards

Histoire de Vévé

Il voulait qu’on l’appelle Hervé

Je parodie, mais juste le titre (celui d’un roman de Charles Exbrayat) pour cette entrée en matière.
Son nom était (et est toujours je l’espère !) Tessonneau. Son vrai prénom ou tout au moins celui que lui ont donné ses parents était Dominique. Mais comme il se plaisait à nous l’expliquer, ce prénom ne lui convenait pas. Il a donc décidé de se faire appeler Hervé, et c’est comme ça que tous ses copains l’interpellaient. Plus familièrement, il aimait bien qu’on l’appelle Vévé.
Cet étudiant, si ma mémoire est bonne faisait partie de la seconde promo. BTS FM (1965/1967), juste celle qui a suivi celle dont je faisait partie et qui était la promo. 1964/1966, au bahut de Corbeil. Nous, nous avions été baptisés par les examinateurs à l’oral “les Pazoliens”, devinez pourquoi… tout simplement car nous avions pour prof. principal M. Pazot. Mais trêve de digressions, je voulais vous parler un peu de notre ami Vévé
 !
Ce Vévé, il avait un don très particulier, sans l’avoir cherché. Les manifestations les plus spectaculaires de ce don se concrétisaient le plus souvent au réfectoire. Si vous vous souvenez bien, le réfectoire se présentait sous forme de boxes de 8 tables de 8 élèves, ce qui revient à dire que chaque boxe hébergeait 64 élèves. Lesdits boxes étaient répartis de chaque coté d’une allée centrale et nous étions entre 1000 et 1200 à manger, je crois en deux services.
Revenons à Vévé. Assez régulièrement, les blagues fusaient bon train lors de nos collations. Et quand une de ces blagues avait l’heur de déclencher le rire de Vévé, c’était impressionnant
 ! La première fois que nous avons subi ce rire que l’on peut qualifier de spécial, tout le monde fut surpris (euphémisme pour dire que si nous n’avions pas été assis en train de nous restaurer, nous fussions tombés sur nos séants respectifs, en bref nous étions sur nos culs !).
Or donc je m’en vais vous narrer le déroulement de ce rire de Vévé. Il commençait comme un grincement de porte assez strident, montant en puissance comme une sirène d’alerte et se continuait pendant environ cinq minutes, jusqu’à ce que Vévé manque de s’étouffer. Comme je le précisais, le premier rire nous laissa pantois. Mais outre cet état de fait, le second constat fut que le réfectoire s’est vite retrouvé dans un silence total, chacun se demandant d’où pouvait bien venir ce bruit étrange. Les rires suivants de Vévé au cours des années, eux, déclenchèrent systématiquement un fou rire général qui se propageait de proche en proche, de la table où se trouvait Vévé vers toutes les tables du réfectoire, et en moins de cinq secondes plus de 1000 potaches avaient attrapé le même fou rire incontrôlable et irrépressible.

Voilà un aperçu de cette expérience unique en son genre, que je n’ai jamais plus rencontrée. J’espère que Vévé (Dominique) Tessonneau sera parmi nous lors de la fête du jubilé pour nous régaler de son “fabuleux rire”.

Jean-Paul Dupuis.


Histoire de Vévé suite …

Nous sommes au cinéma de Corbeil, nous allons voir “Un monde fou, fou, fou...”, il y a Daniel Geyelin, Serge Perraud, Hervé... et moi, et peut-être d'autres encore ? Nous sommes placés au balcon, le film commence.
Honnêtement je ne me souviens plus s'il est drôle, mais nous, nous en avons fait quelque chose de drôle... Ce que Vévé ne peut plus supporter !!! Cela commence par des gloussements (étouffés)... Il essayait d'être discret, suivi d'une apnée... durant laquelle un silence menaçant régnait et d'un coup... UNE explosion dans les aigus, suivie de houuuuuuuuuuuuuu... à n'en plus finir, relayé par des hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... qui font que mon Vévé ne peut plus se tenir ! Il glisse inexorablement de son fauteuil termine son contre-ut, avachi sur le sol, on ne le voit plus, on l'entend... Les voisins par le communicatif de son rire, rient de plus belle, nous aussi évidemment.
Du parterre de la salle des têtes se lèvent vers le balcon, rient... en entendant Vévé dans ses œuvres... alors que chacun de nous se relaie pour lui sortir une bêtise encore plus grosse... et il repart de plus bel, la salle est prise d'un fou rire... Ça fait un quart d'heure déjà... Vévé a les ailes du nez toutes blanches, il a du mal à respirer... nous le calmons et sortons avec lui, il est “lessivé”................... et les gens l'applaudissent.
Hé oui ! Vévé c'était ça
!

Roger Camille Pahour




canards

Apprenti ajusteur - Rentrée 1961

Apprenti ajusteur - Rentrée 1961.

Nous sommes en 4I1 Les séances d’Atelier ont débuté et le premier cycle est l’ajustage. Travailler à l’établi, avec notre toute dernière acquisition : Un pied à coulisse au 1/100ème Rock Junior sinon rien !
Eh-oui j’entends encore notre cher prof. d’atelier nous inculquer cet art tout nouveau pour nous. Malgré notre respect envers lui, l’accent Alsacien prononcé de sehr geehrter Herr Munsch donna souvent aux cours un air de fête, déclenchant nos rires étouffés.
“Ayaya” disait-il souvent en dépit de toutes nos peines.
Malgré l'apparente simplicité des travaux à réaliser, nous nous rendîmes compte qu’il s’agissait d’un métier d’une extrême précision. Notre première réalisation fut un prisme, destiné à devenir l’embase d’une poinçonneuse, premier objet précieux que certains ont conservé 45 ans après. Nous devenions tout à coup les maîtres de la lime, des “tireurs de long” pour les champs étroits, des “croiseurs” pour les finitions en traits croisés. Grattoir, bâtarde, demi-douce, tire-point n’avaient plus de secret pour nous et les “traits croisés” devinrent rapidement notre spécialité.
Attention, le maître ne voulait pas de bavures et nous devions surtout nous en assurer, la note en aurait été amoindrie (le coefficient de cette note d’atelier était phénoménal, 6 je crois ?). L'utilisation du bleu de Prusse ou de la sanguine nous permettait de contrôler au marbre la planéité de nos pièces et d’assurer au final des cotes dans le dixième de millimètre validées par notre pied à coulisse gravé à jamais aux couleurs du LTE.
Pour l’ébauche, “Prenez la Patarte” nous disait Herr Munsch.
Il ajoutait que si l’on voulait couper du métal avec une scie, ou ébaucher à la lime un prisme métallique la règle était simple : “plus que le métal il est dur et plus qu’il faut des dents”. En tout cas, nous avions là un bon prof. de technologie pour lequel nous avons conservé un grand respect.
Souvenirs, souvenirs quand vous nous tenez.

Daniel Chagnot



Ah ! qu'ils sont beaux ces objets fabriqués de nos mains, et corrodés sans doute par la sueur de nos fronts !!


canards

Nostalgique mais …réaliste

Je me souviens du Lycée de Corbeil

Je me souviens de ces bâtiments sans beauté.
Je me souviens des trajets en train, des lectures, des discussions, des filles en mini-jupes.
Je me souviens des débuts à la cantine où les plus grands ne nous laissaient pas grand 'chose.
Je me souviens de l'ennui monumental des heures passées à limer.
 Je me souviens des parties de hand, de foot, de rugby, de la fraternité.
Je me souviens d'avoir compris que l’Histoire n'est pas un récit neutre de manuel scolaire.
 Je me souviens d'avoir aimé les maths resituées dans leur histoire.
 Je me souviens des discussions après les cours avec le prof. de français.

 Je me souviens de ma difficulté à abandonner l'enseignement technique parce que les copains allaient avec.

 Je me souviens de ceux que j'ai revus à Montgeron le jour du bac.
 Je me souviens d'avoir quitté le Lycée sans regret.
Je ne me vois pas donner une vision “enchantée” de ces années, parfois heureuses, parfois difficiles.


Jean Rebuffat. alias Gaston





1965 - Mais où sont ces minijupes d'antan ?


canards



Au théatre ce soir

Voici quelques souvenirs de théâtre au LTE Corbeil…

Mon premier souvenir date de 1961 où Mme Soleihac nous avait “sortis” au TNP, palais de Chaillot, voir les Rustres de Goldoni. Nous étions bien préparés avec toute une explication sur les masques, la commedia del Arte, etc… mais ce fut quand même un choc, l’immensité du théâtre
 ! C’était presque le Palais des sports !
Mon deuxième souvenir est une pièce de Corneille, Cinna qui fut montée par les élèves du Lycée. Certainement la fin de la pièce, acte V – scène première – j’ai le souvenir d’un Cinna entrant sur scène avec une petite jupette plissée romaine du plus bel effet et de grosses jambes poilues qui déclencha l’hilarité générale. Lorsqu’Auguste lui dit le vers célèbre “Prends un siège, Cinna, prends” il s’assit à coté du strapontin et partit les quatre fers en l’air. Jamais on n’avait tant rigolé pour une tragédie !

Savez-vous que nous avons été les derniers spectateurs à fréquenter le théâtre de l’Ambigu à Paris. Nous avions un abonnement pour la saison et nous allions en car, de Corbeil à Paris, sur le boulevard Saint-Martin. Ce théâtre a été fermé et démoli en 1966 en dépit de nombreuses manifestations et d’un spectaculaire défilé de la profession tout entière. Le ministre de la culture de l’époque était André Malraux. Quel gâchis
 !
J’ai le souvenir d’un théâtre plein de dorures, de tentures cramoisies, d’éclat et de lumière. C’était un véritable petit bijou. Nous montions parfois au “pigeonnier” par un petit escalier de bois, tout au sommet, où nous avions une vue plongeante sur tous les spectateurs du parterre et même sur les coulisses. C’était vraiment magique. Je n’aurais pas été surpris de rencontrer M
lle Nana de M.. Zola dans ce décor très second empire avec une robe de satin et un décolleté vertigineux.
Et en plus nous avions droit à un répertoire de grande classe… Corneille, Molière, Racine, Hugo, Musset et même Sartre (Nekrassov) si mes souvenirs sont bons. Pour des “techniques” c’était grandiose. Ça nous changeait de l’odeur du lubrifiant à l’atelier et des leçons de technologie.
Ca fait partie des souvenirs inoubliables du LTE, avec bien sûr le sport  et… Annie la blonde
!
Dernière petite anecdote. En 4
ème nous avions été tellement captivés et impressionnés par l’étude du Cid, avec Mme Soleihac, que nous parlions “le Cid” couramment et nous glissions allègrement des vers dans la conversation courante. Pas toujours facile ! Et bien figurez-vous que je n’ai pas perdu cette habitude acquise au LTE Corbeil et aujourd’hui, 45 ans plus tard, quand j’ai un élève en difficulté je lui dis : “Parle sans t’émouvoir, tu es jeune il est vrai, mais aux âmes bien nées…” Par contre, si je me trompe, je le leur lance : “ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie…” Comme quoi, ce que l’on apprend jeune, reste toute la vie !

Jean-Pierre Arlettaz.



Au théâtre ce soir

Pour la pièce de théâtre (Cinna dont nous parle Jean-Pierre) j'étais à la régie-lumière. Sur la photo prise dans le préfabriqué, la petite cahute dans le fond de la salle était la régie (photo en haut à gauche de la page). Les projecteurs (trois au maximum) étaient réalisés avec des grosses boites de conserves en provenance directe de la cuisine.
La lumière n’était pas terrible sinon les gambettes poilues de Cinna seraient passées inaperçues.
Encore une poignée de souvenirs.


Michel Lucas.





canards

La vie d'interne

Un interne aguerri en vaut plus !
J'ai été interné un mois d'octobre 1957…
Sur les conseils éclairés d'un instituteur, au demeurant efficace (Monsieur RUET… certains s'en souviennent), je passai les concours des ENP Vierzon et Creil ! Après une analyse cartographique des lieux, mon père trouva que les correspondances SNCF seraient mieux adaptées en direction de Creil !
J'entrai donc dans cette caserne, un jour maussade (normal pour eux) et y commençait une croisade…
Effectivement, les moyens de communications permettaient de garder une sérénité inébranlable, départ de Creil à 18 heures le samedi, arrivée gare du Nord, métro, gare de Lyon, arrivée Moret, changement, micheline jusqu'à Nemours… arrivée 22 heures 30
!
Départ de Nemours le dimanche, c'est à dire le lendemain à…16 heures 30 !!!
Ah
! oui…ENP de Creil…Uniforme obligatoire, comme vous pouvez le voir ! Bel internat…Trois étages de dortoir, les "grouillaux" c'était nous, étions au 3ème… 300 dans le même dortoir, sans cloison particulière, je sais, ça calme… (A cette époque nous étions environ 1000 internes). Bizutage, hiérarchie respectée… que de bons moments !!!
En rang, taisez-vous
!
Un coup de trousseau de clés sur la tête … Mais M'ssieu Grosloup, c'est pas moi…
Là, je me dis, le pauvre va se faire tuer… il l'a appelé “Grosloup”.
Ben, non ! en fait c'était son nom, ça ne s'invente pas des choses pareilles et il était surgé, cela va sans dire
!
Ce n'est pas fini, un autre apparaît, je ne sais pas qui il est, un petit sourire forcé au coin des lèvres et “bing”…une tape sur la tête, il ne l'avait pas vu arriver.
Mon voisin, un ancien déjà, il devait avoir 14 ans et demi me dit :
“Fais gaffe à lui, il est vache et y fait mal, on l'appelle Jojo, son nom c'est Georges Guillemin… y paraît même qu'il était dans les paras”.
Pourquoi tu m'as mis là, papa, je n'ai rien fait de mal
!
J'y passerai quatre ans et heureusement Jojo était parti l'année d'avant…
Pour des raisons de résultats très aléatoires, on m'invita à aller voir ailleurs, ce que je fis.
Plus près de toi, mon dieu… (Je ne savais pas si bien dire).
Inscription à Corbeil, beaucoup plus près de chez moi, je suis en seconde… le pied
!
Il n'y a pas d'uniforme, les gars sont propres, je dis ça parce qu'à Creil on pouvait être collé durant tout un trimestre, oh ! quelques petites étourderies, ce qui fait qu'hormis les sous-vêtements qu'on nous obligeait à changer, le reste… bof
!
Une blouse grise, un jean sur le dos et sur le reste pendant trois mois… évidemment ça “s'empire”…
On continue donc, visite de l'internat… je n'en crois pas mes yeux, des cloisons individuelles, on est quarante ou cinquante maxi, peut-être moins… le bâtiment est neuf, c'est le luxe… et en plus, cerise sur le gâteau le lycée est mixte
!!! Non, c'est pas possible.
Maintenant, il faut aller au bureau pour votre inscription, suivez-moi.
“Ah ! PAHOUR… entre donc… Décidément on ne se quitte plus !”
Là, je dois rêver, je suis allongé, les yeux clos, une légère indigestion perturbe mon métabolisme, mais je vais aller mieux, il n'y a pas de raison… Non, je ne vais pas mieux, non je ne rêve pas, il est là, le même sourire en biais, prêt à m'agresser, c'est pas vrai… Guillemin ! Mais qu'est-ce qui fout là
? Je viens de reprendre perpette…
En vérité, non, il a vieilli un peu, l'environnement est très différent, la méthode militaire, c'est du passé.
Je m'y colle donc, cinq ans d'internat en plus.
Première année de BTS, nous sommes en 1965, la fin d'année est proche, je prends rendez-vous avec lui.
“Qu'est-ce que tu vas me demander ?”
En fait, je voudrais savoir si je peux être interne à la rentrée prochaine ?
Pourquoi cette question
? … je ne comprends pas tout.
Si, parce queeeeeeeee, voilà, en juillet prochain, là dans deux mois… je vais me marier
!
“(Silence)… Ah
! celle-là on ne me l'a pas encore faite… (Re-Silence)… Qu'est-ce que peut bien dire le règlement à ce sujet ? Je suis sûr que rien n'est prévu…”
“Ah ! c'est pas vrai… mais il faut, il faut
?”
Non ! mais je veux me marier.
“Alors on va dire que je n'en sais rien, tu te maries, tu ne m'as rien dit, mais je te préviens, ne viens pas me demander des autorisations de sorties tous les deux jours… Mais pourquoi veux-tu être interne
?”
Si je ne suis pas interne, ce ne sera même pas la peine que je me présente à l'examen…
“Aller, vas te marier et embrasse ta future pour moi
!”
L'année d'après, j'étais marié, j'étais interne, j'étais responsable de la section “ping-pong” ce qui fait que tous les jeudis je devais sortir dès 14 heures et rentrer sur les coups de 18 ou 19 heures… pour aller acheter des balles…
Hein
!… c'est pas beau comme stratagème, d'autant que régulièrement il me disait :
“Qu'est-ce que vous consommez comme balles
!”
Cette organisation nécessitait évidemment un moyen de locomotion… A savoir la Simca 5, dont certains se souviennent.
Oui, sans aucun doute, de très bons moments.

Et maintenant, je me repose… Imaginez, quatre petits enfants, trois garçons et une petite fille qui répond au doux prénom d'Eugénie… L'est pas belle la vie
!

Roger Camille Pahour.




Je me souviens de la belle aronde

Je me souviens quand j’étais interne au Lycée Technique de Corbeil, c’était dans les années 1962 à 1965. Je venais du Noooooooooooord et ne rentrais chez mes parents qu’à l’occasion des vacances.
Avec mon frère, interne comme moi, et nos copains “d’infortune”, Bébert de Vitré, Guillaume de Mazamet, et bien d’autres, le Foyer Social Educatif était notre fief. Nous participions aux différentes activités : ciné club, Feu Vert notre feuille de chou favorite, ping-pong, billard… Mais pour nos dimanches cela ne nous suffisait pas, alors nous avons décidé un jour d’acheter en commun une vieille Simca Aronde.
Ah la belle Aronde
 ! Nous en avons fait des sorties avec elle. Mais vu son grand âge (déjà à l’époque) elle nous en a donné du fil à retordre et nous n’avons pas tardé à connaître nos premières expériences en mécanique automobile. Crevaison lors d’une sortie et le cric qui n’en faisait qu’à sa tête en passant désespérément au travers du plancher déjà bien atteint par la rouille. Heureusement, l’équipe avait suffisamment de muscles pour tenir la voiture levée pendant qu’un privilégié (moi) effectuait le changement de roue.
Refaire l’embrayage était un classique, mais remplacer le pont arrière, qui nous avait lâché, par un autre trouvé à la casse était déjà moins commun. Et cela nous avait valu quelques remontrances le lundi matin, car, après avoir réalisé ces travaux un dimanche, sous l’auvent qui menait de l’internat à la loge du concierge, nous n’avions rien trouvé de mieux que de stocker l’ancien pont dans la descente du local du responsable de l’entretien. Evidemment, grâce à la pente, une flaque d’huile bien noire recouvrait le sol dès le lendemain matin.
Puis aux vacances nous retournions chez nos parents, souvent avec les copains et notre belle Aronde, pendant que d’autres œuvraient à Fontgillarde pour restaurer ce qui allait devenir une formidable maison de vacances.

Marc Dréville.




canards

Annie la Blonde - Suite sans fin

20 janvier 2008 (message à Annie Corales)
Bonjour Annie
Alors toujours fâchée avec les anciens du LTE Corbeil qui t'aiment pourtant toujours autant ?
Je ne résiste pas à l'envie de t'envoyer ce petit montage extraordinaire surtout si tu t'intéresses aux arts graphiques et à l'histoire de l'art.
Bien amicalement.
Jean-Pierre
 
Et depuis plus de nouvelles... mais ça reviendra!
 
Après avoir retrouvé Annie la blonde…
J’ai retrouvé la petite chinoise !
Quel chasseur de prime ce Tataz !
 
Devinez ce qu’elle devient ?
Elle est photo-model  pour un magasine de charme !
Elle a été photographiée par les plus grands photographes comme Robert Doisneau et Jean-Pierre Durand et j’ai trouvé, par hasard, une de ses productions pour souhaiter la bonne année aux lecteurs de ce magasine en 2003.
Ma foi, elle n’a pas changé depuis 1964 !
Bonne nuit à tous !
Tataz (le facétieux)
 

 
A propos de civilisation et de pensée orientale (comme disait le regretté Jaco), je propose que nous créions une base de données des beautés asiatiques parmi les compagnes de nos anciens camarades.

J’ai déjà donné ma petite chinoise qui devait se prénommer Marcelle!
 
Claude nous a offert le portrait de sa petite coréenne, Jeon Ha, qui lui a imposé un régime drastique à base de pousses de bambou récemment.
 
J’ai trouvé sur le site de Jean-François, (sur copains d’avant)  sa charmante épouse, qui est tellement jolie, qu’il ne m’en voudra pas de l’ajouter à la base de données. Son prénom apparaît sur une photo avec un idéogramme chinois mais j’avoue mon incompétence en la matière.
 
Et alors ?...
Tous les yeux se tournent vers Oulan-Bator et vers Guy. Nous ne connaissons pas l’heureuse élue, maman de la petite Michèle.
 
Mais cet oubli sera vite réparé et entre deux réceptions de ministres et d’ambassadeurs Guy va nous faire la surprise de nous envoyer sa photo et son prénom.
 
Voici en pièces jointes le début de la galerie.
J’espère que personne ne sera choqué par cette initiative audacieuse !
Mais notre site manque un peu de féminité !
Bien amicalement
Tataz





canards




 

Annie la Blonde - Le mari

24 novembre 2007 (message à Jean-Paul Happe et à tous les anciens)
 
INCROYABLE
MAIS
VRAI !
 
J’ai
retrouvé
ANNIE  « LA BLONDE »
 
 
Chers anciens et anciennes,
 
Le père Noël est en avance cette année !
J’ai reçu un petit montage vidéo où vous allez reconnaître Annie la Blonde !
Il n’y a pas de doute c’est bien elle!
Malheureusement j’attends son autorisation pour vous l’envoyer. Alors patience !
 
Hypothèse de travail vraisemblable.
Annie est certainement l’épouse d’un de nos anciens camarades de classe. L’heureux homme !
Et elle rigole bien depuis le début avec nos élucubrations sur la blonde !
Mais qui est l’heureux élu ?
Elle n’est ni Mme Arlettaz, ni Mme Souverain, ni Mme Patterlini, ni Mme Doucet, ni Mme Lambolez, ni Mme Dréville car nous les connaissons déjà. Elle n’est pas non plus  Mme Perrot, Mme Weill ou Mme Bourel, car ils sont tous trois amateurs de beautés asiatiques !
Il reste qui ? Patrice Parisé, ce n’est pas possible car son épouse se prénomme Catherine. Jean Rebuffat ? Son épouse se prénomme Martine.  Alors Jean-Paul Happe ? (marié à une ancienne élève du LTE) Ca expliquerait ses réponses laconiques ! Alors qui est le mari d’Annie la Blonde ? L’étau se resserre si on élimine les trop moches pour séduire Annie la blonde et bien sûr les pédés mais ça, il n’y en avait pas chez nous !
Voilà un beau sujet de réflexion et une big surprise à venir : trouver le mari d’Annie la Blonde! Mais je pense que Colette Souverain qui est une ancienne du LTE connaît le secret.
 
Et puis, on peut rêver encore,  peut être que bientôt, dans la rubrique « photos d’hier et d’aujourd’hui » nous aurons la star « Annie la Blonde » !
 
Je vous laisse vous remettre de vos émotions.
 
Bien amicalement.
 
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
1er décembre 2007 à 00 :05 (A Annie la blonde et à tous les anciens)
 
A tous les fins limiers du LTE Corbeil.
Qui connaît ce charmant jeune homme ?
Après de savantes déductions ... il pourrait s'agir du mari d'Annie la blonde !
Qui a une idée sur la question ?
Jean-Pierre Arlettaz.. qui souffre d'insomnies !
 
 
 
1er décembre 2007 à 09 :02 (A Annie la blonde et à tous les anciens)
Chère Annie
 
Une blonde peu en cacher une autre !
J’ai trouvé sur « copains d’avant » une photo de classe du lycée datant de 1964. Malheureusement ce n’est pas la bonne blonde ! Ce n’est pas la notre unique et irremplaçable !
Mais la photo est sympa, alors je te l’envoie.
 
Sais tu que tous les anciens attendent avec impatience le clip vidéo que tu as réalisé avec beaucoup de talent. J’attends ton feu vert pour l’envoyer aux copains.
 
Que penses-tu de mon message de cette nuit ?
 
Bien amicalement et à bientôt de tes nouvelles
 
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
 
 
1er décembre 2007 à 09 :30 (A Gallery Doucet, avec photo LTE Corbeil première 1964)
Chercher la Blonde !
LTE Corbeil, classe de première, 1964
 
 
1er décembre 2007 à 12 :42 (message à Annie la blonde et à tous les ancien)
Voici enfin Annie la vraie. Il y a eu une petite erreur de transmission...
Jean-Pierre Arlettaz.
 
 
 
1er décembre 2007 à 17 :55 (message à Jean-Pierre Doucet et à tous les anciens)
Annie m'a envoyé la photo -ci-jointe- d'Ariski Lourjane, "le garçon au smoking bleu ciel, que vous évoquez" Mais je ne vois pas de qui elle parle ! Peut-être que quelqu'un est au courant ?
J'ai essayé d'envoyer la vidéo d'Annie sur "Gallery" mais ça ne passe pas, elle est venue en retour... C'est dommage j'avais une autre surprise !
Avez-vous tous reçu la vidéo d'Annie?  Même Claude et Guy au bout du monde ? C'est vraiment sympa de sa part.
Il faudra la remercier !
Bien amicalement à tous
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
 
2 décembre 2007 (message à Annie)
Chère Annie,
Je ne voudrais pas augmenter ton stress…
Mais je tenais à te remercier bien sincèrement pour ton clip-vidéo. C’est vraiment très sympa de ta part. Tu n’étais pas obligée et tu as fait plaisir à beaucoup de monde. Nous avons pu retrouver des émotions presque de l’enfance car nous étions des grands gamins à cette époque.
Encore merci !
 
Si tous les anciens étaient aussi créatifs et inventifs que toi, le site serait un véritable feu d’artifice. J’essaie aussi d’animer un peu. J’ai prévu d’envoyer une nouvelle version d’Annie la blonde, remastérisée par Harakiri version 2003. Mais c’est juste un clin d’œil et je ne voudrais pas que tu prennes  ça mal. Qu’en penses-tu ?
 
As-tu déjà vu les anciens clips que j’ai envoyé « j’ai demandé à Dieu », « alors tu bosses »… sinon je te les enverrai.
Bien amicalement
Jean-Pierre
 
 
 
 
5 décembre 2007 (message à Gérard et Colette Souverain)
 
Salut Gégé, bonsoir Colette,
Je pense que vous êtes revenus de vacances car les mails recommencent à passer.
Vous êtes au courant des dernières nouvelles : j’ai retrouvé Annie la blonde ! Et elle m'a envoyé un clip vidéo que vous pouvez voir sur le site des anciens.
Dans son dernier mail Annie me dit :
 
Bonjour à Colette, essonnoise comme moi. Je ne la connais pas personnellement (elle est plus jeune que moi), mais nous nous sommes croisées dans les mêmes écoles, et nous avons quelques copines en commun... et quelques copains.
 
Vous avez donc les salutations d’Annie.
 
A part ça le site avance un peu chaque jour… en attendant  de nouvelles surprises…
 
Bien amicalement
Tataz
 
6 décembre 2007 (message à Jean-Pierre Doucet, Annie Corales cc tous les anciens)
Voici la mise à jour des répertoires avec l'adresse e-mail d'Annie... Dommage que nous n'ayons pas son adresse tout court... nous aurions pu lui envoyer des fleurs pour la remercier du vidéo-clip!
Salutations à tous.
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
 
6 décembre 2007 (message à Jean-Pierre Arlettaz)
 
????!!!!!.... JE SUIS EFFONDREE !!!!!!!   Merci de ne rien mettre de ce genre, me concernant, sur le site.  
Annie
 
 

6 décembre 2007 (message à Annie Corales)
Chère Annie,
Pardon pour cette très mauvaise "bonne idée". Tu as raison ce n'est pas drôle.
Je te promets que ce montage n'arrivera jamais sur le site.
Encore mille excuses.
A bientôt pour d'autres nouvelles.
Jean-Pierre
 
 
 
7 décembre 2007 (message à Jean-Pierre Doucet et à tous les anciens)
Le mystère d’Annie la Blonde
 
Chers Camarades,
 
Il est temps de faire le point sur notre enquête à propos de l’idole de nos 16 ans : Annie la Blonde.
C’est l’affaire la plus difficile de ma carrière, mon cher Watson.
 
J’avais lancé un avis de recherche sur un jeune homme « Wanted » mari présumé d’Annie.
 
Mais la réponse d’Annie est sans appel :
 
Pour mon ex-mari, c'est raté. Ce n'est pas le bon. Il a fait une très brève apparition au lycée avant d'être renvoyé, suite à une altercation avec un prof. C'est un coup de chance qu'il soit sur une photo.
 
« Wanted » n’est donc pas l’ancien mari d’Annie, mais un élève qui aurait fait une courte apparition au LTE. D’accord.
 
Si ce n’est pas son ex-mari, il faut trouver son actuel compagnon ! En effet, comment Annie pourrait-elle être au courant de toutes nos informations et de tous nos échanges si elle n’avait  pas accès aux mails d’un ancien.  A mon avis, après avoir goûté une première fois aux qualités des élèves du LTE Corbeil, Annie a retrouvé un compagnon qui est un ancien camarade de classe et qui se garde bien de s’annoncer. Mais qui est-ce donc ? Le mystère reste entier… Mais je crois que nous avançons peu à peu et un jour,  la vérité sortira du puits ! Alors patience.
 
J’ai encore d’autres mystères à résoudre … mais à chaque jour suffit sa peine.
 
Jean-Pierre Arlettaz
 
PS : J'ai reçu des avis enthousiastes sur la vidéo où tout le monde a reconnu Annie.
 
 
 
 
28 décembre 2007 (à Annie la Blonde) + vidéo New Year
Chère Annie,
 
Je te présente, ainsi qu'à tous ceux qui te sont chers, mes meilleurs vœux pour 2008.
Cette année verra les retrouvailles des anciens du LTE Corbeil au mois d'octobre.
Peut-être seras-tu de la fête ?
En attendant, encore mille mercis pour la splendide vidéo que tu nous as envoyée. C'était un superbe cadeau.
Bonne année aux petits blondinets.
 
Jean-Pierre Arlettaz
 

canards

Annie La Blonde - La voici

14 novembre 2007 (message à Jean-Pierre Doucet)
De :   annie.lablondedulycee@hotmail.fr Objet : Les anciens du LTE Corbeil - La blonde - La fin du mythe Date : 14 novembre 2007 16:55:32 HNEC À :   jp.doucet@mac.com Vous m'avez bien fait rire avec votre histoire de blonde.  Heureusement que je suis là. Sinon, il n'y a pas beaucoup de filles  dans vos souvenirs. L'anecdote est vraie. J'en cauchemarde encore. M. Guillemain ne craignait pas pour ma sécurité, je l'ai toujours  assurée seule. Il estimait que ma chevelure empêchait les jeunes  gens de se concentrer. Il m'a mis un avertissement, a convoqué ma  mère et lui a dit de faire ce qu'il fallait pour qu'on ne voit plus  ma "tignasse". Elle n'a pas hésité. Le soir, elle m'attendait les  ciseaux à la main. Elle a taillé dans la masse. Le lendemain, le  coiffeur a terminé le travail : une petite permanente bien serrée.  Fin du mythe ! A partir de cette époque, je fais la tête sur toutes  les photos, pendant deux ou trois ans. Heureusement, les cheveux repoussent, et, depuis, je ne les ai  toujours portés longs. Na ! Votre site est très sympa et j'espère qu'il y a encore beaucoup de  documents à venir. Je ne me souviens de personne en particulier  (exception faite pour mon futur mari. Il y en a au moins un qui  s'est acharné !) Mais de nombreux visages me sont familiers. Sympa  aussi de revoir les profs, les pions : JC Bouret qui me virait de  sa perm chaque fois que j'apparaissais. En revanche, F. Léotard me  collait régulièrement le samedi quand il était de garde, et j'étais  bien gardée ! Il ne décollait pas de mon bureau. Certains d'entre vous auraient-ils participé au voyage à  Sindelfingen en Allemagne avec l'école de danse "Les épis d'or de  Corbeil" dont je faisais partie, et l'inévitable M. Guillemain à la  sécurité. Les garçons ont joué Le Cid et nous avons dansé la  Symphonie fantastique. Y aurait-il des photos ? A plus, Annie, encore blonde, mais ça se gâte !
 
15 novembre 2007 (A Annie la Blonde et à tous les anciens)
Suis-je éveillé ou dors-je ?
C'est incroyable ... on aurait retrouvé Annie... la Blonde!
Je n'y crois pas, ce n’est pas possible.
J'attends des preuves pour vraiment y croire.
Nous attendons une photo d'époque pour être certain qu'il ne s'agisse pas d'un canular!
Big bisous.
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
16 novembre 2007 (message à Jean-Pierre Arlettaz)
 
Des preuves ! Une mèche de cheveux peut-être !   Je vais réfléchir à mon retour. Je suis en SOS urgence "grand-mère" à 500 km de chez moi (deux beaux petits blonds !).   Hasta pronto.  
Annie
 
 
22 novembre 2007 (message à Annie la Blonde)
Chère Annie La Blonde !
 
J’espère que l’alerte avec les petits blondinets s’est bien terminée et que tu as retrouvé ton rythme de croisière.
 
Tu peux te vanter d’avoir fait rêver les garçons du lycée pendant des années !
C’était un véritable phénomène cette fascination que tu exerçais sur les mâles du lycée.
 
Je te rappelle une anecdote dont tu te souviens peut-être. J’avais un copain, dont j’ai oublié le nom, qui avait le privilège de faire le tour de la cour pendant la récréation avec toi et que l’on appelait « cocu » ! Pour pouvoir t’admirer, je faisais bien sûr le tour de la cour de récréation et quand j’arrivais à votre niveau je lançais un joyeux « salut, cocu ». Tu étais à l’époque accompagnée d’un gars au gros blouson de cuir impressionnant, qui avait une banane sur la tête style Dick Rivers et qui était taillé comme Schwarzenegger ! Un jour mon copain « Cocu » m’a mis en garde ! Méfie-toi il risque de te casser la figure s’il prend ça pour lui !
 
Es-ce lui qui a eu le privilège de devenir ton mari ?
 
Tu sais que c’est bientôt Noël. Tu ferais un immense plaisir à tous les anciens si tu nous envoyais une photo d’époque. Ca nous rajeunirait de 45 ans ! Et pourquoi pas une photo d’aujourd’hui pour mettre dans la rubrique « photos d’hier et d’aujourd’hui ». Tu serais la star du site des anciens.
 
Il y aura peut-être un jour la fête des 50 ans du lycée. Ce serait l’occasion de retrouvailles  émouvantes si tu étais de la partie.  
 
Voilà pour aujourd’hui. Merci encore pour les bons souvenirs !
Bien amicalement
Jean-Pierre Arlettaz
 
 
22 novembre 2007 (message à Jean-Pierre Atlettaz, avec montage vidéo)
Tout d'abord : Est-ce bien moi la blonde ? Pour l'anecdote des cheveux tailladés : c'est certain, mais pour le reste, j'ai la mémoire qui flanche ! J'ai tout oublié : le gros blouson de cuir, sa banane et 'cocu'...   Donc, je vous envoie un petit montage photos d'époque un peu bricolées, sur une musique d'époque (qu'on écoutait au café d'en face : l'oasis ?, le désert ?).   Est-ce qu'elle ressemblait à ça la blonde ?   Amicalement,
Annie

La vidéo est là : Last one Ya-Ya
 
 
23 novembre 2007 (message à Annie la Blonde)
Chère Annie la Blonde
 
Le père Noël est en avance cette année !
Merci pour ton petit montage artistique qui m’a fait bien plaisir.
Heureusement que je ne suis pas cardiaque sinon c’était la crise assurée !
Il n’y a pas de doute c’est bien toi !
 
Hypothèse de travail vraisemblable.
Tu es l’épouse d’un de nos anciens camarades de classe. L’heureux homme !
Et tu rigoles bien depuis le début avec nos élucubrations sur la blonde !
Mais qui est l’heureux élu ?
Tu n’es ni Mme Arlettaz, ni Mme Souverain, ni Mme Patterlini, ni Mme Doucet, ni Mme Lambolez, ni Mme Dréville car nous les connaissons déjà.  Alors qui est le petit cachotier ? Ca aussi ce sera une big surprise ! Mais je pense que Colette Souverain qui est une ancienne du LTE connaît le secret.
 
En tout cas merci pour l’envoi.
 
M’autorises-tu à l’envoyer sur le site et aux différents anciens. Ca va faire l’effet d’une bombe !
 
Encore merci pour la surprise et à bientôt de tes nouvelles.
 
Bien amicalement.
 
Jean-Pierre Arlettaz
 

canards

Annie La Blonde - Le mythe

23 septembre 2007 (à tous les anciens)
Réponse sur la Blonde.
Gégé s’est souvenu de son prénom : Annie
Bernard ne se souvient que de la bière blonde… ce qui est plutôt maigre !
 
3 octobre 2007 (à Daniel Chagnot et à tous les anciens) 18 :33
Réponse à la question pour un champion No 10: JPP signé: JPA Je n'ai pas beaucoup de réponses pour la Blonde! Françaises, Français auriez-vous la mémoire courte ?
 
3 octobre 2007 (à Daniel Chagnot et à tous les anciens) 20 :09
Réponse à la question pour un champion No 10 de Dan: Quand je dis JPP il s'agit bien sûr de Jean-Pierre Pourrain, vous l'aviez reconnu !
Tataz
 
12 octobre 2007 (à Charles Pitault et à tous les anciens)
Tout sur la « Blonde »
 
Vu l’abondance des courriels que j’ai reçu sur la « blonde » je suis obligé de faire la synthèse de toutes ces informations multiples et variées….
Tout d’abord son prénom : Annie, mais ce n’est pas le plus important. L’essentiel se tient dans sa généreuse  chevelure blonde qui lui tombait dans le dos jusqu’au milieu des reins … et qui exerçait une véritable fascination sur tous les mâles du lycée ! De plus elle avait un charmant minois dans le style France Gall, ce qui ne gâtait rien.
 
Voilà le pot-aux-roses. Rien de plus, rien de moins. Il faut dire que nous étions dans le milieu des années soixante  et que la révolution  sexuelle n’avait pas encore fait ses ravages même si Antoine proclamait « et la pilule en vente dans les monoprix ».  Nous étions bien sages. On voyait simplement à la récréation « la Blonde » déambuler dans la cour, dans le sens des aiguilles d’une montre (accompagnée d’une copine  et d’un garde du corps style Swarzenegger)  pendant que les admirateurs transis faisaient le circuit en sens inverse en essayant de voir l’objet de tous leur désirs !
Je me souviens avoir vu sur une table, dans une salle de techno de fabrication aux ateliers,  son prénom gravé au couteau. C’est vous dire la fascination !
 
Et puis, un jour, le mythe s’est effondré… la blonde est arrivée au lycée avec les cheveux coupés mi-court ; comme Samson elle avait perdu toute sa force… de séduction ! Un bruit courut à l’époque que le surgé lui avait imposé cette coupe craignant pour sa sécurité !
 
Voilà le mythe de « la Blonde » raconté aux anciens du LTE Corbeil.
Tataz


canards

 

Annie La Blonde - Le début

Bonjour tout le monde.
Je n’ai pas eu beaucoup de succès avec NAVIZET. Pas une seule réponse !
Il faut croire que tout le monde l’a oublié… et pourtant c’était un monument.
Navizet avait tout du vampire et semblait sorti d’un film d’horreur. Il avait  le nez, les yeux, le front, la coupe et même les ongles (qui devaient bien faire 5 cm) du comte de Dracula…
A part ça il avait une spécialité : il parodiait les émissions de télé de l’époque avec une prédilection pour « bonne nuit les petits » et bien sûr Nicolas et Pimprenelle qu’il imitait à la perfection. C’est pourquoi à chaque récréation il y avait 10 à 15 fans  assidus qui suivaient son one man show.
C’était je pense en 4ème. Il était peut être dans la classe de 4T2 qui nous manque. Il n’a pas fait long feu au lycée et je ne sais pas ce qu’il est devenu ! Mais c’était un grand artiste !
 
Je vous propose un autre sujet de méditation :
LA BLONDE ! Elle au moins vous ne l’avez pas oubliée. Quel était son prénom (qui était gravé sur toutes les tables du lycée). Quels sont vos souvenirs ? Quels sont les bruits qui courraient sur elle ?
Attention, Bernard (Lacotte) il ne faut pas confondre avec « die Lorelei » que nous avons étudiée en allemand avec Mme Collange. « Sie Kämmt ihr goldenes Haar » (elle peigne ses cheveux d’or)…
J’espère que vous avez tout plein de souvenirs et d’anecdotes…
 
A bientôt de vos nouvelles.

Jean-Pierre Arlettaz

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